Deux jours après le match nul du Stade rennais à Toulouse (2-2), Frédéric Antonetti est revenu en conférence de presse sur sa situation personnelle, plutôt fragile compte tenu du début de saison de son équipe (quatre défaites, un match nul et une victoire). « Je suis dans une situation délicate », admet l’entraîneur du club breton. « Je ne pensais pas qu’on puisse m’attaquer sur certains points. Sur les résultats, c’est normal. Mais sur d’autres aspects, je prends note. Que l’actionnaire ne soit pas content est tout à fait logique compte tenu des résultats et des moyens du club. La réponse des joueurs ne doit pas être sur un match mais sur la continuité », ajoute le technicien corse à la veille de la réception de Nancy en seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue.
Hier déjà, dans le quotidien L’Équipe, Antonetti s’était fendu d’une sortie plutôt énigmatique. « Je n’aime pas la méchanceté, les gens qui analysent à tort et à travers. Je sais que certains veulent ma tête. Je vacille et certains veulent m’enfoncer. Les difficultés viennent de loin, je n’ai pas été costaud pour arrêter tout ça », avait expliqué l’entraîneur du Stade rennais.
Frédéric Antonetti a également justifié sa décision de se priver volontairement de Yann M’vila samedi soir en le laissant sur le banc, une première en Ligue 1 depuis le 14 février 2010 et une défaite 1 à 0 à Auxerre. Le milieu de terrain avait ensuite enchaîné 94 titularisations sur 95 possibles, manquant un match sur suspension. « Ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on met Yann M’vila remplaçant. Tout le monde doit se remettre en question. Yann est un de nos meilleurs joueurs. Il faut le remettre en selle ».