Stade Rennais Online

Delanoë : « Renforcer l’ancrage rennais et breton du club »

26 juin 2012 à 09h58

Faire du Stade Rennais un club « exemplaire sur le plan sportif » et « en phase avec les couleurs bretonnes ». Tel a été le message porté hier par Frédéric de Saint-Sernin, de retour à la présidence, au cours d’une conférence commune avec Pierre Dréossi et Jacques Delanoë. Ces derniers ne disent pas autre chose.

« Il faudra renforcer l’ancrage rennais et breton du club, notamment au travers de son identité et de ses valeurs », explique Delanoë, « né avec le Stade Rennais » dont il se décrit comme « un vrai supporter ». « J’ai lu dans une interview récente que le Stade Rennais manquait d’orgasmes », raconte l’ancien patron d’Euro RSCG 360, en référence à l’entretien avec le journaliste Benjamin Keltz paru la semaine dernière sur notre site. « On va essayer de retrouver un peu plus de plaisir », poursuit-il, aussi bien « des grands plaisirs sportifs, avec des trophées » que « des tas de petits bonheurs qui vont essayer de nous réancrer un peu plus dans la zone d’influence du Stade Rennais ». Une mission que Delanoë, qui a fait son entrée au conseil d’administration du club, effectuera sans en être salarié.

Rennes devra aussi faire mieux avec moins. Le budget du club va diminuer (de 54 à 46 millions d’euros), avec en conséquence une réduction de l’effectif et une baisse de la masse salariale. De quoi faire du centre de formation un « élément essentiel dans notre compétitivité », explique Pierre Dréossi. « Notre politique au niveau du centre de formation et du recrutement est de “faire” (sic) tous les meilleurs joueurs bretons. On va sûrement l’intensifier au niveau du recrutement ». « On doit beaucoup s’améliorer sur les comportements, même si cela n’a pas été dramatique », poursuit le manager général du Stade Rennais. Comprendre que le travail portera également désormais « sur l’éducation culturelle du joueur. Il va falloir améliorer non seulement le talent du joueur, mais aussi faire en sorte que culturellement, psychologiquement, au niveau de l’attitude, il y ait une éducation et que les gens se reconnaissent dans le joueur qui sort de notre centre de formation ». Des propos déjà tenus il y a un mois par Dréossi, qui évoquait alors « une remise en question très profonde du centre de formation à avoir », et a confirmé hier qu’« un nouveau projet [devait] arriver assez vite » en ce sens.