Stade Rennais Online

Laurent Huard : « Le club fait en sorte que le groupe Espoirs vive proche des pros »

Steven, Tommaso 11 mars 2014 à 09h06 12 commentaires

Entretien, première partie. Responsable du groupe Espoirs au Stade rennais, Laurent Huard revient dans un entretien accordé à Stade Rennais Online sur le parcours de son équipe en CFA2, sur la Coupe Gambardella (Rennes reçoit Quevilly dimanche en 8es de finale), ainsi que sur son rôle par rapport au groupe professionnel.

Stade Rennais Online : Êtes-vous satisfait de la saison en cours, et quels sont les points à améliorer ?

Laurent Huard : « Je suis satisfait, comme je l’avais déjà dit à l’occasion d’un précédent bilan, satisfait surtout parce que ce n’est pas évident pour les réserves professionnelles car le calendrier est entrecoupé tous les quinze jours par la Coupe de France, ce qui est un peu frustrant parfois. En termes de contenu, de performance, c’est bien. On avait encore quelques difficultés sur des matchs à l’extérieur contre des clubs amateurs où on subissait un peu l’impact adverse, mais là on est en train de corriger ça sur la poule retour en revenant avec deux matchs nuls de l’extérieur sur des bonnes performances. Plutôt satisfait donc.

On a vraiment un bon groupe de travail, un groupe uni, pas forcément avec de grosses individualités mais vraiment un collectif et une osmose qui se créent. À l’intérieur tout le monde s’intègre, les jeunes pros qui reviennent régulièrement ou même les plus vieux. Ce week-end [NDLR : il y a deux semaines], on a eu Nélson Oliveira qui a super bien joué le coup, qui reste un jeune joueur. On se rend compte qu’il traîne plus avec les jeunes du groupe qu’avec Sylvain Armand ou Romain Danzé. »

En plus l’équipe change souvent, entre les joueurs qui redescendent du groupe pro et ceux qui partent jouer en Gambardella.

« Oui, ça change très souvent ! Je pense que si on regarde, on a dû rarement avoir le même onze. Mais quand on a des joueurs qui viennent pour l’équipe, qui sont prêts à échanger leur place, la base est bonne. Après si on veut rentrer dans les détails, les relations entre partenaires, tout ça reste annexe. Si la base est bonne et si les joueurs ont envie de jouer ensemble, répondent à ce qu’on leur demande alors il n’y a pas de problème. Ce n’est pas une excuse non plus. C’est le rôle de la réserve de permettre à tout le monde d’avancer, de donner du temps de jeu : aux plus jeunes pour leur permettre de faire quelques matchs en CFA2, aux plus vieux qui sont en fin de formation qui doivent prouver quelque chose, et aux jeunes pros qui sont là pour se relancer, revenir à la compétition. »

« Le niveau en CFA a augmenté »

L’équipe pro s’est un peu renforcée au mercato, est-ce que cela ne va pas entraîner des changements pour la réserve ?

« Oui mais en même temps il y a la Gambardella aussi qui est partie. Tout le monde est concerné et les plus jeunes mordent dans la Gambardella. Malgré l’effectif qui a augmenté tout le monde est concerné par les compétitions, et c’est ça qui est important pour ces jeunes joueurs, de façon à ne pas se sentir de côté. C’est le principal. »

En plus, les jeunes joueurs qui redescendent, comme par exemple Adrien Hunou ou Wesley Saïd, ne sont pas encore très expérimentés.

« Oui, ce sont de jeunes joueurs. Il ne faut pas se cacher, au départ, Adrien Hunou, Cédric Hountondji, Tiémoué Bakayoko ou Steven Moreira auraient pu faire leur deuxième saison avec la CFA2 et s’entraîner de temps en temps avec les pros. Mais là ça a été plus vite : tant mieux pour eux, mais parfois c’est important aussi de jouer et de reprendre avec la réserve. »

En CFA2, le haut du tableau est très serré : est-ce que vous avez les moyens de jouer la montée et est-ce un objectif ?

