Stade Rennais Online

Benjamin Keltz : « Rennes a l’un des publics les plus fidèles »

Nils, Sylvain 21 juin 2012 à 18h58 18 commentaires

Entretien. Journaliste, Benjamin Keltz travaille à la sortie - prévue à l'automne prochain - d'un livre consacré aux supporters du Stade rennais. Le fruit d'une enquête qui a duré un an, au plus proche de la relation particulière qu'entretiennent les supporters rennais avec leur club.

Avant propos

Journaliste, ayant participé à la création de Rennes Infhonet puis du Mensuel de Rennes, Benjamin Keltz s’est lancé il y a un an dans l’écriture d’un ouvrage consacré aux supporters du Stade rennais. Aidé par Gilles Samson, Xavier Hinnekint et Nicolas Legendre, il y dépeint les nombreuses facettes du supportérisme rouge et noir, le tout richement illustré. Il a bien voulu répondre aux questions de Stade Rennais Online.

Entretien

Stade Rennais Online : Pourquoi avoir choisi d’écrire un livre sur les supporters du Stade Rennais ?

Benjamin Keltz : « Le stade de la route de Lorient va avoir 100 ans en octobre prochain. Je suis tombé sur l’information un peu par hasard, et je me suis dit : « C’est fou, on a un stade qui vit depuis 100 ans. Cela fait 100 ans que les gens viennent dans ce stade pour vivre une même passion ». En 2009, lorsque je travaillais au Mensuel de Rennes, j’avais vraiment vu la ville bouillir pour la Coupe de France : 50 000 personnes sur l’esplanade Charles de Gaulle, 40 000 Rennais au stade de France, et cette ambiance incroyable. Je me suis alors rendu compte que, plus qu’une équipe de football, le Stade Rennais était vraiment un baromètre de la bonne humeur locale. Quand le Stade Rennais gagne, c’est presque comme si tout allait bien en ville. Il y a un vrai engouement autour de ce club, une relation passionnelle qu’on ne retrouve nulle part. Mettre 20 000 personnes dans un stade toutes les deux semaines, je ne connais aucun autre événement qui est capable de le faire à Rennes. Les Trans Musicales, quand elles font 25 000 personnes sur leur édition annuelle, c’est très bien. Là, c’est toutes les deux semaines. C’est ce qui m’a intrigué. Parallèlement à cela, je me suis demandé : « Comment peut-on être aussi fidèle alors que l’on dit que ce public-là est un mauvais public, critique, exigeant, qui siffle ses joueurs même lorsqu’ils sont capables de gagner ? » ».

Qu’as-tu appris sur les supporters rennais en écrivant cet ouvrage ?

