Stade Rennais Online

Corneliu Papură, le voyageur de l’exotique

Rodighiero 27 décembre 2011 à 17h04 5 commentaires

Profitant de la trêve hivernale, Stade Rennais Online vous propose de revisiter le parcours rennais d’un ancien joueur du club. En l’occurrence celui du défenseur roumain Corneliu Papură.

À l’orée de la saison 1996-1997, le Stade rennais est toujours à la recherche d’un défenseur central d’envergure, suite à l’échec du transfert du yougoslave Bratislav Mihalkovic [1] qui n’a pas convaincu la cellule de recrutement bretonne. Pour palier à cette « erreur de casting », les dirigeants bretons ont donc réactivé d’autres pistes afin de dénicher l’oiseau rare, capable de stabiliser l’arrière-garde stadiste, amputée à l’intersaison par le départ du valeureux et expérimenté Pascal Fugier notamment.
Pressenti un temps, l’international égyptien Hany Ramzy du Werder Brême ne pose finalement pas ses valises sur les bords de la Vilaine. Et alors que le Stade Rennais va disputer son troisième match de Coupe Intertoto face aux Croates du Segesta Sisak (1-2), Gérard Le Fillâtre et Michel Le Milinaire ne feront pas le déplacement sur les rives de la Kupa, laissant la charge du groupe professionnel à Yves Colleu, l’adjoint et bras droit du « druide de Kergrist-Moëlou ». Et pour cause, ils ont préféré assister en Roumanie à la rencontre de Coupe Intertoto opposant l’équipe locale de l’Universitea Craoiva au club slovaque du Spartak Trnava. Un voyage plutôt exotique en Olténie centrale, histoire de voir une nouvelle fois à l’œuvre Corneliu Papură, le défenseur central et pilier de la formation roumaine.

Joueur également sur les tablettes du RC Strasbourg, Gérard Le Fillâtre ne tarit pas d’éloges à son sujet, se montrant plutôt dithyrambique : « On ne compte pas à vingt-trois ans une vingtaine de sélections sans avoir de grosses qualités. Papură est un très bon joueur, technique, qui aime jouer avec le ballon mais qui sait aussi se montrer rigoureux quand il le faut. Plus qu’un libéro ou un stoppeur, c’est un élément qui joue intelligemment en zone ». En effet, le jeune mais déjà chevronné défenseur des Carpates peut jouer soit en position de libéro, soit en tant que milieu défensif. Un profil polyvalent qui ne laisse pas insensible le club de la capitale bretonne, conscient de l’indéniable valeur ajoutée d’un tel type de joueurs au sein d’un collectif. Formé à l’Universitatea Craiova, Corneliu Papură est un défenseur international qui a disputé la Coupe du monde 1994 aux États-Unis, avec la sélection nationale de Roumanie. Avant Lazlo Bölöni, futur entraîneur du Stade rennais entre juin 2003 et mai 2006, et Laszlo Sepsi, c’est donc la toute première fois qu’un joueur roumain incorpore l’effectif du club phare de la Bretagne, puisque le SRFC va finalement le recruter durant l’été 1996.

Défenseur de devoir

Pour son premier match de D1 avec le Stade Rennais, qu’il dispute le 10 août 1996, Corneliu Papură souffle le chaud et le froid durant la majeure partie de la rencontre, et ne peut d’ailleurs éviter la défaite de sa nouvelle équipe face au Sporting Club de Bastia, sur le score de deux buts à zéro. Son entente avec François Denis et ses relances ne sont pas encore parfaites, loin s’en faut. Pire, le défenseur roumain doit même regagner son pays natal le lendemain, pour y disputer une rencontre amicale face à l’équipe d’Israël quatre jours plus tard, aux côtés de joueurs renommés tels que Ioan Lupescu, Dorinel Munteanu ou Viorel Moldovan (futur joueur du FC Nantes) notamment. Dans ces conditions assez particulières, pas évident pour le néo-rennais de parfaire les automatismes avec ses coéquipiers de la défense bretonne.
Dans la foulée d’une « première » difficile, son début de saison dans la capitale rennaise est particulièrement délicat. À Marseille, pour le compte de la cinquième journée du championnat, il est même remplacé à la mi-temps par le milieu de terrain écossais Allan Johnston. Il fait ainsi les frais de la catastrophique première période de l’équipe rennaise, étrillée par l’improbable et surréaliste triplé du dépositaire de l’entrejeu phocéen, Jean-Philippe Durand. Par le biais de ce changement précoce, Yves Colleu décide de densifier son secteur offensif en associant l’Écossais à Sylvain Wiltord et Stéphane Guivarc’h, et en faisant monter d’un cran le prometteur Saliou Lassissi en milieu de terrain à la place du Roumain, qui évoluait pour l’occasion à un poste peu habituel pour lui.