« On reste compétiteurs, on reste sur le contenu. On aborde tous les matchs en se donnant les moyens de les gagner. Après il n’y a pas d’objectif de résultat, plutôt des objectifs de contenu, de progression. Et si on fait ça c’est sûr qu’on se rapproche du haut de tableau. Mais on n’a aucune contrainte de monter ou autre, la seule contrainte serait de se maintenir. »

Quelles sont les différences le niveau CFA et le niveau CFA2 pour une réserve professionnelle ?

« Par expérience, parce qu’on l’a subi il y a quelques années, et parce qu’il y a eu une hécatombe parmi les réserves pros l’an dernier, ce n’est plus possible de jouer avec seulement des jeunes joueurs aujourd’hui en CFA. Lyon arrive encore à le faire, car ils ont chaque fois de très bonnes générations. Il y a Paris aussi, j’ai échangé avec leur entraîneur, ils ont des joueurs de 25 ans et même un arrière gauche de 29 ans. Les clubs pros qui y arrivent ont toujours deux ou trois joueurs de 25 ans pour encadrer les jeunes, et ici on ne le fera pas.

De plus le niveau en CFA a augmenté. Il y a de plus en plus de centres de formation, car la Fédération a obligé tous les clubs pros à avoir un centre de formation, du coup tous les joueurs ne passent pas au niveau professionnel, donc à 22-23 ans ils sont dans des clubs de CFA et il faut bien gagner son pain, et ils ont encore espoir d’aller vers le haut niveau en passant par un autre parcours... Ce n’était pas le cas quand on était en CFA il y a encore 6-7 ans, on rencontrait plutôt des anciens pros qui à 30 ans voulaient finir leur carrière tranquillement. Là on a de « jeunes anciens pros » qui ont encore faim et qui n’ont pas envie de se faire manger par des petits jeunes de 18 ans, d’autant qu’eux aussi sont passés par là. Du coup le rapport de force s’est un peu inversé et c’est compliqué. Si on a la possibilité d’y aller pourquoi pas mais on ne le cherche pas. »

On va parler de la Gambardella : avec la victoire à Paris ça fait un gros concurrent en moins, est-ce que la coupe devient un objectif prioritaire ?

« Comme je le disais on est des compétiteurs, dès lors qu’on s’engage dans une compétition c’est pour aller le plus loin possible. Il ne faut pas se précipiter et mettre la charrue avant les bœufs, donc d’abord bien préparer les matchs, les jouer comme on entend les jouer, ce qui a pu être fait sur les précédents tours. On est restés bien structurés, vraiment des matchs où on commence à monter en régime, à trouver les relations entre les joueurs. Et puis ils commencent à en parler entre eux, à parler coupe. Mais cela reste une coupe, donc c’est dur de faire des projets, ça reste aléatoire, ça dépend du tirage etc... Paris c’était compliqué, ç’aurait pu être un jour où on était un peu moins bien, on fait une bonne sortie, le match qu’on voulait, presque le match parfait. La coupe on la joue pour aller au bout. »

« Parfois Philippe Montanier a besoin d’un joueur, ou alors c’est moi qui lui propose, et qui suis amené à le conseiller »

Maintenant Rennes va faire figure de favori par rapport aux autres équipes...

« Oui c’est le piège, on se retrouve un peu dans la position de Paris au précédent tour qui était favori, et nous on était prêt à saisir l’opportunité, et voilà... Ça va être la même chose qui va nous attendre. »

En plus cela nous est déjà arrivé d’autres fois d’être favori contre Quevilly !

« Oui, ça nous est déjà arrivé. Il ne va pas falloir se relâcher car ce n’est pas un club qui nous réussit au niveau de Rennes. En plus ils ont gagné à Lille le tour d’avant, et ils restent sur quatorze matchs sans défaite dans leur poule en championnat national. Ça place le calibre de cette équipe, qui est cinquième ou sixième dans son groupe. C’est sérieux. »

Est-ce que vous avez un rôle à jouer dans la désignation des contrats professionnels ?

