Stade Rennais Online

Un club qui se cherche (1975-1987)

Sylvain 5 juillet 2013 à 01h42 18 commentaires

Effectifs à géographie variable. En pleine crise financière et sportive, le Stade rennais multiplie, dans les années 1970 et 1980, les essais pour retrouver son lustre d'antan. Début 1978, moins de sept ans après sa deuxième victoire en Coupe de France, le club frôle la perte du professionnalisme. Il mettra de nombreuses années à s'en remettre, multipliant les ascenseurs entre D1 et D2.

La période noire du Stade rennais

L’année 1975 marque un tournant dans l’histoire du Stade rennais. À cette date, il redescend en Division 2 après 17 années passées dans l’élite, et deux Coupes de France remportées. Le résultat de plusieurs erreurs de gestion, notamment de la part de son président Bernard Lemoux : recrutement parfois hasardeux, mauvaise gestion du cas Raymond Keruzoré, et surtout le licenciement de l’entraîneur René Cédolin fin février, alors que le club occupe une place au classement encore tout à fait honorable [1]. Remonté en 1976, le club replonge définitivement en 1977, plombé par d’énormes problèmes financiers. Du reste, début 1978, moins de sept ans après sa deuxième victoire en Coupe de France, le Stade rennais est au bord de la disparition pure et simple. Il ne sera sauvé que grâce à l’obstination de ses dirigeants Alfred Houget et Gérard Dimier.

En Division 2, le Stade rennais peut toucher du doigt les effets de la réforme des championnats nationaux, intervenue en 1970 : désormais, ceux-ci sont « ouverts ». En effet, de 1932 à 1970, il n’existe aucun système de promotion/relégation entre la D2, professionnelle, et les championnats régionaux. Pour intégrer la deuxième division, les clubs doivent tout simplement opter pour le professionnalisme, quelle que soit leur division d’origine [2]. A contrario, un club professionnel ne peut donc pas évoluer plus bas que la D2.
En 1970, cette barrière est mise à bas. Le système prend alors une forme qui ressemble à celle d’aujourd’hui, et la D2 s’ouvre à de nombreux clubs, souvent semi-professionnels, parmi lesquels les quelques clubs bretons qui brillaient au niveau amateur. Lorsqu’il est relégué, en 1975, le Stade rennais - qui régnait jadis, sans partage, sur le foot breton - se retrouve au même niveau que ces clubs.
« En 1972-73, quand on était en DSR, le dimanche midi, on parlait du match de Rennes, racontait le président guingampais Noël Le Graët au Télégramme, en 2009, ajoutant qu’il était lui-même supporter rennais à l’époque. On n’imaginait pas jouer contre eux en 1977 ». Et pourtant, l’En Avant devient, dès lors, un adversaire régulier du Stade rennais, tout comme le Stade brestois, le FC Lorient, ou même le Stade quimpérois. Autrefois centré sur Rennes et ses victoires en Coupe de France, le football breton prend alors le visage multiforme qu’on lui connaît aujourd’hui.

Pour Rennes, c’est le début d’une longue traversée du désert, qui ne prendra fin que dans les années 1990. Après être remontés une première fois en 1983, les Rouge et noir feront du yo-yo entre D1 et D2 jusqu’en 1994.

Effectif en perpétuel bouleversement

En crise, descendu de son piédestal, le Stade rennais doit alors régulièrement chambouler son effectif. D’abord parce qu’il est dans l’obligation de vendre ses meilleurs éléments pour pouvoir survivre financièrement : c’est le cas avec quelques uns des vainqueurs de la Coupe Gambardella 1973 comme Pierrick Hiard ou Jean-Luc Arribart (voir précédemment), mais aussi comme Patrick Delamontagne.
Ensuite parce que, durant cette période mouvementée, le Stade rennais doit régulièrement compter sur la promotion de joueurs issus de la section amateur pour compléter les rangs des professionnels (voir le zoom ci-dessous). Enfin parce que, à la recherche d’éléments pour renforcer ses rangs, le Stade rennais tente quelques expérimentations sur le marché des transferts.