Et puis, les arrivées conjuguées des joueurs « Made in Scotland » Gary Smith et Allan Johnston, lui retirent du temps de jeu. Pérennisé un temps milieu de terrain, il ronge ensuite son frein au sein d’une équipe stadiste où il peine à se faire une place au soleil. Mais à force de persévérance, l’international roumain réussit à récupérer petit à petit sa place dans la charnière centrale stadiste, en lieu et place de Gary Smith, qui réalisera une prestation catastrophique lors du derby à Nantes (3-3). Dans la foulée, Papura est élégant et efficace face à l’équipe de Montpellier, tant et si bien que la défense rennaise veille au grain au cours de cette rencontre, restant une nouvelle fois hermétique à domicile. Ce soir-là, le SRFC l’emporte face aux joueurs héraultais sur le score de deux buts à zéro, et réalise une prestation de haute volée.
Lors de la douzième journée de championnat, Corneliu Papură ouvre son compteur buts sous la tunique rouge et noire, et permet au SRFC d’obtenir un net et beau succès face à l’AS Cannes (3-0), réalisant au passage un festival offensif. Plutôt inspiré face au onze cannois, le défenseur roumain se montre particulièrement dynamique sur les coups de pied arrêtés, et se sent parfois même l’âme d’un attaquant. Bien en jambes, il conclut la large victoire rennaise : « Sur un corner de Stéphane Mahé, je frappe une première fois. Le gardien cannois parvient à repousser mais je peux tout de même récupérer le ballon. Un but inscrit avec la chance sans doute ». Soir de première, mais heureuse première pour le joueur roumain, qui n’avait pas été habitué à pareille fête depuis ses débuts sous la tunique rouge et noire. Le fidèle public du stade de la route de Lorient est aux anges, et applaudit chaleureusement la sortie des acteurs rennais, qui ont assurément réalisé leur meilleure prestation depuis le début de la saison.

Malheureusement, le SRFC est en panne sèche à l’extérieur et ne décolle toujours pas au classement général de la première division. Quelques journées plus tard, Corneliu Papură ne se montre pas à son aise lors d’un déplacement à Lyon, où il est notamment l’auteur d’une passe décisive... pour l’attaquant rhodanien Alain Caveglia, qui se distingue en tant que double buteur d’un soir. Le Stade rennais s’incline finalement à Gerland sur le score de deux buts à zéro, sans avoir réussi à inquiéter un ensemble lyonnais bien supérieur intrinsèquement au collectif stadiste. Joueur particulièrement vaillant et coriace sur le porteur du ballon, il ne se laisse pourtant pas abattre et continue à donner le meilleur de lui même lors des séances d’entraînement. En effet, le défenseur roumain est l’archétype du joueur qui mouille le maillot, ce qui lui permet de gommer efficacement certaines lacunes, pourtant bien réelles. La présence de Corneliu Papură au cœur de la défense rennaise, et les nouvelles fonctions attribuées à Lassissi dans un rôle de milieu de terrain, apportent davantage de volume de jeu au club de la capitale bretonne. Rennes est dixième à la trêve, en dépit d’un bilan proche du néant à l’extérieur. En effet, le SRFC a du goût pour les extrêmes et souhaite estomper cette fâcheuse tendance lors de la poule retour.

