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Mandjeck : « La plaie n’était pas cicatrisée »

11 février 2012 à 02h25

Une semaine et demie après son départ pour l’AJ Auxerre, c’est finalement Georges Mandjeck qui a brisé le silence. Peu commenté par le club et par ses dirigeants, le transfert de l’international camerounais n’avait, jusque-là, pas fait l’objet d’explications officielles.

Certes, pas besoin d’aller chercher très loin les causes de ce départ. Malgré les propos d’apaisement de l’intéressé début janvier et de son entraîneur quelques semaines plus tôt, le départ de Georges Mandjeck était évidemment lié à la violente sortie verbale d’Antonetti à son encontre, lors du derby Rennes - Brest mi-décembre.
« La blessure était toujours là, reconnaît le joueur, interrogé par L’Équipe. Au mois de janvier, je n’ai pas joué une minute. Ça m’a montré que la plaie n’était pas cicatrisée ». Contre Brest, Mandjeck avait courroucé son entraîneur par un tacle maladroit qui aurait pu lui valoir une exclusion. « Sa réaction m’a vraiment surpris parce que je n’avais pas commis d’erreur bidon », se défend le néo-Auxerrois, qui se félicite au passage d’avoir su « garder la tête froide » et de ne pas avoir répondu. « Ça aurait dû se régler dans le vestiaire. Je ne vois pas quel joueur aurait aimé ce qu’il m’a fait », affirme-t-il néanmoins.

Aujourd’hui Auxerrois, Mandjeck ne se formalise pas d’avoir intégré une équipe en manque de résultats (dix-neuvième au classement, avec une série en cours de quatre matchs sans victoire en L1). Il affirme vouloir « retrouver l’envie de jouer » sous ses nouvelles couleurs. « À Rennes, j’étais dans le noir. Ici, je revois clair », conclut-il.