Stade Rennais Online

M’Vila et « l’affaire de la montre »

6 mars 2012 à 13h05

Certaines vérités méritent d’être rétablies. C’est en tout cas ce que souhaite Yann M’Vila, dérobé d’une montre d’une valeur estimée à 14.000 euros et de l’ensemble de ses affaires personnelles (ordinateur, argent, téléphone mobile...), au cours d’une soirée faisant suite à un match amical de l’équipe de France, en août dernier, contre le Chili (1-1) à Montpellier.
Une histoire qui avait fait grand bruit il y a quelques mois, d’autant plus que Frédéric Antonetti avait remis en cause le fonctionnement de l’encadrement de l’équipe de France. L’entraîneur stadiste et Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus, s’étaient épanchés sur le sujet, par voie de presse interposée.

Initialement prévu en décembre dernier, le procès se déroulera aujourd’hui au tribunal correctionnel de Montpellier sans la présence du milieu de terrain rennais, resté à Rennes mais qui sera représenté par Maitre Thierry Fillon. Dans les colonnes du Midi Libre, l’avocat a relaté la version des faits de son client, tout comme les intentions de la défense envers les deux jeunes filles incriminées, pourtant conviées par l’international français à passer la soirée avec lui et un de ses amis. « Nous ne réclamons qu’un euro de dommages et intérêts. Il ne s’agit pas d’accabler les prévenues mais de rétablir certaines vérités : ils ont rencontré ces jeunes femmes qu’ils n’ont pas prises pour des prostituées, M’Vila n’a eu aucune relation sexuelle, il s’est endormi très vite et à son réveil les affaires avaient été volées. »