Lourdement attaqué par Waldemar Kita, Landry Chauvin a répliqué, ce vendredi, par l’intermédiaire d’une interview accordée à France Football. L’ancien éducateur qualifie les propos de son président de « dégueulasses », estimant « ne pas mériter cela ».
Interloqué, le Mayennais souligne son incompréhensions face aux attaques de l’homme d’affaires franco-polonais. « Il me taille et, après, il dit que l’on va continuer à travailler ensemble. Si l’on estime que je peux encore entraîner le FC Nantes, pourquoi déblatérer autant sur mon compte, alors ? S’il considère que je suis un si mauvais entraîneur, il n’a qu’à me virer... ». Pour autant, Chauvin affirme vouloir continuer à mener à bien sa mission. « Je veux continuer à travailler ici, moi ! Je n’attends pas d’être viré pour prendre un chèque, je ne suis pas un opportuniste ».
L’entraîneur nantais, qui compare l’attitude de son président à du « harcèlement », rejette aussi au passage ses accusations d’incompétence. « Je ne supporte pas qu’il mette en doute mon intégrité professionnelle, explique Landry Chauvin. Ça dépasse le cadre employeur - employé. Il ne faut pas inverser les rôles. Ce que je ne digère pas, c’est de passer pour le méchant ».
Bref, une semaine après la fin du championnat, la guerre Chauvin - Kita est bel et bien déclarée au FC Nantes. Une bataille qui pourrait bien se déplacer sur le terrain judiciaire. Selon Ouest-France, l’avocat de l’UNECATEF, le syndicat des entraîneurs, s’est saisi du dossier, et pourrait enclencher une procédure à l’encontre de Waldemar Kita pour ses propos dans la presse.