« Oui, c’est un échange permanent. En fait le club est organisé pour que nous, les responsables du groupe Espoirs, et la formation, qui connaissons mieux les jeunes, on donne notre avis. Si on croit vraiment en quelqu’un et en son potentiel on pousse au maximum jusqu’au bout pour ce qu’on pense être bon pour le jeune et le club. »

Quelles sont les relations avec l’entraîneur Philippe Montanier, et est-ce que cela a changé par rapport à avant avec Frédéric Antonetti ?

« Le club déjà fait en sorte que le groupe Espoirs vive proche des pros, de façon à ce qu’on ait une relation quotidienne. D’ailleurs nos bureaux sont adjacents, on peut parler des joueurs. Encore plus avec Philippe [Montanier] parce que quand il est arrivé il y avait tous ces jeunes joueurs qu’il a voulu voir, connaître, donc obligatoirement pour accélérer le processus il y avait aussi des échanges. La différence avec Frédéric Antonetti, c’est que lui a « subi » les générations 1991-1992 qui n’étaient pas bonnes. Après au début avec la génération 1993, qui était meilleure, il a vu qu’il y avait des bons jeunes et il a repris la politique du club en les faisant jouer. Il a vu ce que faisaient Dimitri [Foulquier], Abdoulaye [Doucouré] et Axel [Ngando] et il les a fait jouer. Puis on est arrivés sur la génération 1994 qui avait certains potentiels qui pouvaient se montrer au grand jour, et cela a été le cas assez rapidement. »

Quel est exactement votre rôle par rapport au staff professionnel ?

« Je suis responsable du groupe Espoirs, le groupe professionnel est lui sous la responsabilité de Philippe Montanier et Michel Troin. Après il y a des passerelles, notamment les week-end où il y a des joueurs qui peuvent venir s’entraîner avec nous, ou jouer avec nous. Donc on a ce rôle de passerelle. Au quotidien, le groupe professionnel, c’est Philippe Montanier et Michel Troin, et on est plutôt dans l’échange sur les joueurs, les informations... Parfois sur tel ou tel poste Philippe Montanier a besoin d’un joueur, ou alors c’est moi qui lui propose, et qui suis amené à le conseiller là-dessus. »

« On a subi les générations 1991-1992 sur des questions d’état d’esprit »

Ce rôle de passerelle, on le trouve aussi par rapport au centre de formation ?

« On est en relation quotidienne avec Yannick Menu et Julien Stephan. Avec Julien [Stephan] et les U18 et U19, on se retrouve tous les matins, on s’entraîne tous ensemble sur le terrain : groupe Espoirs et les générations 95, 96 et certains 97 aussi. On s’entraîne ensemble finalement sur quatre générations en même temps, avec quatre éducateurs, Julien Stéphan, Fabien Bardet, Mickaël Pagis et moi pour entourer ce groupe. Après il y a aussi un échange avec Yannick Menu, comme on disait sur les contrats pros, mais sur les contrats stagiaires pour savoir qui, parmi les jeunes, va continuer avec nous et qui va s’arrêter. C’est donc un échange quotidien là aussi sauf que là, en plus, sur le terrain, on partage les séances ensemble. »

Il y a eu deux très bonnes générations 1993 et 1994, que pouvez vous nous dire sur les générations à venir qui sont aujourd’hui au centre de formation ?

« Des bonnes équipes on en a toujours... Mais oui on a de bons joueurs aussi. On a subi les générations 1991-1992 sur des questions d’état d’esprit. Là on retrouve des joueurs avec des valeurs, qui pensent collectif, qui ne sont pas dans l’individualisme. Là dessus on aura des joueurs qui vont arriver, chacun avec son parcours. Certains mettront peut-être un petit peu plus de temps, d’autres vont apparaître plus vite. Sur les générations qui arrivent je n’ai pas de souci pour le club quant à la politique dans laquelle il s’est engagé. Ça va continuer à bien fonctionner. »

Remerciements : À Laurent Huard pour son accueil et sa disponibilité, à Morgane et Gwen du Stade Rennais Football Club pour leur relai efficace.