Parfois en souffrance comme lors d’une défaite à Strasbourg sur le score net et sans bavure de trois buts à zéro, il n’en demeure pas moins que le Stade rennais peut toujours compter sur Corneliu Papură et sur ses qualités de battant, malgré un manque de rigueur défensive parfois criant. Mais toujours combatif, il est l’un des principaux artisans de l’important succès stadiste face à l’Olympique Lyonnais au soir de la 33ème journée de première division, alors que le club breton se trouve en mauvaise posture au classement de D1, juste avant d’affronter la très belle équipe des Gones. Le caractère crucial de la rencontre n’a échappé à personne, l’état d’alerte maximale est déclaré à Rennes. Buteur dès la quinzième minute de jeu, Papura permet au SRFC d’être lancé sur de bons rails et de remporter sa première victoire en 1997 ! À la suite d’un coup-franc accordé aux « Rouge et Noir » côté droit pour une faute de Marcelo sur Sylvain Wiltord. Le Norvégien Kjetil Rekdal délivre un superbe caviar pour une tête plongeante au second poteau de Corneliu Papură, mystifiant par la même occasion une défense lyonnaise aux abonnés absents, et ce, de manière particulièrement inhabituelle.
Cette rencontre capitale ne pouvait pas mieux débuter pour le SRFC, qui a vraiment besoin des trois points pour s’éloigner de la zone de relégation, une épée de Damoclès qui plane avec insistance depuis quelques semaines au-dessus du stade de la route de Lorient. Quelques minutes plus tard, l’attaquant lyonnais Caveglia se fait expulser, après avoir commis une véritable agression sur la personne de... Papură, et abandonne du même coup ses coéquipiers. À onze contre dix, Rennes pousse alors pour se mettre définitivement à l’abri, et Ousmane Dabo en profite pour doubler la mise juste avant la mi-temps. En seconde période, le SRFC va tranquillement contrecarrer les timides velléités offensives lyonnaises, avant que Franck Gava (futur joueur stadiste entre juin 1999 et novembre 2000) ne vienne quand même sauver l’honneur rhodanien en toute fin de rencontre.

Le Stade rennais l’emporte finalement deux buts à un et s’offre un bon bol d’air au classement général de la première division. De son côté, Corneliu Papură a fini la rencontre sur les rotules. Le poing serré tel un sympathisant des « Black Panthers », le visage fermé, le défenseur roumain quitte le terrain avec la satisfaction du devoir bien accompli. Bien conscient de l’enjeu, il a livré une superbe prestation et inscrit sa seconde réalisation de la saison sous les couleurs rouges et noires. Corneliu Papură, ce joueur de devoir, aura su ouvrir la voie du succès à une équipe stadiste en grande difficulté depuis plusieurs mois. Il raconte son but : « J’ai suivi les consignes du coach qui m’avait demandé de monter sur les coups de pied arrêtés ». Résultat gagnant pour la seconde fois de la saison.
Toujours respectueux des consignes, l’international roumain, auteur de quatre buts la saison précédente sous la tunique de l’Université de Craiova, a encore envoyé un signe fort à destination de ses détracteurs. Mais depuis quelques semaines déjà, Corneliu Papură évolue dans un registre différent de celui du début de saison. Avec le retour en grâce de Brian Jensen, il a quitté son habit de libéro pour enfiler le bleu du stoppeur. Ce n’est certainement pas sa place préférée, mais le néo-rennais accepte les ordres sans broncher : « C’est l’entraîneur qui commande. C’est vrai que mon vrai poste est celui de libéro mais j’ai un contrat de footballeur et je me plie aux directives. L’important c’est de jouer ». En outre, « Cornel » est régulièrement précieux sur les phases arrêtées, faisant régulièrement admirer ses coups de tête aussi dangereux que précis. Le jeune défenseur âgé de 23 ans et demi peut désormais savourer. D’autant que le sélectionneur roumain Anghel Iordanescu suit attentivement ses performances sous la tunique bretonne. « Et si je ne joue pas ici, il ne peut pas me sélectionner ! », indique Papură, qui a signé un long contrat de cinq années sur les bords de la Vilaine. En outre, le joueur roumain n’a pas envie de découvrir l’univers de la seconde division hexagonale. Désireux de faire « son bonhomme de chemin » à Rennes, il espère bien s’y imposer avec brio, en dépit de la classique période d’adaptation, propre à la majorité des joueurs expatriés dans un championnat qu’ils ne connaissaient peu ou pas avant leurs signatures.

