Au surlendemain de la débâcle rennaise en demi-finale de la Coupe de France, c’est tout l’organigramme du club rouge et noir qui est remis en question, aussi bien dans la presse que par les supporters. Si rien ne bougera probablement d’ici à la fin de saison, les prochaines semaines risquent d’être riches en rumeurs à ce sujet.
Selon Ouest-France et L’Équipe, c’est le poste de président du club qui a le plus de chances de changer de mains. Continuellement contesté depuis sa prise de fonctions il y a deux ans, Patrick Le Lay devrait partir, affirment les deux médias. Un retrait qui ne serait pas lié au résultat de la demi-finale, selon L’Équipe, qui explique que les "relations tendues" qu’entretiendrait l’ancien PDG de TF1 "avec le reste des composantes du club" serait à l’origine de ce départ. Tout le monde se souvient, évidemment, de l’épisode de Glasgow où Frédéric Antonetti avait eu maille à partir avec son président dans le vestiaire à l’issue du match.
Pierre Dréossi et Frédéric Antonetti ne seraient, eux, pas menacés pour le moment, affirment conjointement les deux journaux. Le manager général et l’entraîneur auraient été confortés par François Pinault après la rencontre. « J’ai eu l’actionnaire au téléphone, qui m’a dit que c’était des choses qui arrivaient », explique ainsi le technicien corse à L’Équipe.
En contrat à durée indéterminée au Stade rennais, Pierre Dréossi serait reparti très marqué du stade d’Ornano, "livide" selon le quotidien national. Ouest-France souligne cependant la confiance dont il bénéficierait de la part de ses patrons, et qu’un départ ne serait donc « pas d’actualité ».
Quant à Antonetti, qui possède encore un an de contrat avec le Stade rennais, c’est évidemment sa situation qui risque de faire couler le plus d’encre. L’entraîneur ne se voit pas quitter Rennes pour le moment, comme il l’affirmait avant le match, et comme il l’a réaffirmé par la suite auprès de L’Équipe : "J’ai un contrat et je l’honorerai. Cette élimination fait partie des plus gros échecs de ma carrière. On est touchés moralement. C’est difficile à accepter mais il faut le surmonter".
Selon toute logique, la question de la continuité d’Antonetti à Rennes dépend désormais de la famille Pinault. Un sort qui ne sera pas neutre envers Pierre Dréossi, lequel avait même déclaré lier sa situation à celle du technicien la saison dernière. Pour l’heure, et sans doute jusqu’au 20 mai, les rumeurs devraient aller bon train sur l’identité d’un hypothétique successeur. Les noms de Claude Puel, Antoine Kombouaré ou encore Patrice Carteron circulent d’ores et déjà.