À l’occasion d’un portrait qui lui était consacré, paru hier samedi dans les colonnes de L’Équipe, Frédéric Antonetti évoquait son parcours d’entraîneur et son image, mais livrait également quelques clés concernant son avenir.
Arrivé à Rennes en juin 2009, l’entraîneur corse bouclera d’ici quelques mois sa quatrième saison à la tête des Rouge et noir. De l’inédit depuis la période Keruzoré (1987-1991). En fin de contrat en juin prochain, le technicien corse pourrait donc quitter le club, plutôt que d’entamer une cinquième année en Bretagne. Bruno Valencony, l’entraîneur des gardiens de l’OGC Nice (qui officiait déjà du temps d’Antonetti sur la Côte d’Azur) se souvient que « quand il est parti de Nice, il disait qu’au bout de quatre ans, un entraîneur est souvent rattrapé par un trop-plein ».
Une affirmation que l’entraîneur rennais corrige aujourd’hui : « Ce n’est pas quatre ans, explique-t-il. C’est sentir le moment où on n’apporte plus rien. À Rennes, ça aurait pu être cette année, certains l’ont pensé. La question se pose aujourd’hui, oui... Je pense qu’il faut attendre la fin de la saison. Si ça se termine comme les deux dernières, il faut partir. Si elle se termine bien, peut-être qu’il faut partir aussi, mais on peut rester ».
Une réponse en forme de queue de poisson, mais qui pourrait donc présager d’un départ, quelle que soit l’issue du championnat et de la finale de la Coupe de la Ligue...