B.K. : « J’ai appris beaucoup de choses. Au cours de l’enquête que je viens de terminer – car j’appelle cela une enquête –, j’ai partagé pendant un an la vie des supporters, du supporter ultra qui est torse nu et harangue le kop pendant 90 minutes au supporter de loge qui vient voir un match en buvant une coupe de champagne. Le prisme est donc assez large. Ce qui m’a le plus surpris, c’est que tous ces gens-là aiment le Stade Rennais à peu près de la même façon. Seulement, ils n’expriment pas leur supportérisme de la même manière, entre le capo du RCK qui va chanter tout un match et lancer des chants guerriers, l’ambiance beaucoup plus feutrée d’une loge, ou un grand-père qui est bloqué chez lui car il ne peut plus aller au stade et écoute le match derrière son transistor. On retrouve la même passion, mais elle ne s’exprime pas pareil. C’est ce que j’ai essayé de montrer dans le livre. Je suis parti avec un a priori : je me demandais pourquoi ce public rennais était si exigeant, si difficile, et était capable de siffler son équipe même lorsqu’elle gagne un match. Au fur et à mesure de l’enquête, en échangeant avec les gens, on comprend que l’on a un public qui est tout de même un beau public, méritant. Ce n’est peut-être pas le meilleur public de France, mais c’est l’un des plus fidèles : depuis 100 ans, il est toujours là. Il y a certes eu des hauts et des bas dans l’histoire du supportérisme rennais, mais il y a toujours du monde au stade, 20 000 spectateurs en moyenne cette année, avec en plus les matchs de coupe d’Europe. Regardez à Lille, à Montpellier, qui sont pourtant les deux derniers champions de France, ils n’arrivent pas à mettre autant de personnes dans leur stade. Lille est contraint par la place, mais Montpellier a un stade tout aussi grand que celui de Rennes.
J’ai aussi fait de belles rencontres. On a toujours la sensation que, lorsque l’on parle du football, on est dans un sujet hyper « populo », que c’est l’opium du peuple, mais j’ai rencontré des gens de toutes catégories sociales, de tous âges, de tous sexes, de toutes origines. Par exemple, j’ai rencontré deux personnes du RCK qui traversent la France pour aller soutenir leur équipe. Mais, comme ils n’ont pas beaucoup d’argent et un petit côté aventurier, ils le font en auto-stop : ils traversent la France comme ça pour aller soutenir leur club, ils partent trois jours sur la route pour 90 minutes de match. Cela peut paraître fou, mais quand ils vous parlent, on a envie de les écouter et de leur dire « Bravo ! ». À côté de cela, j’ai fait une rencontre assez atypique : celle du frère Le Roux, catholique pratiquant, qui fait un parallèle entre la religion et son amour du stade. Le Stade Rennais va beaucoup plus loin que du sport, même si j’aurais pu dire cela pour n’importe quelle autre équipe. »

L’affluence est en baisse au stade de la route de Lorient cette saison. As-tu une explication à cela ?

B.K. : « Il n’y a pas qu’une seule raison qui explique cela. Il y a une conjoncture nationale plus difficile : aller au stade, cela a un coût, et en période de crise, c’est forcément plus compliqué. Il y a le poids de la télé : aujourd’hui, il est impossible de savoir deux semaines à l’avance si l’équipe jouera le dimanche à 21h00, le lundi à 21h00, ou le samedi à 19h00. Et puis il y a le caractère shakespearien du Stade Rennais : il y a une forme de lassitude des supporters. Il y a eu quelques grosses déceptions qui attaquent le moral des supporters, mais ils reviennent quand même : 20 à 21 000 personnes en moyenne, ce n’est pas rien. Cette année, il y a également eu des matchs de coupe d’Europe ; or une personne qui fait l’effort de venir le jeudi, si elle n’est pas abonnée, elle fait un choix entre le jeudi et le dimanche. On a quand même eu de belles affluences en coupe d’Europe, contrairement à il y a quelques années, par exemple contre l’Atlético où cela a été l’une des plus belles ambiances depuis plusieurs décennies.
Il y a une baisse de la fréquentation, mais je ne suis pas persuadé qu’il y ait une baisse de la passion. Dans le livre, Éric Besnard (journaliste de Canal+, ndlr) dit que Rennes n’est pas une équipe énormément regardée quand elle est diffusée. Il faut comparer les chiffres : quand on dit qu’il n’y a que 20 000 spectateurs de moyenne, il faut aussi se dire que l’on est dans la onzième métropole de France. La ville fait un peu plus de 200 000 habitants, c’est quand même 10 % de la ville qui est dans le stade à ce moment-là. Par rapport aux autres stades, on n’est pas si mal loti. Et quand on compare les palmarès qu’il y a en face, on a quand même un public qui est l’un des plus méritants parce que cela fait 41 ans qu’il n’a rien gagné et qu’il a eu quelques grosses déceptions ces dernières années. Il faut donc relativiser ce chiffre. Il y a eu une grosse période du temps de Frei et Monterrubio, où l’on était à 25 000 personnes en moyenne mais, depuis quelques années – à peu près dix ans – le public rennais est redevenu fier d’être rennais. »

Quelle vision ont les supporters du club ?