Composition des effectifs 1975-1987
Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix

Entre 1975 et 1987, la part de joueurs locaux dans l’effectif est en forte diminution. De près de 50 % lors de la période 1955-1966, la part de joueurs nés en Bretagne dans l’effectif descend à 28 %. C’est moins que la part du reste de la France (48,7 %), y compris en excluant le Grand Ouest (39,6 %) et les DOM-TOM (35,5 %), ce qui est une première dans l’histoire du club.
Dans le même temps, la part de joueurs étrangers n’évolue que peu, restrictions obligent (le nombre d’étrangers alignés en même temps sur le terrain reste soumis à un quota, ce qui limite de facto leur présence dans les effectifs). Le club fait donc de plus en plus appel au recrutement de joueurs croisés dans les autres clubs de D1 et de D2, se renforçant ou perdant ses meilleurs éléments au gré des montées et des descentes [3].

L’époque marque également le début du recrutement de joueurs issus des départements d’outre-mer (DOM), puisque aucun n’avait, jusqu’ici, jamais intégré l’effectif rennais. Le premier est le Martiniquais Guy Nosibor, recruté dans les rangs du PSG en 1978. Suivront, durant cette période, deux Guadeloupéens, Mario Relmy et Jocelyn Angloma, le Réunionnais Thierry Robert, et un autre martiniquais, Pierre Sither.
Dans ses recrutements étrangers, le SRFC innove. Deux Polonais, deux Allemands, un Belge, un Congolais, un Néerlandais, un Espagnol ou encore un Israélien intègrent l’effectif stadiste. Autant de nationalités jusque-là peu ou pas vues à Rennes. La quasi totalité de ces recrutements répond probablement à un besoin d’expérience, la plupart de ces joueurs venant terminer leur carrière en Bretagne. En arrivant à Rennes, Uwe Reinders et Udo Horsmann ont 31 ans, Karel Bonsink a 30 ans, Wlodzimierz Mazur en a 29, tout comme Vicky Peretz. Enfin, François M’Pelé, Daniel Solsona et Jerzy Wilim ont déjà 34 ans bien tassés. Autant de paris sur le court terme qui, pour la plupart, se révéleront des échecs.

Carte interactive

La carte interactive ci-dessous présente les lieux de naissance des 121 joueurs ayant disputé au moins un match professionnel avec le Stade rennais de 1975 à 1987.

Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix. ArcGIS API for Javascript.
(Affichage variable selon le navigateur utilisé)

Zoom sur... le 19 novembre 1977

À la fin de l’année 1977, et jusque 1978, le Stade rennais est au plus fort de la crise financière qui menace alors son existence. D’année en année, le club rouge et noir a accumulé les pertes d’argent, et accuse un déficit de plusieurs millions de francs. À la mi-mai 1977, Bernard Lemoux a jeté l’éponge, quittant son fauteuil de président, au grand soulagement de ses détracteurs. Il est remplacé par Alfred Houget, qui se bat corps et âme pour la survie du club.
Le Stade rennais vit alors sous perfusion, tentant d’obtenir des aides ou des emprunts auprès de la ville de Rennes (où Edmond Hervé vient de succéder à Henri Fréville dans le fauteuil de maire), du Groupement des clubs autorisés [4], ainsi que des banques. La liquidation du Stade rennais devient, au fil des mois, une issue de plus en plus probable car, si la municipalité semble décidée à maintenir son club phare en vie, les banques et le Groupement hésitent de plus en plus à lui faire confiance.

Le déficit creusé, le Stade rennais éprouve de grosses difficultés à assurer le paiement des salaires de ses joueurs. Au point que ceux-ci décident d’agir directement. Le 18 novembre 1977, dans les colonnes de Ouest-France, certains d’entre eux publient un communiqué annonçant leur décision de faire grève, le temps d’un match, afin de « faire réagir les organismes capables de débloquer la situation et d’envisager des solutions ». Et c’est le lendemain, alors que Lille doit se présenter au stade de la route de Lorient pour la quinzième journée du championnat de Division 2, que ces joueurs font acte d’absence.

Un match qui s’annonçait déjà compliqué pour des Rouge et noir qui, après un début de saison compliqué [5], pointent à une peu glorieuse quatorzième place. Leurs adversaires du jour, eux, se battent pour retrouver l’élite qu’ils viennent de quitter, et occupent le troisième rang [6], sous la conduite de l’ancien entraîneur nantais José Arribas.
Face aux Nordistes, l’entraîneur rennais Claude Dubaële doit donc faire sans de nombreux éléments. Jean-Luc Arribart, Philippe Berlin, Bertrand Marchand, Jean-Paul Rabier et Alain Richard sont absents. Pour les remplacer, il doit faire appel à de nombreux joueurs issus de l’équipe B, qui évolue alors en Division 3.

