Habitué aux sorties médiatiques fracassantes, Jérôme Leroy s’en était pris il y a un mois et demi à Bernard Casoni, son ancien entraîneur à Évian Thonon-Gaillard, remplacé début janvier par Pablo Correa (voir précédemment).
Pêle-mêle, l’ancien meneur de jeu rennais s’en était pris aux schémas tactiques de Casoni, lequel l’avait écarté au profit d’une organisation avec « deux lignes de quatre » au jeu trop défensif, ainsi qu’à une « marge de progression » sous-exploitée dans l’effectif savoyard.
« Un gars comme Poulsen a fait progresser les joueurs dès qu’il est arrivé. Que Leroy se demande pourquoi lui n’y arrive pas ! », jugeait, cinglant, Bernard Casoni dans les colonnes de L’Équipe hier dimanche. Le technicien se défend également d’être catalogué comme « défensif » : « Tout est une question d’équilibre, argumente-t-il. Leroy est dans son monde. Moi, j’ai une équipe à faire tourner, lui ne tient compte que de lui. Ça ne m’empêche pas de penser qu’il reste un joueur talentueux, atypique ».
Sous la direction de Casoni, Jérôme Leroy aura finalement plus joué (12 matchs de L1, dont 9 comme titulaire) qu’avec Correa (6 matchs de L1, dont 2 comme titulaire).