B.K. : « Je suis tombé dans une année particulière : il n’y avait jamais eu un coup de gueule comme celui d’après la défaite contre Quevilly en demi-finale de Coupe de France. L’action du RCK, qui a été d’aller manifester auprès du Stade Rennais, et dont le message a été en quelque sorte « Défendez nos couleurs », a été assez représentative de ce que les gens pensaient, de ce ras-le-bol contre cette équipe shakespearienne qui, au moment de prendre le pouvoir, s’écroule, manque la dernière marche. La banderole des Unvez Kelt « Elle mesure combien la dernière marche ? » était assez juste. C’est ce que le public, dans sa grande majorité, ressent : il est conscient d’avoir une belle équipe, un beau stade, d’avoir tout pour réussir, mais il se demande pourquoi on n’arrive pas à avoir un titre. Si l’on gagnait un titre, si l’on arrivait à se donner une raison d’être encore plus fiers, l’union sacrée repartirait forcément tout de suite. Car le supporter rennais est relativement fier, même s’il a parfois une proportion à s’autoflageller ou à manier la dérision : c’est plus une carapace pour prévenir les déceptions. C’est le message que les supporters ont pour leur club : « On a un beau club, on a un beau stade, si seulement on pouvait avoir un début de palmarès ou renouveler notre palmarès ». Dans le livre, je compare l’amour du Stade Rennais à une relation amoureuse : c’est dur de rester amoureux quand on a une relation platonique avec son conjoint. Si l’on n’a pas d’orgasme sportif, c’est compliqué d’être passionné. Et pourtant, cela fait 41 ans que l’on n’a pas eu d’orgasme à Rennes. On a eu des débuts d’orgasme sportif, mais si l’on en donnait un peu plus aux supporters, cela repartirait vraiment bien et il y aurait une vraie communion.

Le Stade Rennais aura aussi sûrement tout un travail à faire pour se rapprocher de ses supporters. On est à un moment où, entre le club et son public, il n’y a pas une cassure, mais on n’en est pas loin. On sent que le Stade Rennais a compris cela et va essayer de mettre en place des choses pour se rapprocher de son public. Il ne faut pas s’y tromper : pourquoi a-t-on une équipe de football dans une ville ? Pourquoi a-t-on un spectacle toutes les deux semaines ? Parce qu’il y a des gens qui s’intéressent à ce spectacle et viennent au stade. Le Stade Rennais existe parce qu’il y a des gens qui viennent, qui s’y intéressent et qui vivent de cette passion. Quand on entend dire que Jacques Delanoë pourrait arriver au conseil d’administration, ce n’est pas neutre : c’est un vrai supporter, qui a une vision pour son club. Je vois plutôt cela comme un signal assez fort. Quand les Féret, Costil, Danzé, Pajot se rendent au local des supporters après le dernier match à domicile, c’est se rapprocher, c’est donner une petite dose de passion à des gens qui en ont besoin, c’est leur dire : « On vous considère, vous n’êtes pas juste des gens qui remplissez le stade ». Il y a un échange, et c’est ce dont le Stade Rennais a besoin : retrouver une vraie communion avec son public. Sportivement, l’équipe tient plutôt la route, mais il y a un ras-le-bol qui s’est instauré. Le plus gros travail, c’est de rapprocher le club et ses supporters. On est à un moment où il faut prendre le bon virage, d’un côté comme de l’autre.

