Neuf joueurs sur vingt-quatre victimes de problèmes musculaires. C’est le constat que fait Ouest-France, ce vendredi. "C’est anormal, et c’est la première fois que ça m’arrive à ce niveau", explique Frédéric Antonetti dans les colonnes du quotidien. "Nous avons eu une réflexion avec le staff médical et technique pour essayer de comprendre."
L’entraîneur rennais explique avoir "poussé un peu la machine début janvier" pour donner à son équipe "un style actif et dynamique" afin de préparer "ce qui [les] attend".
Autre explication avancée par le technicien : "nous avons un grand nombre de joueurs avec un profil de sprinters, doté d’une force musculaire explosive. C’est un choix que nous avons assumé car l’an dernier, on explosait face aux grosses équipes. Avec les joueurs que l’on peut qualifier d’endurant, comme Danzé, Lemoine, Leroy, on a moins de problèmes musculaires car ils ont une aptitude à multiplier les efforts."
L’entraîneur évoque également les conditions de jeu ("des terrains gras et lourds") et l’hygiène de vie des joueurs ("ce que l’on appelle la préparation invisible").
Frédéric Antonetti a ainsi décidé d’assouplir les séances d’entraînement après les matchs de championnat "intensifs et difficiles".