Près d’une décennie. C’est la période durant laquelle Kim Källström a foulé les pelouses du championnat de France. Arrivé au Stade rennais durant les premiers jours de janvier 2004, l’international suédois quitte l’Olympique lyonnais cet été. Sous réserve de satisfaire à la visite médicale, il va s’engager avec le Spartak Moscou.
Une nouvelle confirmée en fin d’après-midi par le club russe sur son site internet, et qui doit satisfaire Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, qui souhaitait ardemment voir Källström quitter le Rhône. Irréprochable durant les six saisons qu’il a passé à Lyon, malgré des changements de poste permanents sur le terrain (au milieu comme en défense), ce n’est pas son comportement ou ses performances qui posaient souci au dirigeant lyonnais. Mais plutôt son salaire, l’un des plus élevés de l’effectif rhôdanien, à l’heure où la tendance est aux économies, faute de Ligue des champions.
En 2006, Kim Källström avait quitté le Stade rennais pour l’OL, après deux saisons et demie lors desquelles il avait charmé le public du stade de la route de Lorient par son sens du jeu et quelques buts spectaculaires. Près de cent matchs disputés et une marque indélébile dans les mémoires rouges et noires.
À Lyon, s’il n’a jamais été la star de l’effectif des Gones, il s’est imposé comme un métronome, un joueur indispensable au collectif, l’un des plus réguliers en tout cas, disputant quasiment toujours ses cinquante matchs par saison. Pas suffisant pour recevoir l’hommage de Jean-Michel Aulas, lequel avait déclaré, pour le pousser à partir, avoir « vu un très bon Källström avec la Suède à l’Euro » mais n’avoir « pas vu le même avec [Lyon] la saison dernière ».