Lorsque le RCK a investi la Piverdière, un mot d’ordre revenait souvent : retrouver des joueurs de maillot, des joueurs qui incarnent des valeurs. Ils avaient cité Brinquin, Grégoire, Denis, des joueurs comme cela. Ils ont la sensation qu’aujourd’hui, on empile des joueurs – certes talentueux. Ils ont envie d’une alchimie entre des joueurs talentueux et des joueurs qui restent au club. Pas forcément des Bretons. André Ascencio, qui a été joueur de 1957 à 1967 et était pied-noir, me disait – car ce débat existait déjà il y a cinquante ans – que breton, on le devenait, et on le devenait parce que l’on jouait dix saison dans le club : c’était notre club. Aujourd’hui, ce n’est pas un problème spécifique au Stade Rennais, c’est celui du football en général : les joueurs restent deux ans, trois ans maximum. C’est ce que les supporters réclament : ils veulent pouvoir rêver avec des « show men », mais ils veulent aussi des joueurs comme Romain Danzé. Quand les supporters ont poussé en sa faveur, ce n’était pas un cas sportif, c’était plus un cas « éthique », en tant que dernier représentant de l’amour du maillot, d’un joueur de club. »

À l’inverse, quel regard portent les joueurs sur les supporters ?

B.K. : « De l’autre côté, les joueurs se disent que le public, le douzième homme, ne rugit peut-être pas assez fort à Rennes, qu’il n’a peut-être pas assez de poids sur une partie. Il n’y a que quelques fois où ils se sont sentis poussés dans une rencontre, comme contre l’Atlético où ils sont sortis du match en ayant été agréablement surpris par leur public. Je pense qu’ils ne connaissent pas vraiment bien leur public et ses spécificités, et Frédéric Antonetti non plus. Il faut essayer de comprendre pourquoi le public rennais est critique. Romain Danzé, par exemple, me disait qu’au moment de la finale de la Coupe de France, les joueurs ont vécu en huis clos. Ils ne savaient pas ce qu’il se passait autour de leur aventure. Quand ils sont arrivés au stade de France, qu’ils ont vu le stade plein, ils se sont dit « Wahou, c’est ça notre public ! ». Ils l’ont découvert. Ils ne comprennent peut-être pas qu’il y a autant de passion autour de ce club-là parce qu’il y a quelques siffleurs, et que l’on a un public assez exigeant et difficile. Il faut qu’ils se rendent compte qu’il y a un vrai public de fidèles. Ça, Romain Danzé le sait, car il connait ce club. Cela fait onze ans qu’il est là, c’était son club de cœur, donc il comprend peut-être mieux cela qu’un joueur qui arrive, qui ne connaît pas forcément le club et découvre que, même lorsque l’on gagne, on peut se faire siffler.

Par contre, le public rennais est un public relativement mesuré, dans les défaites comme dans les victoires. Ce n’est pas un public aussi volubile que le public marseillais : on ne va pas demander la destitution du capitaine au bout de trois défaites ; on ne va pas non plus les mettre sur un piédestal incroyable au bout de trois victoires. »

Les joueurs ressentent-ils vraiment l’influence du public ?

B.K. : « Le public fait partie du football. Antonetti sort souvent cette phrase : un public acquis à la cause, c’est 10 % de forces supplémentaires pour l’équipe. J’ai interrogé beaucoup d’anciens joueurs et de joueurs actuels du Stade Rennais pour savoir ce qu’ils ressentaient sur la pelouse. Mickaël Pagis, qui est peut-être le joueur le plus stoïque sur un terrain – on avait l’impression qu’aucune émotion ne le traversait et quand il marquait, il levait juste les bras au ciel –, me disait que le public a bien sûr un impact sur les prestations. Quand le public te siffle, ton pied tremble. Tu vas passer plus facilement la balle, tu vas tenter moins de choses. Les joueurs peuvent nous dire ce qu’ils veulent : « on se met dans une bulle », « on est imperméable à ce qui se passe autour de nous », mais ce n’est pas vrai. Ils voient et entendent tout ce qui se passe autour d’eux. Jouer dans une ambiance de feu ou se faire siffler, cela joue. Un autre joueur me disait que, contre l’Atlético Madrid, quand le public s’est mis à siffler l’arbitre parce qu’il n’avait pas donné de carton jaune, à siffler le gardien parce qu’il ne dégageait pas assez vite, cela leur enlevait de la pression, parce que c’est autant de choses que eux n’avaient pas besoin de faire sur le terrain. Ils n’ont plus besoin d’aller mettre la pression à l’arbitre, d’aller presser le joueur : le public s’en occupe. C’est un poids en moins, ils peuvent se concentrer sur leur jeu.