Au final, Rennes assure in extremis sa place au sein de l’élite, via une seizième position au classement général final de la première division, loin cependant des objectifs fixés en début de saison. Premier des non relégables, le Stade rennais doit tout effacer ou presque, et tout recommencer sur des fondations autrement plus solides. En effet, l’équipe stadiste s’est révélée être une mosaïque sans ciment, et ce, tout au long des trente-huit journées du championnat. Lors de la phase retour notamment, la déliquescence du jeu breton et l’effritement des valeurs collectives de l’ensemble ont indéniablement sauté aux yeux de tous les observateurs. Une situation particulièrement dure à gérer, surtout pour un jeune entraineur qui préfère la méthode douce au « coup de gueule ». Avec un visage bien différent de l’année précédente, et malgré un effectif pléthorique composé de quelques vingt-cinq éléments, le SRFC version 1996-1997, sous l’égide d’Yves Colleu, n’a pas été une franche réussite. Si bien que le natif de Dinard est écarté dès le début du mercato estival au profit d’un entraîneur plus habitué aux joutes de la première division, en l’occurrence Guy David.
Une hémorragie est également attendue au niveau de l’effectif professionnel. Le triumvirat offensif Guivarc’h - Wiltord - André s’en est d’ores et déjà allé sous d’autres cieux. C’est aussi le début annonciateur du divorce entre le SRFC et le défenseur roumain. Et pourtant, d’un point de vue individuel, Corneliu Papură aura disputé la bagatelle de 26 matches de championnat et aura inscrit deux buts. Mieux, l’international roumain commence même la préparation d’avant-saison avec le club de la capitale bretonne, et dispute notamment une rencontre amicale à Dinard face aux joueurs costarmoricains de Guingamp. Mais le nouvel entraîneur du club stadiste ne compte pas sur le défenseur roumain, et lui préfère les nouvelles recrues rouges et noires, en l’occurrence Youssef Rossi et Eddy Capron.

Rapidement, sur les conseils de son imprésario, le libéro roumain du SRFC exige un gros chèque pour être transféré dès la fin de l’été à Zurich. Un caprice qui fait échouer les discussions entre dirigeants rennais et suisses, alors que tout le monde s’était mis d’accord en amont. « Pas question de tolérer ce genre de pratique » indique fermement René Ruello, le président stadiste de l’époque. Après avoir passé l’essentiel de sa deuxième saison rennaise avec la réserve, ne faisant aucune apparition en équipe première, Corneliu Papură est plus que jamais en instance de départ. Son dernier match avec le Stade rennais, il le dispute finalement avec l’équipe de CFA lors d’une victoire face à Saint-Malo (doublé de Laurent Viaud) sur le score de deux buts à zéro.
À cette époque, il perd petit à petit sa place de titulaire au profit de Bertrand Ketchanke, un jeune espoir formé à l’AJ Auxerre. En novembre 1998, alors qu’une saison du même tonneau se profile à l’horizon, l’espoir du football roumain est sur le point de signer pour le FC Utrecht aux Pays-Bas, mais « Cornel », seul au monde (entonnez la chanson), décide au dernier moment de retourner dans son club d’origine en Roumanie. La suite de son parcours se passe majoritairement dans son pays natal, malgré plusieurs périples « exotiques », et des escales en Israël, Chypre, ou encore en Chine. En 2010, il devient l’entraîneur du CS Alro Slatina, qu’il fait monter de la troisième division à la deuxième division roumaine. Le club occupe actuellement le milieu de tableau de la Liga II.

