Avec 7 points en 7 matchs, le Stade rennais doit relancer la machine à Brest pour espérer susciter un élan positif.
La trêve internationale n’a pas aidé le Stade rennais à se rassurer si l’on en croit les propos tenus en conférence de presse. Julien Stéphan a ainsi notamment déploré le fait de n’avoir qu’une seule journée d’entrainement avec le groupe entier, le revers de la médaille lorsque l’effectif recruté cet été est pour majorité constitué d’internationaux.
Plusieurs doutes entourent le SRFC avant le match de ce samedi : le coach persistera t-il dans son 3-4-3 avec une pénurie de défenseurs ? Jota débutera t-il ? Quel avenir pour l’entraineur en cas de défaite ? Une seule réalité seulement, celle de l’urgence de points pour un club ayant pris un point sur ses trois derniers matchs.
Le contenu des rencontres a beau se bonifier au fil des rencontres selon Julien Stéphan, alors même qu’on peine à déceler une identité de jeu, il est secondaire au vu du contexte. Et le technicien résume lui-même l’enjeu principal pour un postulant à l’Europe actuellement 12e après 7 journées. « Je pense qu’une série de deux matchs consécutifs positifs pourrait vraiment enclencher quelque chose. Un ne suffira pas forcément, deux ça peut commencer à générer quelque chose d’important en terme de confiance. Quand on arrive à maintenir la confiance en les joueurs, ce qui est déterminant c’est les victoires. Il faut qu’on l’entretienne au maximum car lorsqu’on est dans une situation difficile, c’est l’élément central contre lequel il faut lutter. Quand il n’y a plus de confiance, ça devient très difficile. »
La confiance, Hans Hateboer et Jota semblent la conserver deux mois après leur arrivée et ce début de saison poussif. Il s’agit ici aussi d’un décalage logique entre la perception de joueurs arrivés cet été dans un nouvel environnement déjà davantage négatif que positif depuis plusieurs mois précédant leur arrivée. Les départs massifs et la non-qualification en coupe d’Europe ont donné une autre teinte à l’été rennais, et six mois après sa prolongation de contrat, coïncidant avec le début de la mauvaise dynamique du SRFC, Julien Stéphan semble lui aussi moins rayonnant.
« Autour de moi, ça fait quelques mois que ça dure, je m’en suis accommodé », répond t-ilau sujet du lourd climat l’entourant actuellement. « Déjà depuis la fin de saison dernière. Il a fallu un mois de difficulté qui avait balayé 3 mois incroyables avant. Personne ne rappelle ces 3 mois-là d’ailleurs, jamais. On parle juste du dernier mois, mais pas des 3 mois avant, des 11 victoires en 15 matchs. Ce n’est jamais considéré, écrit. C’est la manière de présenter les choses. On avance, on bosse, on se développe et on reste hyper soudés, solidaires. Dans ces moments, c’est nécessaire. Il faut continuer à croire en soi, malgré peut-être un pessimisme ambiant, qu’on peut comprendre par certains résultats, mais il faut continuer à croire en ce qu’on fait, c’est très important, et continuer à croire en ses joueurs et les pousser dans ce sens. »
Devant la presse, Stéphan n’a pas masqué la tension autour de sa situation, allant parfois dans l’excès quant au rôle joué par les médias. À l’aube de la 8e journée, et dans un club où presque tous les responsables du club ont été changés en un an, le coach qui fêtera dans un mois l’anniversaire de son retour l’affirme, avec un brin d’ironie, « on peut toujours se rattraper. Une très forte série peut rapidement te ramener, mais par contre une très forte série de 3 mois ne suffit pas, il faut faire une série de 6 mois derrière ». Une victoire à Brest serait déjà un bon début.
campesien35
19 octobre à 08h31Objectivement cette nouvelle trêve internationale n’aide pas avec tous les absents, à créer un groupe et à travailler les automatismes. Jota après sa saison passée et sa blessure aux ischio contre Montpellier n’est pas prêt à jouer 90 minutes. Gómez , pas de nouvelle sur son état de forme. Dans le contexte très négatif actuel et l’ambiance qui règne, un mauvais résultat doublé éventuellement d’une piètre prestation aurait probablement des conséquences que l’on peut deviner. La curée après les insultes et les vociférations pourra s’exprimer, le goût du sang.
campesien35
19 octobre à 08h54Une question se pose également et elle n’est pas secondaire, les nouvelles recrues ont- elles le niveau pour amener le Stade dans le haut du tableau ? Un signe, celles qui ont été sélectionnées dans leur équipe nationale sont souvent remplaçants , pas titulaires. Après 7 journées, quelles sont les certitudes ? Gronbaek souvent cité commet pourtant beaucoup d’erreurs dans ses appréciations sur le terrain et ses passes.