Il y a deux ou trois ans (le 11 septembre 2010, ndlr), lors d’un Rennes – Sochaux, alors qu’il ne restait que quelques minutes de jeu et que le score était de 1-1, le public s’est vraiment mis à soutenir son équipe. Tout le stade s’était mis à pousser. Et Rennes a marqué un but à la dernière seconde, sur un corner. Après le match, Dalmat m’a dit que, si le public n’avait pas poussé, peut-être qu’ils auraient lâché prise. Pendant trois minutes, tu donnes tout, tu as les gens qui sont derrière toi, tu es obligé. Cela les contraint aussi. Tous les joueurs que j’ai pu interviewer me le disent : le public, cela pèse. Danzé me disait que, lorsqu’ils marquent côté RCK, il y a ce petit truc en plus : il y a le RCK qui descend, ils s’échangent des regards, etc. Monterrubio raconte aussi comment, lorsqu’il est arrivé, il s’est fait siffler, et comment cela l’a transcendé. D’autres racontent aussi comment cela les a minés. »

Peut-on établir une typologie des supporters rennais ?

B.K. : « On dit souvent que le stade est le reflet de la société. Ce n’est pas tout à fait faux. On retrouve tout le monde au Stade Rennais, et il est dur de dresser un profil type. Même au sein du RCK, il n’y a pas « LE supporter ». Il y a de tout, de toutes les catégories sociales. C’est encore plus vrai dans le stade, où l’on retrouve tous les âges, tous les sexes, toutes les catégories socioprofessionnelles. Forcément, il n’y a pas la même ambiance dans les loges que dans le kop, où l’on est dans un esprit plus populaire et où l’on reste debout pour vivre le match comme ils le vivaient il y a encore 20 ans dans l’ancien stade. Entre le salon VIP, où tu as le champagne, les petits fours, les écrans de télévision pour voir le ralenti, et l’ambiance que tu as en tribune populaire, tu peux retrouver des gens qui se fréquentent dans la vie de tous les jours, mais ce n’est pas la même façon de supporter le Stade Rennais. Je pensais que c’était beaucoup plus cloisonné que cela, mais il y a des gens en tribune populaire qui pourraient très bien se retrouver en VIP, et des VIP qui n’hésitent pas à aller parfois à proximité du kop. Je prends l’exemple du patron de Sciences Po, qui a un abonnement juste au-dessus du kop. Il pourrait très bien aller en VIP, mais il va avec son fils au-dessus du kop pour avoir l’ambiance du stade. Dans le livre, il y a également un philosophe qui s’exprime, auteur d’un ouvrage sur le poids des tribunes et leurs messages, et dont le plaisir est de vivre le match de façon populaire : il chante, il vient pour cela. Il ne va pas en VIP car pour lui, le foot, ce n’est pas cela. La vision du supportérisme n’est pas la même quand on est en loge. C’est surtout à ce niveau là que je trouve une vraie différence dans le stade, même s’il est difficile de dresser un portrait-robot du supporter-type. »

"Supporters du Stade rennais" : le livre

Actuellement en cours de mise en page, "Supporters du Stade rennais" sortira en librairies le 13 octobre prochain, date du centenaire de l’inauguration du stade de la route de Lorient.
Fruit d’une enquête indépendante, cet ouvrage est soutenu par une maison d’édition rennaise, nouvellement créée pour l’occasion, "Les Éditions du coin de la rue".