La composition rennaise face à Lille, le 19 novembre 1977

Encadrés par le jeune Pierrick Hiard, par le vétéran polonais Jerzy Wilim, par un Jean-Yves Kerjean replacé pour l’occasion en attaque, et par un Claude Arribas dont le père dirige l’équipe adverse, ce sont pas moins de cinq joueurs qui font ainsi leurs débuts en équipe professionnelle.
Le défenseur Michel Jeuland a ainsi l’occasion de retrouver ses ex-coéquipiers de la Coupe Gambardella 1973, Pierrick Hiard et Jean-Marc Orhan. Il est accompagné, à l’arrière, du Finistérien Bernard Larnicol. Au milieu, Arribas encadre deux débutants, le Nazairien Richard Grosvalet et le Douarneniste Claude Kerveillant.

Gérard Pinson, l’une des plus courtes « carrières pro » de l’histoire du club

Face à de solides lillois, dans les rangs desquels figure notamment le futur international Pierre Pleimelding, l’inexpérimentée équipe rennaise fait mieux que de se défendre. Sous les yeux d’un maigre public de 1.802 spectateurs [7], Pleimelding ouvre le score en début de match (8ème). Trente minutes plus tard, Jerzy Wilim parvient à remettre les deux équipes à égalité avant la pause, sur penalty (39ème).
En seconde période, Lille reprend de nouveau l’avantage, marquant grâce à son milieu de terrain Alain Grumelon (aucun lien avec l’ancienne gloire rennaise) à la 69ème minute. On s’achemine donc vers une victoire nordiste, jusqu’à ce que Jerzy Wilim, encore lui, parvienne à arracher une nouvelle égalisation (86ème). Un but auquel assiste directement un cinquième et dernier néophyte, Gérard Pinson, rentré en jeu deux minutes auparavant en remplacement d’Arribas.

Affaibli par les absences, le Stade rennais finit donc par arracher le match nul face à la meilleure équipe de son groupe. Une situation qui a permis à quelques joueurs de se révéler, en particulier le jeune Claude Kerveillant (19 ans). Celui-ci gagne ainsi sa place de titulaire dans l’entrejeu : il disputera une cinquantaine de matchs lors de la saison et demie qui suit. Titularisé avec lui au milieu de terrain, Richard Grosvalet fera treize autres apparitions chez les professionnels, sans toutefois s’imposer.
Quant aux trois autres néophytes, ce 19 novembre restera comme leur unique apparition chez les professionnels. Michel Jeuland, Bernard Larnicol et Gérard Pinson retournent donc en équipe B. Ce dernier, natif de Bourg-des-Comptes, près de Guichen, n’aura ainsi honoré que quelques petites minutes de temps de jeu chez les professionnels.

Au final, cet épisode de novembre 1977 apparaît comme une péripétie révélatrice de cette période troublée. Une période où le Stade rennais doit régulièrement puiser dans les rangs de la section amateur, où il a toutes les peines du monde à payer ses joueurs, et où il se bat - tout simplement - pour continuer à exister dans le petit monde du football professionnel.

La semaine prochaine, sixième épisode de la série avec la période 1987-1996.

Sources :

Bibliographie :
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, 1994, 488 p.
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, 1997, 104 p.
- Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du Sport », 1998, 319 p.
- Claude Loire et Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir : l’album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, 2001, 123 p.

Webographie :
Site web de la Fédération française de football
Site web de la Ligue de football professionnel
Playerhistory
Footballdatabase

Effectifs à géographie variable :


1. Le regard vers l’Est (1932-1939)
2. Un ancrage régional (1945-1955)
3. Entre hexagone et Algérie (1955-1966)
4. Réouverture des frontières (1966-1975)
- 5. Un club qui se cherche (1975-1987)
6. Le Stade rennais se structure (1987-1996)
7. L’effet Bosman (1996-2002)
8. Le Stade rennais de l’ère Dréossi (2002-2013)

Notes

[1Mais éloignée des objectifs (trop) élevés du président Lemoux. Sous la direction d’Antoine Cuissard, nommé en lieu et place de Cédolin, le Stade rennais passe de la treizième à la dix-neuvième place du classement.

