La première gazette vous a plu ? Retrouvez un nouvel opus de la Gazette de SRO ! Au menu, infos inédites, insolites ou passées inaperçues ces dernières semaines. Tous ces à-côtés qui font la vie d'un club de Ligue 1 tel que le Stade rennais.
Le foot, chez les Dréossi, c’est une affaire de famille qui se cultive, et de préférence à l’ES Wasquehal, club de la banlieue lilloise qui évoluait encore en Ligue 2 en 2002-2003.
Pierre, le plus connu de la famille, y a débuté avant de réussir une longue carrière de stoppeur en Première division (près de 500 matchs en D1, avec Lille, Sochaux, Nice, Paris SG et Cannes), puis de se reconvertir en dirigeant. Mais le manager général du Stade rennais n’a fait que suivre les pas de son père, Roger Dréossi, une « figure emblématique » de l’ES Wasquehal, selon La Voix du Nord.
Frères de Pierre, Marc et Éric Dréossi ont eux aussi porté le maillot wasquehalien. Malheureusement, c’est d’ailleurs sur un terrain de football que le second cité a trouvé la mort en 2002, victime d’une rupture d’anévrisme. Aujourd’hui, la tradition se perpétue puisque Alexis Dréossi, neveu de Pierre, pratique lui aussi le football. Après avoir joué à Wasquehal, il évolue cette saison dans l’anonymat des divisions régionales du Nord-Pas-de-Calais, à l’ES Roncq (PHR).
Cette photo de Petter Hansson, trouvée sur le site internet du magazine So Foot a été prise le 13 novembre dernier lors de la réception par l’AS Monaco de l’AC Arles-Avignon. Lors d’un choc avec le Sénégalais Deme N’Diaye, l’ancien capitaine des "Rouge et Noir" a perdu la prothèse qu’il s’était fait poser après avoir perdu une dent lors d’un match disputé sous les couleurs rennaises. Hansson a par la suite dû chercher l’objet perdu à quatre pattes sur la pelouse du stade Louis-II.
- Bocanegra est sur Twitter :
Depuis le 1er octobre, l’ancien rennais Carlos Bocanegra possède sa propre messagerie Twitter. Très populaire aux États-Unis et de plus en plus utilisé en France, le réseau social n’abrite pour l’instant que peu de footballeurs, et encore moins de footballeurs alimentant eux-mêmes leurs « suiveurs » en informations et en réflexions. Peut-être Bocanegra a t-il été incité à le faire par son coéquipier à Saint-Étienne Jérémie Janot ?
Depuis début octobre, le défenseur américain a ainsi posté quelques photos de ses déplacements avec les Verts ou aux USA, et partagé ce qui fait le quotidien d’un joueur de football.
On se souvient que, durant la Coupe du monde, une photo publiée sur le compte Twitter d’un journaliste de Sports Illustrated avait fait le buzz, montrant Bocanegra partageant une bière avec Bill Clinton après la qualification américaine pour les huitièmes de finale (voir ci-contre).
En attendant que Bocanegra poste cette fois lui-même ce genre de photo, vous pouvez toujours suivre ses messages sur Twitter.
- Yann, Yohan, Yahoo...
Invité lundi 8 novembre sur RTL, Yann M’Vila s’était vu rappeler, au cours d’un portrait qui lui avait été consacré, un épisode amusant de sa soudaine notoriété. Comme l’avait alors fait remarquer maville.com le 13 août dernier, c’est Yohan M’Vila, le grand frère du Rennais, qui s’était retrouvé en tête des « tendances » du moteur de recherche Yahoo, plutôt que son benjamin pourtant auteur quelques jours plus tôt d’une première excellente performance avec les Bleus.
Pourtant, il n’est pas spécialement évident que les internautes aient confondu Yohan et Yann. Si l’on se fie aux statistiques de consultation de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, l’article consacré à Yann M’Vila a été consulté plus de 13.000 fois entre le 11 et le 13 août, contre un peu plus de 2.000 fois pour son frère. Plus tôt dans l’année, suite à l’annonce des 30 présélectionnés pour la Coupe du monde, les statistiques allaient dans le même sens, avec plus de 40.000 consultations pour Yann, et près de 6.000 pour Yohan.
Il est donc probable que cette histoire de « tendance » soit plus vraisemblablement due à une erreur de Yahoo qu’à la méconnaissance d’internautes en quête de renseignements.
- ... et les racines des M’Vila :
La célébrité soudaine d’un jeune footballeur réveille souvent des souvenirs dans le ou les clubs qui l’ont vu disputer ses premiers matchs. À Sains-en-Amiénois, on ne fait pas exception. Dans un blog présentant la vie de cette petite commune, on peut ainsi découvrir en photo les premières licences des deux frères M’Vila, inscrits par leur père à l’Entente Sains-Saint-Fuscien, où celui-ci venait d’être nommé éducateur.