Réalisées en toute transparence, les étapes de la conception du livre peuvent être suivies au jour le jour par plusieurs biais :
Un site internet
Une page Facebook
Un fil Twitter

Pour soutenir ce projet et réserver dès maintenant un exemplaire du livre, une opération de souscription a été lancée ce mardi. Les souscripteurs recevront leur exemplaire quelques jours avant la sortie officielle, et verront, en remerciement, leur nom figurer dans cet ouvrage.
Pour plus de renseignements cliquez ici

18 commentaires

  1. Palerider
    21 juin 2012 à 20h46

    eh oui ! c’est ça un vrai supporter....bel article.
    moi, supporter de l’ombre je vibre à chaque match, devant ma télé, en écoutant la radio ou en allant au stade (de moins en moins .... trop déçu).
    Mais Rennes à effectivement de bons supporters n’en déplaise à Anto... mais il faut aussi des résultats pour que le public réponde présent....

  2. XxXTheFoxXxX
    21 juin 2012 à 20h50

    superbe mots de monsieur Keltz, hâte d’avoir ce livre dans mes mains, C’est vraiment une bonne idée.

    L’analyse faites sur les supporters est très très réaliste, on ne peux pas le contester.

  3. le breton du 76
    21 juin 2012 à 22h51

    je vais également avoir du mal à analyser ça, même si j’aurais deux ou trois trucs à dire, des choses qu’il faudra vraiment dire comme par exemple le fait que Danzé, Pajot ou autre viennent au local après le match ce n’est que de la communication de la part du club rien de plus rien de moins.
    Le fait que Delanoe s’approche du club, outre le supporter que je ne reproche est qu’il est certainement il y a le publiciste et la personne proche des média qu’il est et qui me dérange parce que ça cache encore une fois de la communication pure et dure.
    Il faut à tout prix redorer le blason du stade rennais, et pour ça, on y incorpore tout et n’importe quoi et virant des gens qui ont vécu avec le stade rennais des histoires importantes pour eux, pour les supporters et pour les jeunes qu’ils encadraient.

  4. Glenn
    22 juin 2012 à 04h52

    Galette Saucisse Je t’aime
    Les supporters du stade rennais, trop souvent ils me font gerber. Il faudrait que l’on soit plus a fond derriere notre equipe et tous nos joueurs.
    Je comprends que l’on puisse les critiquer mais parfois c’est vraiment trop.
    Je me souviens de matchs a Nantes,... des que les nantais passaient la ligne du milieu, tous le stade criait ! A rennes on ne s’enflamme que lorsque l’on marque ! Il faut les pousser nos rennais !! Ils sont emotifs nos joueurs.
    Si on veut devenir un grand club, il faudrait que l’on ait de grands supporters, avec une attente, une envie et de grandes ambitions de notre part. Il faut pousser aussi quand on gagne 1 a 0. plutot que de s’enerver quand on se fait egaliser !!!
    J’aime la galette saucisse mais trop souvent je ne la digere pas bien !

  5. srfcforever1
    22 juin 2012 à 11h46

    Très bon article, mais j’ai du mal a croire que le public soit fidèle quand l’affleuence moyenne au stade est de 20000 spectateurs...
    Et puis, au niveau de l’ambiance ca laissa à désirer ! si on enlève galette saucisse et aux armes des chants du RCK il ne reste plus beaucoup de spectacle a admirer ! quoi que j’oublie la troisième chanson du RCK quand on entend les mouches voler, parfois durant 5 minutes a suivre !!
    Dans la joie ou la peine un public devrait etre toujour derrière son équipe, il est vrai que le spectacle doit venir du terrain mais s’il vous plait inventer, le RCK, innover vos chansons et que les bretons que nous sommes puissent s’y reconnaitre, car je n’y voit aucune identité rennaise dans les chansons existante !

