Alors que l’on pensait que l’arrivée de Mevlüt Erding allait le reléguer en troisième position dans la hiérarchie des attaquants axiaux, Youssouf Hadji s’incruste pour le moment entre le Turc et Victor Hugo Montaño, déjouant ainsi tous les pronostics. « Tant que la concurrence est saine, ça ne me pose pas de problème. On le sent aux entraînements. L’équipe des remplaçants rivalise avec l’équipe des titulaires. On a un super banc. Il n’y a que comme ça que l’on peut faire avancer les choses. Ça tire l’équipe vers le haut. La fin de championnat se jouera sur l’état d’esprit. »
Cinq ans après son premier départ de Rennes, Youssouf Hadji est parfaitement bien placé pour estimer que « le club a progressé. Il y a plus d’exigences. Forcément, on nous demande d’être performant le plus souvent possible. »
En délivrant une passe décisive à Jonathan Pitroipa puis en trompant Fabien Audard à Lorient (2-0), le week-end dernier, Youssouf Hadji a mis fin à plus de trois mois de disette depuis sa dernière réalisation face à Évian-Thonon-Gaillard (3-2), le 26 novembre dernier. « Pour mon retour à la compétition, j’ai discuté avec le coach avant la réception de Lille. Il m’a laissé le choix d’intégrer le groupe ou de jouer avec la réserve. J’ai estimé que j’avais besoin de retrouver le rythme. Cela faisait un mois que je n’avais pas joué. Ça m’a fait énormément de bien. J’ai bien fait de ne pas lâcher », souffle celui qui avait joué une grosse heure contre la réserve lavalloise. Passeur sur le douzième but d’Abdoulaye Sané, il avait cédé sa place à son compatriote Yacine Qasmi.