À l’époque déjà, Yann M’Vila évolue en maillot rouge, présage que son avenir footballistique se dessine sous cette couleur. « Quand le club pouvait aligner les deux frères lors de compétitions, la victoire était assurée », raconte l’auteur du blog. Trois ans après ses débuts, Yann, accompagné de son frère, rejoint l’Amiens SC. Le début d’une carrière prometteuse.
Lire l’article et voir les photos sur le blog
- N’est pas Gyan qui veut...
14 novembre dernier. Sunderland rend visite à Chelsea, et obtient une retentissante victoire trois buts à zéro. Auteur du second but des Black Cats, Asamoah Gyan célèbre sa cinquième réalisation sous ses nouvelles couleurs en exécutant, comme à son habitude, la « djorhei » sa désormais célèbre danse.
Bientôt rejoint par ses coéquipiers, Gyan est rapidement imité dans son pas de danse par son coéquipier Boudewijn Zenden. Le résultat, plus proche de la danse des canards que de la djorhei, a fait le délice des télévisions anglaises. Vous pouvez l’apprécier dans la vidéo ci-dessous.
Que fait Asamoah Gyan dans la sélection pour le Ballon d’or ?
Mardi 26 octobre était révélée la liste des 23 joueurs susceptibles de remporter le Ballon d’or au début du mois de janvier prochain. De l’aveu général, la principale surprise résidait en la présence d’Asamoah Gyan, qui doit principalement sa place à sa bonne Coupe du monde. Une nouvelle qui a évidemment provoqué la polémique, beaucoup s’indignant de l’absence de certains joueurs au bénéfice de l’attaquant ghanéen.
Ainsi, le réseau social Twitter, qui se mue parfois en une sorte de miroir géant des opinions footballistiques du monde entier, a largement commenté la présence de Gyan dans cette liste. « C’est officiel, Asamoah Gyan est meilleur que Wayne Rooney, Fernando Torres et Carlos Tevez », a annoncé, sarcastique, un internaute nigérian citant trois attaquants absents de la sélection. Autres noms revenus régulièrement, censés souligner comparativement l’absurdité de la présence de Gyan, ceux de Diego Milito, Gonzalo Higuain, ou même Gérard Piqué. La palme revient cependant à cet internaute anglais s’étonnant de l’absence de Darren Bent, qui s’est depuis blessé, et que Gyan n’avait alors pas encore réussi à déloger de son poste d’avant-centre titulaire à Sunderland.
Reste que ni Gyan, ni Rooney, ni Milito ou ni l’un des autres joueurs cités ne font ou ne faisaient de toute façon office de vainqueurs potentiels avant l’annonce de cette liste. Pour un trophée qui ne récompense de toute façon qu’un seul joueur, l’importance de faire partie de ces vingt-trois reste relativement limitée. En somme, juste une question d’égo, et l’assurance de déclencher des discussions sans fin entre passionnés sur les mérites d’untel ou untel.
Lindsay Rose est un enfant des quartiers sud de Rennes. Né dans la capitale bretonne en février 1992 d’un père originaire de l’île Maurice et d’une mère française, il a débuté la pratique du football au CPB Blosne à six ans, puis a rapidement intégré l’école de football du Stade rennais à l’âge de huit ans. Attaquant à l’origine, il est repositionné en défense à treize ans en raison de son manque d’efficacité devant le but.
Devenu arrière droit, il doit appréhender un nouveau rôle et, à l’âge où l’on fourbit ses armes en centre de formation, ne parvient pas à gravir la marche qui le sépare d’une carrière en "rouge et noir". À l’âge de seize ans, en 2008, le Stade rennais décide de ne pas le conserver. Le voisin lavallois le récupère.
Son ascension en Mayenne est rapide. Lindsay prend des centimètres, joue avec les moins de 19 ans, et se retrouve aux portes de l’équipe pro. Il fait ses débuts en Ligue 2 le 9 avril dernier, face à Châteauroux, et rejoint l’équipe de France de sa catégorie, qui ne compte alors - ironie de l’histoire - aucun rennais (voir la question de la « gazette » précédente).
Rose, qui confiait il y a quelques mois dans les colonnes de Ouest-France avoir « oublié » son rendez-vous manqué avec le Stade rennais, est depuis devenu un membre à part entière de l’effectif pro du Stade lavallois. Titularisé à sept reprises depuis le début de saison, il a pu effectuer la préparation estivale avec les professionnels, croisant à cette occasion... le Stade rennais, rencontré en match amical à Saint-Grégoire.
Par Sylvain - suivez-moi sur Twitter
- Crédit photo M’Vila : srfc.frenchwill.fr
iNak91
24 novembre 2010 à 17h35J’adore cette gazette :D
zoomzoom4
24 novembre 2010 à 19h17ouai moi aussi
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