  6. MARAUDEUR35
    22 juin 2012 à 12h18

    Au « breton du 76 » je ne te comprend pas : si les joueurs ne viennent pas voir les supporters tu va dire qu’ils sont trop distant qu’ils ce prennent pour des stars , là comme tu le dis , danzé pajot viennent au local ç’est de la com , il faut savoir sur quelle pied danser !
    Et meme si ç’est de la com , tout le monde ne le ferait pas .
    Autant tu as eu plusieurs analyses correct que là je ne te suit pas
    Mais ce n’est que mon avis
    Allez le stade

  7. Mattimeo
    22 juin 2012 à 14h44

    Le Breton du 76 :
    Complètement d’accord avec Maraudeur : tu trouverais à critiquer dans n’importe quelle condition.
    Et pour précision : c’est certainement une opération communication, mais dans ces cas-là, ce sont les joueurs qui se portent volontaires (on remarquera d’ailleurs que l’on retrouve toujours les mêmes joueurs dans ce genre d’opération : Costil, Danzé, Féret)
    Srfcforever : Faisant partie du RCK, je trouve que l’on a plein de chansons et que l’identité rennaise est toujours au coeur de celles-ci. Le problème c’est que à part « Galette Saucisse » et « Aux armes », elles ne portent pas autant. Maintenant, arrêtons de dire « le RCK doit faire ci, le RCK doit faire ça ». Le RCK est le seul animateur continuel du stade. Alors si vous voulez plus d’ambiance, c’est aux latérales de se bouger un peu.
    Concernant l’article, c’est vrai que parler de public fidèle m’a fait un peu sourciller mais dans l’ensemble, l’analyse est très intéressante. J’ai hâte de lire ce livre !

  8. Bobbyjame’s
    22 juin 2012 à 15h13

    Magnifique initiative, un ouvrage qui va faire date et rendre hommage aux dizaines de milliers de rennais venus sur les bords de la vilaine depuis un siècle assister aux rencontres des rouges et noirs, retrouver des amis, sortir en famille, se ballader à deux ou trois, échanger, manger un truc (quoi ?lol) boire un petit coup,...bref...vivre...un siècle de soutien à cette institution qu’est le Stade Rennais FC, dans cet écrin comme sur le terrain proche de moulin du comte il y a cent ans.
    Bravo encore !

  9. Sha-Sha-Sha...
    22 juin 2012 à 15h16

    J’espère qu’il est prévu d’en offrir un exemplaire dédicacé à Anto...!!! :)

  10. the miz
    22 juin 2012 à 17h06

    J’ai hâte d’acheter ce livre !
    Concernant l’ambiance,c’est clair qu’il n’y en a pas beaucoup mais je crois que c’est spécifique au Rennes d’aujourd’hui genre un bon public familiale notamment en latérale.
    Il faudrait qu’il y est plus de membres dans les 2 kops derrière les buts car c’et le nombre qui crée l’ambiance et quand tu vois les association style magic fans a Saint Etienne,winers a Marseille... c’est logiques qu’il y a 20 fois plus d’ambiance !
    Par contre je trouve qu’il y a 15,20 ans l’ambiance du stade était un peu mieux,la mordelle en place debout ça avait de la gueule.
    Je me souviens des soirées froide d’hiver ou on n’était seulement assis avant le début du match un programme(a l’époque en noir et blanc) sous les fesses,il fallait mieux encore être debout pour le match,ah ah !

  11. christo3516
    22 juin 2012 à 19h40

    Super article ! j’espère que le coach aura l’occasion d’y jeter un oeil. c’est très intéressant de connaitre les impression des joueurs sur nous, leur public. comme cette annecdote sur la finale de 2009.

  12. srfcforever1
    22 juin 2012 à 22h01

    mattiméo tu as raison sur le fait que les tribune latérales ne suivent pas le mouvement orchestré par le RCK, mai comment explique tu ces moment d’absence totale d’animation lors de certain match et/ou rennes mène au score !?
    et il est vrai qu’un kop d’une équivalensce identique a celle du RCK apporterai beaucou plus d’ambiance et enflammerai le stade.
    mais pour finir ce sont les titre qui permettent a un stade de et aux supporters de s’enflammer.