Marcel Loncle
19 octobre à 09h58Le beau parleur aux cheveux gras est au pied de la guillotine. Si nous perdons contre nos anciens seconds couteaux, outre la honte, le couperet va s’abattre sur sa nuque. Rassurez-vous, cette fois avec une belle prime de licenciement qui lui permettra probablement d’acheter un commerce d’articles de pêche. Mais si nous gagnons (et pourquoi pas ?) il relance la machine, tout est différent. Le voilà gracié… Et si nous remportons les trois rencontres suivantes, censées être faciles, on redevient européens en puissance et tout le monde retrouve son enthousiasme. Comme le disaient les ancêtres de Massara « la roche tarpéienne est proche du Capitole » et surtout dans le football. Julien et sa famille vont passer une journée difficile. Cela ne me réjouit guère mais c’est la vie…
Exigeant
19 octobre à 09h59C’est fou ce qu’il peut macroniser, le Juju !
Nouvelle excellente analyse, sans langue de bois, de Monsieur Rassouly.
Lolo 58
19 octobre à 10h07La priorité de Stéphan c’est de jouer défensivement, ça lui a coûté sa place à Strasbourg, 0 victoires jusqu’en janvier si 1 une quand c’est son adjoint qui l’a remplacé cause covid
Et la il recommence la même erreur en jouant a cinq derrière plus 2 défensifs voir 3 ?
Demande à Ajorque ce qu’il pense du jeu à Stéphan
manilalegrand
19 octobre à 11h02En même temps si les nouvelles recrues ne jouent pas à leur place en club ou ne jouent pas du tout, c’est difficile après d’être titulaire en équipe nationale.
Le stade Rennais a des ambitions européennes et cela demande des résultats et/ou du jeu.
Les résultats sont mauvais, plus proche de la charrette que du haut du classement, mais à la limite si on jouait bien, avec un beau jeu offensif ou pas, mais agréable à voir on pourrait dire que ce classement est dû à la malchance or ce n’est pas le cas.
Il n’y a pas de style, peu d’occasions avec des mauvais résultats qui sont finalement à la hauteur de ce qui est proposé mais loin de ce que l’on attend du Stade Rennais.
Dans ces conditions, que l’entraîneur s’appelle Stephan, Bidule ou Mourinho il ne peut pas espérer rester sur le banc.
Olivier
19 octobre à 11h03Sur les Médias Stephan à entièrement raison. Même hateboer souligne ,malgré son expérience, qu il a jamais vécu ça. Au lieu d avoir des journalistes chauvin , on a des journalistes qui aiment aller dans l excès sur les critiques négatives car ça attire plus les électeurs dc ça rapporte plus d argent aux médias. Ce n est pas normal.
supporter
19 octobre à 11h29Pour les buveurs de sang qu’est-ce qui est préférable ?
Perdre contre Brest et voir la tête de Stéphan tomber... ou prendre les 3 points pour le club mais le coach toujours là ?...
Pour les vrais supporters le choix est fait.
Chateaubriand
19 octobre à 13h11Campesien35, je me pose les mêmes questions que toi sur le niveau des recrues, beaucoup d’internationaux mais pas forcément titulaires et dans des nations secondaires.
Pour Gronbaek, je pense qu’il a des qualités mais il faut s’adapter à la ligue 1 et aussi au plan de jeu du coach, le 343 est un système très particulier mais qui a marché à Lens avec Haise.
Pour finir, j’attends avec impatience que Jota soit prêt physiquement, je pense qu’il a vraiment quelque chose en plus et qu’il peut métamorphoser l’équipe.
KIRK
19 octobre à 13h24On présente le match contre Brest comme un couperet pour Stephan.
Si défaite ou même nul il prendra la porte de sortie illico
Mais en cas de victoire de Rennes on ne sera pas tiré d’affaire car on va replonger et il faudra se débarrasser quand même de l’imposteur d’autant plus qu’il a reconnu qu’il n’a pas d’autre solution et qu’il ne veut rien changer
Marcel bichon
19 octobre à 14h29Trêve de commentaires négatifs, place au jeu !!!!
On pourra éventuellement critiquer à nouveau, juste après le match….ou pas , si nous assistons à une démonstration de football de haut vol.
Bon match à tous
Thomas
19 octobre à 15h00@supporter ça veut dire quoi vrai supporter ? Si tu veux qu’on perdre contre Brest pour qu’on change d’entraîneur parce que tu estimes que c’est ce qu’il y a de mieux pour l’équipe tu es pas un vrai supporter ? LOL
Ça n’a aucun sens.
Celui qui veut qu’on prenne les 3 points, et celui qui veut qu’on perdre pour changer Stéphan, les 2 sont de vrais supporters à partir du moment où ils veulent le bien de leur club (ils le supportent, d’où le nom supporter..)
Par contre pour moi celui qui veut juste les 3 points et qui ne lève pas un peu la tête pour voir la situation, il n’est pas très clairvoyant..
C’est bien de supporter mais faut pas le faire aveuglément.. sinon tu deviens fanatique et là c’est la porte ouverte aux dérives..
Olivier
20 octobre à 19h29Un supporter souhaite que son équipe gagne sinon c est un Footix.
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