[2À l’époque, l’argent étant beaucoup moins présent dans le football, le passage au professionnalisme reste une aventure très risquée. Nombreux sont les clubs à s’y être risqués, puis à avoir été obligés de déposer le bilan ensuite.

[3Le Stade rennais descend en D2 en 1975, remonte en 1976, puis redescend en 1977. Il reste alors en D2 jusqu’en 1983, date à laquelle il retrouve la D1. Ce retour ne dure qu’un an, le club redescendant en D2 en 1984, mais le Stade rennais remonte immédiatement en 1985. Il parvient alors à se maintenir deux ans en D1, mais redescend en 1987.

[4Ancêtre de l’actuelle LFP, alors présidé par Jean Sadoul, il deviendra la Ligue nationale de football dans les années 1980.

[5À l’issue de la quatrième journée, ils sont même en position de relégables, à la seizième place. Durant toute la saison, le Stade rennais restera dans la seconde partie du tableau.

[6De fait, le LOSC parviendra à remonter à l’issue de la saison, entamant un période de près de vingt ans d’affilée en D1.

[7Dans la lignée des affluences de l’époque car, à l’issue de cette saison 1977-1978, la moyenne de spectateurs par match à domicile reste inférieure à 2.700 personnes.

18 commentaires

  1. Louis G
    5 juillet 2013 à 06h43

    Comme pour beaucoup de supporters du Stade Rennais , cette période (1975-1987) aura été pour moi difficile...descendre en D2 4 ans après notre épopée en Coupe de France ce n’est pas facile à vivre...mais après le « sulfureux » président B. Lemoux , je retiendrai les actions déterminantes et l’abnégation notamment d’Alfred Houget et de Gérard Dimier pour se donner les moyens d’accéder à nouveau en D1...j’ajouterai ma reconnaissance à l’entraineur Claude Dubaële pour sa fidélité à notre Club alors qu’il aurait sans doute pu monnayer ses compétences avec un club plus huppé...mais ce n’était pas l’état d’esprit qui prévalait à cette époque...pour ceux qui n’ont pas connu ces temps là , nous avons une certaine sérénité depuis quelques années au Stade Rennais au niveau financier que nous n’avons pas toujours connue... loin s’en faut !!

  2. solos
    5 juillet 2013 à 12h16

    désolé encore un hors sujet (l’occasion de suggérer au web master de faire peau neuve et de permettre au supporter de commenter les brèves...) Gourcuf à Rennes c’est un bruit ! même si je suis moins convaincu que pour un toulalan, je pense qu’au niveau du message c’est positif. Certes il faudrait que le joueur en finissent avec ses blessures. Mais chaque fois qu’il a pu retrouvé au moins 80% de ses capacité ce joueur à apporté à Lyon. C’est encore un risque oui mais cela montrerai aussi encore une fois la volonté du club de passé un cap. Un Gourcuff à 100% et récupérer à moindre coût serait une très bonne opération.

  3. 5 juillet 2013 à 14h09

    Désolé l’ami, mais ce n’est pas un bruit pour Gourcuff ; c’est vrai. Cela m’embête au plus haut point que la nouvelle ait été éventée et qui risque de faire capoter le prêt.
    Pour revenir au sujet, je noterai aussi le lamentable président Bernard Lemoux, fondateur des pavillons à deux balles Lemoux Bernard (c’est plus chic à l’envers !) aux cheveux longs et gras qui avait viré Cédolin comme entraîneur alors que le club était en milieu de tableau ("pour créer un choc psychologique" qu’il avait dit). Du coup, la D2 direct cette même saison. On est tout de même autrement mieux avec Pinault !
    Proxima du Centaure
    PS le même Lemoux avait tellement le melon que Chirac lui ayant « conseillé de faire de la politique », il avait vendu sa boîte. Evidemment, Chirac lui avait dit ça comme il lui aurait dit de jouer au golf !