  13. le breton du 76
    23 juin 2012 à 15h54

    @maraudeur et mattimeo, je n’ai jamais repprocher aux joueurs de ne pas venir aux locaux des clubs de supporters où alors allez me le chercher et retrouver. A la limite, et personnellement ça ne me dérangerais pas qu’il ne vienne pas ; mais le stade rennais et le foot pro français en général et le stade rennais en particulier veulent tellement redorer son blason (et surtout les dernières semaines du championnat) que moi ça ne m’étonne encore une fois pas.
    Alors on envoie des danzé, pajot & co, bref des gentils soldats du contingents parce que ce sont les seuls qui seront bien vus de la part des gentils supporters, que certains peuvent être, parce qu’ils sont à votre écoute mais ça s’arrête là.
    Même l’équipe de France sens le foutage de figure (pour rester polis) à plein nez.
    Autant j’ai pas de mal à croire que le public du stade rennais est fidèle, autant il y a deux ou trois propos qui me dérangent surtout sur les actions faites soit disant du propre chef des joueurs après certains matchs.

  14. Mattimeo
    23 juin 2012 à 18h58

    Srfc forever :
    Je ne trouve pas qu’il y a tant de moments vides d’ambiance (personnellement j’ai l’impression de crier à longueur de temps mais bon...) mais c’est certain que l’intensité dans les chants n’est pas toujours la même. Maintenant, si les latérales suivaient, on serait pas obligé de s’égosiller sans arrêt et donc on pourrait chanter un peu plus longtemps sans trop se bousiller les cordes vocales.
    Tout à fait d’accord avec toi sur la nécessité d’un autre Kop. Mais qui pour y aller ??? Les UK ont bien du mal à investir l’ensemble de leur tribune alors que leur tribune est la moins chère avec la Tribune Mordelles...
    Aider les groupes de supporters, c’est bien, mais même à des tarifs préférentiels, les gens préfèrent rester assis tout le match et sans trop de bruit (je ne critique pas, chacun son truc, je fais juste un constat)
    Le Breton du 76
    Ok pour l’explication. Mais vouloir redorer le blason du club, que ce soit artificiel ou pas (moi je ne le pense pas mais libre à toi de penser comme ça), ça reste de bonnes intentions. Comme le disait Maraudeur, s’ils ne le faisaient pas, tu le leur reprocherais, non ?

  15. le breton du 76
    24 juin 2012 à 19h16

    @mattiméo redorer le blason c’est bien quand il est terni, logique. Moi ce que je retiens c’est ce qui se passe sur le terrain pas en dehors. Je m’en fou pertinemment que X ou Y vient voir les supporters après le match ; ça sert juste à rassurer des gens qui ont besoin de l’être ou d’être écouté.
    Et après la défaite contre Quevilly, il fallait absolument le faire et par n’importe quel moyen d’où l’entré à foison de la communication dans le club au quotidien comme à chaque week-end, des séances de dédicaces, aux changements annoncés, mais qui tardent toujours à arriver, en passant par les visites aux locaux des kops.

  16. 25 juin 2012 à 14h22

    Bonjour à tous !
    Et oui, l’ambiance en tribuns est mauvaise bau Stade rennais !
    Quand on regarde un match sur Canal ou ailleurs, on entend plus les supporters adverses !
    Les spectateurs poussent de manière très sporadique..
    Les rennnais vont voir un match comme si ils allaient au ciné ou au théatre...
    Bonne journée à tous !!

  17. sangetor
    24 juin 2013 à 18h04

    Bonjour amis rennais,
    La rumeur court qu’ Antonnetti débarque à Lens comme entraineur !
    Que vaut-il ?
    A quoi s’attendre avec lui ?
    Merci d’avance

  18. memmaimapod1989
    4 juillet 2013 à 02h17

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