Interrogé sur le sujet en conférence de presse d’avant-match, Bruno Genesio a répondu sur l’affaire Frédéric Antonetti.
« Sur le fond, il a raison. Sur la forme, il a tort. Il me semble qu’en France, il y a beaucoup trop de monde dans les couloirs avant, pendant et après les matchs. Pour parler avec des gens qui travaillent en Angleterre, ce n’est pas du tout comme ça que ça se passe. Peut-être que ça limite aussi les problèmes qui ont pu arriver dans ce match. Inspirons-nous de ce qu’il se fait de bien à l’étranger pour éviter tout ça. Fred est quelqu’un de sanguin, je ne pense pas que c’était méchant. Ça peut arriver car on a beaucoup de pression, car on est énervés, car des faits de jeu nous ont énervé. Il faut que tout le monde se remette en question, ce n’est pas de taper toujours sur les mêmes personnes qui va nous permettre de régler les problèmes qu’il y a quasiment tous les week-ends sur pas mal de terrains en France. » explique le coach du SRFC.
Concernant la sanction (10 matchs dont 3 avec sursis) : « Je ne sais pas, je ne suis pas spécialiste de la commission de discipline. Nous on a un devoir d’exemplarité. Il le sait et l’a dit lui-même, mais on peut parfois être pris par les émotions, par une injustice et sous l’énervement avoir un comportement déplacé. J’ai beaucoup aimé sa réaction d’après-match. Il a assumé et je partage ce qu’il a dit : sur le fond il a raison, sur la forme il aurait dû faire autrement. »