Laissé volontairement de côté depuis la fin de l’automne, Stéphane Dalmat vit sa deuxième et dernière saison rennaise dans l’anonymat. La « pire » saison de sa carrière, affirme-t-il dans une interview accordée à France Football.
« Aujourd’hui, j’aide les jeunes, je discute, mais ça s’arrête là ». Voila le contenu de ce que Dalmat apporte depuis plusieurs mois au Stade rennais. Des entraînements, mais la certitude de ne pas jouer le week-end. Une routine qui prendra fin dans un mois, ce qui laisse au milieu de terrain le temps de « préparer [son] déménagement ».
Rétrospectivement, Dalmat affirme considérer le Stade rennais comme "le" club où il n’aurait pas dû signer, lui qui en a connu onze durant sa carrière professionnelle. « Ça ne s’est pas passé comme je l’espérais, argumente-t-il. J’avais très envie de relever ce challenge. Je suis venu, j’ai essayé, mais ça n’a pas marché. Beaucoup de personnes (de son entourage, ndlr) m’avaient pourtant conseillé de ne pas y aller ».
En cause, le manque de soutien au sein même du club. « J’ai vite senti que je n’étais pas le bienvenu, continue l’ancien sochalien. J’avais entendu : "Pourquoi le faire venir ? Ça ne sert à rien... ce n’est pas un joueur qu’il faut ici". Quand vous débarquez et que vous entendez ça, c’est dur... »
La tête ailleurs, Dalmat, qui affirme avoir refusé des propositions venues de Chine et de deuxième division anglaise en janvier, aspire désormais à « jouer et à prendre du plaisir » dans un club qu’il ne situe pas encore. Mais il n’exclue pas non plus de prendre sa retraite si aucune perspective ne se dégage. « S’il faut arrêter, j’arrêterai. Aucun problème », assure-t-il.