  4. l"étoile
    5 juillet 2013 à 14h18

    De tout coeur, que ceux qui n’ont pas connu cette période, ne la connaissent pas, c’était trop dur. Lemoux Bernard, « les constructions en dur » c’était la pub du pavillonneur. Pas un grand souvenir, si un quand meme, c’est sous sa présidence que Laurent Pokou est venu (à confirmer par vous) avec l’avion perso de Francois Pinault.
    Merci Alfred Houget pour ce que vous avez fait !! Un comportement non pas de Président, mais de réel supporter, auquel j’adjoindrais le Président Dimier. « Chapeau bas » Alfred.
    C’est l’époque ou l’on revait de 1ère Division. Je me souviens d’une grande différence de niveau entre les deux divisions. Je sèche mes larmes en pensant à la saison prochaine, qui ne ressemblera à aucune autre, c’est mon voeu le plus cher.
    ESSP

  5. yves 93
    5 juillet 2013 à 15h34

    @ l’étoile
    C’était bien sous la présidence de Mr Lemoux Bernard, mais surtout grâce à l’influence de Mr François Pinault,que Laurent pokou est arrivé au stade rennais.
    Petite anecdote : alors que les dirigeants nantais l’attendaient à Orly,Pokou atterrit au bourget et rejoint directement le stade rennais.
    C’était aussi sous sa présidence que les conflits ont commencé avec les joueurs intellectuels et universitaires tels que Keru,Yves Le Floch...
    C’est également le même personnage qui les avait chassé du club.

  6. 5 juillet 2013 à 18h57

    Tout cela est vrai et je n’ai pas rappelé le seul fait positif de la présidence du Mou Bernard (la venue de Pokou) car il n’y était pour rien (merci encore Pinault).
    Proxima du Centaure

  7. Dirk diggler
    6 juillet 2013 à 09h47

    Quelques heures de retard mais tant pis : HAPPY BIRTHDAY MISTER FERET !!

  8. lahm THE triple
    7 juillet 2013 à 11h04

    personne n a remarquer que depuis Arribage aucuns defenseurs central ne nous mettait 7 ou 8 buts par saison sur corner ? la aussi il y a un vide que personne apparement n a vu....et Puygrenier ? excellent dans son jeu de tete sur corner...certe parfois limite dans ses relances mais au cote d un Armand se serait plutot efficace non ? n attendont pas que celui ci passe au dessus du stade sans s y arreter...d autant plus que cet un joueur qui a toujours declarer vouloir revenir....quand au prix et au salaire il devrait etre dans les cordes non ? .....

  9. l"étoile
    7 juillet 2013 à 16h33

    Très bonne remarque, lahm THE triple, de plus Arribagé, a débloqué, une grand nombre de situations délicates. Gagner de temps en temps avec un but d’un décenseur central, ca me va parfaitement. C’est important et une situation à ne pas négliger. Puygrenier, je suis plutot pour, c’est une alternative intéressante et vraisemblablement très accessible financièrement

  10. Dirk diggler
    8 juillet 2013 à 08h06

    Je me suis régalé en regardant les 1/4 de finale de la coupe du monde U 20.
    Des matchs très vivants avec de très beaux buts et des dénouements de folie.
    En 1/2 finale la France affronte le Ghana qu’elle a déjà battu 3-1 en poule.
    Les Ghanéens sont brouillons mais ont un gros enthousiasme.
    Avantage pour la France qui n’a pas joué de prolongation et ne s’est pas employé pour venir a bout des ouzbeks.
    Jusque là bon mondial de nos petits rennais.

  11. Korrigan
    8 juillet 2013 à 13h01

    Je suis surpris, en lisant vos posts, de m’apercevoir que Pinault avait déja une influence sur le stade rennais, avant les années 80...
    (j’étais à peine né donc excusable).
    Je pensais que Pinault n’avait commencé à s’intéresser au stade que vers le début des années 90...
    Comme quoi, l’expérience des anciens est intéressante, et on comprend aussi pourquoi vous êtes beaucoup plus patients et satisfaits du stade aujourd’hui, ce à quoi je souscris aussi...
    Mais un supporter qui n’a pas connu cette période, à forcément du mal à prendre le recul nécessaire et du coup à profiter de cette période actuelle...

