Cassant, irritable et bougon il y a quelques jours encore, Frédéric Antonetti a retrouvé sa bonne humeur. Ce matin, l'entraîneur a volontiers communiqué sur le huitième de finale de Coupe de France à jouer mardi. Avec les bons résultats, tout va visiblement mieux.
En poussant la porte de la salle de presse, ce lundi matin, Frédéric Antonetti affiche un grand sourire. Pas peu fier de s’être payé le leader bordelais la veille, le coach se félicite de voir son équipe « plus en réussite, plus efficace, tout simplement mieux ». Le Corse a enfin trouvé la « réussite » qui le fuit depuis le début de saison. C’est officiel, Frédéric Antonetti a retrouvé le sourire.
La scène tranche avec celle jouée une dizaine de jours plus tôt. Ce jeudi 22 janvier, lorsqu’Antonetti pénètre dans cette même salle, il affiche la mine des mauvais jours. La veille, le Stade rennais a piétiné contre Saint-Etienne (0-0). Quelques jours plus tôt, l’équipe n’a pas réussi à se défaire de Lens (1-1). A cause de ces deux mauvais résultats, le podium s’est dangereusement éloigné.
D’ordinaire causant et souriant face à la presse, Frédéric Antonetti se contente de quelques mots pour répondre aux localiers. Le seizième de finale de Coupe de France contre Saumur, équipe de CFA2, se profile. Les journalistes s’interrogent sur le « match piège ». Rien à faire : le coach n’a pas envie d’être en conférence de presse et il le fait sentir. « Que se passe-t-il Frédéric ? Vous êtes plus loquasse d’habitude… Les mauvais résultats vous pèsent tant que ça ? », questionne Le Mensuel de Rennes. Le Corse rétorque : « Je réponds par politesse. Saumur, c’est un match piège… Tout le monde sait ça ! Quand je viens devant vous, c’est pour parler de foot ! Pas autre chose ! » Le technicien est tendu.
Ce lundi matin, pas de chance, l’entraîneur doit causer à nouveau « d’un match piège ». Mardi, en huitième de finale de Coupe de France, le Stade rennais affronte Quevilly, une formation de CFA. Face aux micros, Frédéric Antonetti doit composer avec des questions similaires à celles posées une dizaine de jours plus tôt. Professionnel, l’entraîneur communique sans broncher : « Contre Quevilly, il va falloir être sérieux et faire le métier. » L’ex-Niçois en parle même avec le sourire. Il faut dire que depuis le jeudi 22 janvier, la roue a tourné : une victoire 4-0 contre Saumur, même tarif contre Grenoble avant le brillant succès face à Bordeaux, 4-2.
Benjamin Keltz - Le Mensuel de Rennes
Crédit photo : www.lemensuelderennes.fr
Benjamin
8 février 2010 à 21h02Euh... Juste une précision : c’est un huitième demain, pas un quart ! (deux erreurs de ce genre de l’article... Le Mensuel de Rennes, je vous ai connus plus sérieux !
IL N A PAS EU LE SOURIRE LONGTEMPS DEFAITE QUEVILLY
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