Dépassé lors des dernières rencontres, le Stade rennais mise sur "l'engagement" pour mettre à mal, ce samedi, les Parisiens, deuxièmes du championnat. Ce retour aux fondamentaux nuira-t-il aux ambitions de jeu ?
"Une équipe de catcheurs." L’expression avait fait bondir Frédéric Antonetti et ses joueurs. Son origine remonte au PSG - Stade rennais du 19 septembre dernier (0-0) et aux commentaires de Daniel Riolo, chroniqueur de RMC. Il jugeait l’équipe rennais solide, dure dans les duels, mais pauvre dans le jeu.
En deux rencontres, l’équipe, dont la force était, selon le groupe rennais, "la solidité défensive", a pris neuf buts. Contre douze en vingt matchs de Ligue 1. Les quatrièmes de Ligue 1 semblent décidés à revenir aux fondamentaux qui ont fait leur réussite. Sans Kader Mangane ni Stéphane Dalmat, les leaders expérimentés, les Bretons s’en sortiront, selon Frédéric Antonetti, "par nos qualités, il faudra être réveillé tout de suite". "Ce ne sera pas parfait sur les modes technique et tactique, mais nous pouvons pallier par l’engagement."
Privé également de Tongo Doumbia et de Georges Mandjeck, le secteur défensif va devoir batailler. En face, il y aura Erding, Hoarau, Nenê et Giuly. Avec eux, le PSG, dauphin de Lille, a marqué 34 buts en 21 matchs. "On sait qu’ils ont un gros potentiel offensif. À nous de faire en sorte de les contrarier, annonce l’entraîneur breton. C’est nous les petits, c’est eux les gros. Et les qualités du petit, ce sont la volonté et le courage."
Les Rouge et noir sont-ils condamnés à faire le dos rond et à jouer aux déménageurs ? Pas sûr. Depuis début janvier, l’attaque rennaise s’est renforcée. La volonté de jouer a payé contre Arles-Avignon (4-0), Cannes (7-0) et même, d’un point de vue offensif, contre Reims (3-4). Les deux joueurs les plus en vue sont deux milieux offensifs, Yacine Brahimi et Alexander Tettey. Samedi, au milieu, Jérôme Leroy, autre créateur et auteur d’un doublé mardi, devrait être aligné avec le Norvégien et Yann M’Vila. Jirès Kembo, le fan de catch du groupe rennais, est blessé mais la concurrence reste présente. Chacun des trois postes est encore doublé. Et Abdoul Camara, souvent laissé sur le banc par Frédéric Antonetti, vient d’être convoqué en équipe de France espoirs, de quoi lui donner des ailes.
Les statistiques sont aussi favorables. Après chaque défaite, sauf celle de Sochaux samedi dernier, l’équipe a bien réagi. Faisant notamment deux nuls contre Lyon et Marseille après avoir été battue par Montpellier et Lorient. Le Stade rennais a, de plus, toujours répondu présent cette saison contre les ténors français (nuls contre Lille, Paris, Lyon, Marseille et Bordeaux). "On va évaluer notre vrai niveau contre une équipe de haut de tableau. Ça va être un test", envisage Yann M’Vila, qui "aime bien les matchs comme ça, où il y aura du monde, de grands joueurs en face et l’excitation d’un grand match".
Malgré les nombreuses blessures et les traces de l’élimination contre Reims, le Stade rennais peut, en gagnant, revenir à hauteur du PSG. Et puis, le catch, c’est également l’art de la voltige des Luchadores mexicains.
Nicolas Auffray - Le Mensuel de Rennes
- Crédit photo : www.rennes.lemensuel.com
POKOU 56
4 février 2011 à 20h02Article peu lisible...que vient faire a Rennes, le catch Mexicain ?..que le signataire relise ses articles...cela nous evitera de lire n importe quoi
Roudoudou
4 février 2011 à 21h28Pas d’accord avec Pokou56, je trouve l’article bien construit et intéressant. L’image est sans doute limite, mais le message n’en est que plus clair.
boogerman35
4 février 2011 à 21h29De toute façon daniel riollo est un crétin !!
vincent
4 février 2011 à 21h43Le retour des Catcheurs ? c est un peu n importe quoi comme article
thabor35
5 février 2011 à 10h15article difficile à comprendre, il faut faire plus simple voir le post" Rennes l’essence même du football"
stanny35
5 février 2011 à 20h10avec un peu d’imagination, on comprend très bien. ;)
oscarino
5 février 2011 à 23h25ARTICLE COMPLETEMENT NUL !!! y aurait du menes la dedans ?
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