  12. marsupilami
    8 juillet 2013 à 13h54

    Amusant ! Dans l’équipe du match Lille-Rennes du 19/11/1977, je retrouve 2 joueurs avec qui j’ai joué en équipe de jeunes : Hervé Goby (au CPB à l’époque, Bréquigny je crois) et Jean-Marc Orhan (à la TA). Je ne me souvenais plus que Goby avait joué en équipe première au stade rennais, même s’il était déjà grand et impressionnant en cadets.
    Jean-Yves Kerjean, avant-centre, ils ont eu du mal à constituer l’équipe ! C’était un solide défenseur central, mais ça c’était après.

  13. 8 juillet 2013 à 15h54

    les supporters du tfc vont faire une petition pour que le club signe trezeguet !je croyais que leurs supporters etaient pire que nous...voila nous on dort !!montanier sur Nelson oliviera en prêt.......bof de chez bof tout ca...

  14. the miz
    8 juillet 2013 à 16h56

    Oui mais oliveira est un joueur d’avenir puisqu’il va avoir 22 ans le mois prochain...
    ses stats a première vu ne sont pas formidables,4 buts en 30 matches mais il est vrai qu’il n’a été titulaire qu’a 2 reprises ceci explique cela.
    Après si j’étais Pinault je prendrais les 2.
    Trezeguet ne peux a mon avis pas tenir tout un match.

  15. cosmostar35
    8 juillet 2013 à 18h02

    Lors de la précédente coupe du monde U20, N.oliveira a littéralement porté son équipe nationale.
    Le portugal atteignant la finale (aux dépends de la France en demi).
    J’avais été impressionné par son influence sur le jeu et sur sa gnac. Un vrai poison pour les défenses.
    Il semble avoir du mal a confirmer au plus haut niveau. Rennes serait à mon avis un vrai tremplin. Un prêt Ok mais avec une option d’achat raisonnable çà pourrait s’avérer une bonne affaire.
    C’est peut être moins ambitieux que Toulalan ou Gourcuff, mais çà semble plutot judicieux...

  16. serge 29
    8 juillet 2013 à 18h09

    bonjour,corchia de sochaux cherche un club,pourquoi pas

  17. yves 93
    8 juillet 2013 à 20h25

    @Korrigan.
    Bien sûr que tu es excusable.
    Beaucoup de jeunes ou moins jeunes posteurs sur ce site ignorent ce fait qu’à l’époque déjà,Monsieur François Pinault était le premier supporter du Stade Rennais.
    C’est vrai que nous les nostalgiques des années 70-74 qui avons connu la belle histoire de la coupe de France et ensuite l’arrivée de Laurent Pokou à Rennes,c’était fabuleux.Personne ne connaissait vraiment ce joueur exceptionnel. C’était notre Pelé du Stade Rennais.
    Les années ont passé,mais la famille Pinault est toujours présente et très attachée au club,quoiqu’on en dise.
    Korrigan,j’ai beaucoup apprécié ton post.Ton attitude est positive et très respectueuse envers les anciens supporters du Stade Rennais.
    PS :à toi et aux autres jeunes,un jour viendra ou vous connaîtrez vous aussi l’immense parfum de l’ivresse en gagnant une coupe de France à Saint-Denis.
    Il faut toujours y croire.

  18. l"étoile
    8 juillet 2013 à 20h38

    @ Korrigan, oui, Francois Pinault s’intéressait au Stade Rennais au tout début des années 70 , et il en était meme un fervent supporter. Son fils était meme ramasseur de balles, et on le voit gamin en photos lors de la finale 1971. Je me souviens de beaucoup d’entrepreneurs et chef d’entreprise de cette époque qui assistaient au match régulièrement. Bernard Lemoux et Francois Pinault se connaissaient particulièrement bien. Il a permis la venue de Pokou à Rennes au nez et à la barbe de Budzincki de Nantes, qui a mis longtemps à s’en remettre. M Pinault a meme permit à Pokou d’apprendre l’informatique dans son entreprise. J’avais l’occasion de serrer le paluche à Laurent Pokou de temps en temps, j’ai le souvenir d’un homme simple et plutot timide. Oui, comme je l’ai déjà dit, à cette époque, les joueurs étaient très accessibles et très sympa. Quand j’ai revu Laurent Pokou à la dédicace de son livre, 40 ans après, il était le meme toujours aussi sympa et accessible

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