Auteurs : Steven et François.

Retrouvez dans la semaine sur Stade Rennais Online la deuxième partie de l’entretien avec Laurent Huard.

12 commentaires

  1. l"étoile
    11 mars 2014 à 10h19

    Laurent, je t’aimais tant lorsque tu étais joueur
    Mais je n’ai meme pas lu l’article :
    « Des mots toujours des mots »
    en attendant
    « Des maux, rien que des maux »

    Samedi, nous sommes 17 ème (mes prévisions depuis le mois d’aout) et on y restera calés en attendant le mois d’aout prochain
    Punaise ca va etre dur de rejoindre la route de Lorient jusqu’au début mai

  2. Louis G
    11 mars 2014 à 13h58

    A la lecture de cet article nous sommes maintenant fixés...l’objectif du Stade Rennais est de rester en CFA2 !...comme la peur de se retrouver en DH n’est plus à l’ordre du jour on peut penser logiquement qu’il n’y aura aucun effort de fait pour terminer 1er bien au contraire !!...

  3. Bibi peau de chien
    11 mars 2014 à 14h48

    N ’ avoir comme objectif que celui de ne pas descendre , n’est - ce pas à l’image générale , l ’ aveu d ’ un manque d’ambition dans lequel baigne malheureusement TOUT le Club .
    Ce n’est pas très motivant ; pour ma part j ’aurais tendance à penser que pour les joueurs , évoluer en CFA serait une meilleure préparation pour les joutes du haut niveau .
    Peut - être que je me trompe , mais çà me semble logique !

  4. foot panache
    11 mars 2014 à 16h29

    Bon discours de Laurent Huard, et comme pour Philippe Montanier avec le groupe Pro, on espère que tous ces bons espoirs vont vite se concrétiser dans les résultats :-)

  5. 11 mars 2014 à 23h13

    Vous en faites exprès les gars ou quoi ??? Il explique pourquoi ce ne serait pas plus mal de ne pas monter.. Je ne suis pas sûr que de se prendre des branlées tous les week ends soit plus formateur que de jouer les premiers rôles en CFA2...
    matt

  6. thabor35
    12 mars 2014 à 10h22

    Propos pépère, ou est l’ambition ? Image de notre club. L’apport de nombreux joueurs de l’équipe pro ne change rien. Le mal de Rennes a gagné toutes les couches de notre club.

  7. Mattimeo
    12 mars 2014 à 12h11

    Ce que dit Laurent Huard n’est pas bête. Et c’est d’ailleurs constaté de plus en plus pendant les matches de coupe de France : les clubs de CFA sont composés de jeunes recalés des centres de formation et de joueurs expérimentés. Il est très difficile de battre des équipes comme ça avec une équipe exclusivement composée de jeunes très inexpérimentés.
    Et puis, faut-il vous rappeler que la finalité des équipes réserves n’est pas de gagner le championnat de CFA2 (vous me direz, au moins ça nous fera un titre...) mais d’alimenter l’équipe A. Envoyer au casse-pipe les jeunes joueurs n’est alors pas forcément la solution... Mais ce qui est vrai, c’est que beaucoup de centres de formation ont encore une équipe en CFA, Rennes fait (un peu) tâche à cet égard. Mais ça ne nous empêche pas de rester un des meilleurs centres de formation ! Ici, il ne s’agit pas d’un manque d’ambition, mais d’objectifs clairs : faire évoluer les jeunes joueurs. Si l’objectif du club était de gagner la CFA2, alors là oui, je parlerais de manque d’ambitions... La priorité doit rester d’alimenter l’équipe A. Et si on monte tant mieux. Mais si c’est pour faire comme il y a deux ans, ou il suffit d’une mauvaise « fournée » pour redescendre en CFA2, peut-être que ce n’est pas la peine.