Sa carrière en bref :

Joueur :
1992 - août 1996 : Universitatea Craiova (Roumanie)
Août 1996 - novembre 1998 : Stade rennais FC
Novembre 1998 - 2000 : Universitatea Craiova (Roumanie)
2001 : FC National Bucarest (Roumanie)
2001-2002 : Beitar Jérusalem (Israël)
2002-2004 : Universitatea Craiova (Roumanie)
2004-2005 : AEL Limassol (Chypre)
2005 : Universitatea Craiova (Roumanie)
2005 : Changchun Yatai (Chine)
2006 : Guangzhou Pharmaceutical (Chine)
2006-2007 : FC National Bucarest (Roumanie)

Entraîneur :
Depuis juin 2010 : CS Alro Slatina (Roumanie)

Source :
- Archives Ouest France

Crédit photos :
- Ouest France
http://liga2.prosport.ro

Notes

[1Joueur formé au Partizan Belgrade, et ancien partenaire de Goran Pandurović au sein de l’équipe serbe. Il disputera un match de Coupe Intertoto face à l’Hapoël Tel-Aviv (0-2), mais ne sera finalement pas conservé par le staff rennais.

5 commentaires

  1. Louis G
    27 décembre 2011 à 18h43

    Difficile pour un jeune de devenir un bon joueur professionnel et de le rester !...cependant j’aimerais bien que notre Stade Rennais aille piocher quelques jeunes joueurs comme Corneliu Papura en Roumanie ou dans un autre pays de l’Est Européen ; car ce sont en général des « battants » que j’aime bien et qui ne laissent pas indifférents le monde footballistique !!...

  2. Dirk diggler
    28 décembre 2011 à 17h02

    Papura m’a laissé de bons souvenirs lors de son passage a Rennes. joueur sobre et intélligent. Bons vents Corneliu.

  3. pertinent35
    28 décembre 2011 à 18h54

    D’accord avec Louis G . Il y a des joueurs intéressants dans l’Est Européen . Dommage qu’on ne se tourne pas vers eux , ils sont durs , vaillants à l’effort et ne s’en laissent pas conter , c’est leur tempérament de toujours . J’aimerai bien revenir sur Erding . Notre Club s’intéresse toujours à lui . Si un prêt était possible , cela pourrait être intéressant pour tout le monde . Le Stade Rennais en premier lieu . Le voir évoluer sous nos couleurs avec option d’achat , pourquoi pas . Ce serai un moindre risque si cela ne marchait pas .
    Pour le joueur , il a tout à gagner . Du temps de jeu , il en aurait certainement vu sa force percutante , entourer de très bons joueurs , peut le relancer dans un club 5ème ( pas négligeable ) de ligue 1 . Marquer 5/6 buts dans la 2ème partie du championnat pourrait redorer son blason et mettre l’opinion public dans sa poche . Pour nous supporters , un joueur de ce type , bien géré et dirigé par notre entraineur pourrait nous combler . Que risque t’ont sous forme de prêt ? De mon humble avis vaudrait mieux l’avoir avec soit que contre ......A vous tous supporters . joueurs et staff du Stade Rennais « bonne année »

  4. nostra
    28 décembre 2011 à 20h13

    Moi Papura ne m’a laissé aucun souvenir...meme pas une petite boule qui quand tu la renverse fait de la neige ...!! Je ne vois pas trop l’interet de faire un article sur un joueur ayant évolué dans un complet anonymat durant son passage au stade rennais, je concéderai juste que c’était un joueur moyen moyen mais sans aucun doute sympatique et travailleur.

  5. fuf
    29 décembre 2011 à 11h01

    L’histoire de Rennes est souvent pimentée de joueurs attachants, gros bosseurs qui laissent un bon souvenir aux supporters.

    Papura en fait partie. j’ai le souvenir d’un poster avec les caricatures des joueurs qu’il m’avait dédicacé.

    Merci Rodi pour cet enieme bon article.

Ajouter un commentaire

  • Votre commentaire sera publié après modération, sous réserve du respect des règles élémentaires d’orthographe, de syntaxe et de grammaire.