On peut être un club professionnel, ayant à sa tête un actionnaire fort, générer des profits, et ne pas savoir faire preuve de philanthropie. La preuve avec la « décision assumée » de Pierre Dréossi de ne pas laisser l’intégralité de la recette de la demi-finale de Coupe de France à Quevilly.
Dans son édition du jour, L’Équipe certifie que le Stade Rennais a confirmé ses intentions en ne laissant pas sa part au club amateur, allant ainsi à l’encontre de la coutume habituelle, qui veut que le « gros » fasse preuve de générosité envers le « petit ». « Nous l’avons fait, c’est vrai avec des clubs amateurs, mais ce n’est pas faire injure à Quevilly de dire que ce n’est pas un petit club amateur, se justifiait le manager général en début de semaine, alors que Quevilly évolue en National et que ses joueurs sont seulement titulaires de contrats fédéraux. Et notre part de recettes correspond environ à 100.000 €, c’est beaucoup d’argent. » Et ça l’est encore plus pour Quevilly qui, par cette décision, se voit priver d’un cinquième de son budget.
Pour rappel, en dépit de son élimination contre Quevilly au tour précédent, Marseille avait décidé de laisser sa part de recette.