  8. galettes saucisses
    12 mars 2014 à 14h19

    quand on a un centre de formation , qui est un des meilleurs de france ,sinon le meilleur ,en tout cas il l’a été pendant de nombreuses annéés , et avoir une équipe reserve en CFA 2 ,c’est pas terrible terrible . Regardez les nantais ,qui n’ont plus le droit de recruter , vont rester en ligue 1 , grace en partie a leurs jeunes qui jouent en CFA ( 4eme) .Il y a un sacré pallier entre la CFA 2 et la CFA .C’est pour cela que les hunou ,said et consors n’ont pas le niveau ligue 1 . G.S.

  9. Mattimeo
    12 mars 2014 à 15h04

    Galettes saucisses
    Prendre l’exemple de Nantes...
    S’ils se maintiennent, ça ne sera certainement pas grâce à leur centre. Dans l’effectif actuel, seuls Alhadur, Djidji, Veretout et Trebel sont formés au centre. Et on ne peut pas dire que ce soit des titulaires à part entière (sauf peut-être Veretout et Alhadur).
    A Rennes, Danzé, Bakayoko, Féret, Doucouré, Hountondji, Boye jouent très régulièrement (sans compter les Hunou, Said et Moreira qui n’ont pas été des gages de réussite cette année). Et ce ne sont pas les plus mauvais de l’effectif, loin de là.
    Que tu ne sois pas d’accord avec moi, soit, mais appuie toi sur des données un peu plus sûres.

  10. Ola35
    12 mars 2014 à 16h09

    Ce n’est certainement pas grâce à son centre de formation que Nantes va se maintenir en L1, loin de là...
    Si leur réserve est en CFA, c’est parce qu’ils ont quelques joueurs d’expérience à ce niveau et qui ont plus de 23 ans. Et comme l’explique Huard dans l’interview, le SRFC ne fera pas ça.
    Donc autant rester en CFA2, qui reste quand même un bon niveau d’apprentissage pour les jeunes de 18 - 19 ans qui composent l’effectif.

  11. Sylvain
    12 mars 2014 à 18h00

    Mattimeo,

    Comme le souligne Laurent Huard, il y a eu une sacré hécatombe parmi les réserves pros en CFA ces dernières années. Beaucoup sont désormais en CFA2.
    Si l’on regarde le CFA, on n’y trouve plus que les réserves de Lille, Paris, Lens, Lyon, Sochaux, Nice, Nantes et Bordeaux. Soit 8 clubs sur les 40 de L1/L2. Et comme le dit Huard, ces clubs-là n’hésitent pas à faire jouer avec leur réserve des joueurs de 25 ans voire plus afin de se maintenir. Ce qui n’est pas la politique du Stade rennais.

    Le niveau général du CFA a augmenté. Notamment parce que depuis la réforme des championnats gérés par la FFF, le National ne compte plus que 18 équipes, et le CFA n’en compte plus que 16 par groupe (soit 82 équipes en National + CFA). Avant, le National en avait 20, et chaque groupe de CFA, 18 (soit un total de 92 équipes).
    Par effet domino, logique qu’il ait été difficile de se maintenir pour certaines équipes, notamment les réserves pros dont les effectifs bougent beaucoup.

  12. galettes saucisses
    12 mars 2014 à 20h32

    mattimeo tu as le droit, heureusement de ne pas etre d’accord avec moi , c’est ce qui fait le charme de ce forum . Ce que je suis sur ,c’est que john boye ne sort pas du centre de formation ,mais a été prété en 2008/2009 par les heart of lions, puis le stade a levé l’option d’achat a la fin de saison 2009 . Sylvain , il me semble que tu as oublié la réserve de monaco , autrement entierement d’accord avec toi . A+ G.S.

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