En septembre 2012, Abdeslam Ouaddou avait attaqué en justice son ancien club, le Qatar SC, qui lui devait six mois de salaire. La chambre de résolution des litiges de la FIFA a rendu aujourd’hui son verdict, donnant raison à l’international marocain. Interrogé par la FIFPro (Fédération Internationale des Associations de Footballeurs Professionnels), il s’est dit très satisfait du verdict. « Pour moi, ce n’est pas une question d’argent. C’est une question de principe. Les Qataris savent désormais qu’ils ne peuvent pas faire tout ce qu’ils veulent, même s’ils ont beaucoup d’argent ». Le club qatari lui avait aussi confisqué son passeport durant plusieurs mois, l’empêchant de quitter le pays.
Prêté au Stade rennais par le club anglais de Fulham en 2003, Abdeslam Ouaddou, défenseur central atteignant le mètre quatre-vingt dix sous la toise, s’engage définitivement à l’été 2004 avec les "Rouge et Noir". En deux saisons, il prend part à une soixantaine de matchs de Ligue 1 sous les ordres de László Bölöni. Mais pour sa troisième année à Rennes, en 2005-2006, Grégory Bourillon et John Mensah lui sont préférés en charnière centrale, et il ne dispute que 19 matchs de championnat. Il quitte la Bretagne à l’été 2006, et rejoint l’Olympiakos Le Pirée (Grèce). Il ralliera ensuite de nouveau la France (Valenciennes et Nancy) puis le Qatar. En 2013, il fait son retour en Lorraine avant de mettre un terme à sa carrière.
À 35 ans, Ouaddou va désormais étudier au Centre de Droit et d’économie du sport de Limoges. « J’ai quelques idées sur la façon de gérer un club. J’ai vu des choses effroyables... », affirme-t-il.