Interview. Si vous faites attention, vous aurez de grandes chances d'apercevoir ce grand gaillard le vendredi lors des matchs du Stade lavallois en Ligue 2. Né à Rennes, Lindsay Rose a franchi toutes les étapes pour réaliser son rêve : jouer au plus haut niveau. Professionnel à Laval, l'ancien pensionnaire du centre de formation rennais - dont il a été écarté à l'âge de 15 ans - revient pour Stade Rennais Online sur son parcours, qu'il doit à une force de caractère peu commune.
Stade Rennais Online : Lindsay, tu rejoins le Stade rennais à l’âge de 8 ans avant de le quitter sept ans plus tard. Originaire du Blosne, cela devait être une fierté de porter le maillot du Stade rennais ?
Lindsay Rose : « Bien sûr. Je suis arrivé dès mon plus jeune âge. Petit, je voulais déjà signer au Stade rennais afin de quitter mon club de quartier (le CPB Blosne, NDLR). Donc, c’était une fierté, c’est clair ».
SRO : Durant ton apprentissage, comment as-tu vécu le fait d’être repositionné de l’attaque en défense ? Ce n’est pas difficile, très jeune, d’être davantage un joueur de devoir qu’un joueur décisif ?
L.R. : « Au début, j’avoue que c’était difficile mentalement. À cette période-là, j’étais moins efficace devant les buts. Vers 14 ans, on m’a replacé derrière, lors d’un match où je suis rentré un peu à l’improviste au poste de latéral droit. Au départ, je jouais avec la volonté que j’ai toujours aujourd’hui. C’est plus la rage qui me faisait faire des bons matchs, même si j’avais quand même des problèmes de placement. Ces carences, je les compensais physiquement et par ma vitesse ».
SRO : À l’âge de 15 ans, comment réagit-on face à la décision du Stade rennais de ne pas te proposer de contrat aspirant ? Quelles ont été les explications des éducateurs de Rennes ?
L.R. : « Dès décembre 2007, je savais que je n’étais pas conservé. Après, je me doutais un peu de cette décision. Dans ma tête, tout était clair. Maintenant, par rapport à ça, je pense que les deux parties ont des torts, même s’il y a des choses que j’ai peu appréciées de la part de certains éducateurs... Sur leurs explications ? Ils n’avaient rien à me reprocher, mais ils me disaient souvent que j’étais capable de sortir un grand match comme de passer complètement à côté par la suite. J’ai écouté, j’ai retenu et j’ai enregistré tout ce qu’ils m’ont dit pour que cela me serve personnellement. Je sais que j’ai craqué un jour face à l’un de mes camarades. Je m’en suis voulu et je sais que ce fut l’une des raisons de la non-obtention de mon contrat aspirant à Rennes ».
SRO : Quel regard portes-tu sur l’ensemble de ta formation à Rennes ? Estimes-tu avoir exprimé tout au potentiel ?
L.R. : « Je pense que j’en avais encore sous le pied. Je pense que je pouvais faire plus. Mais tout ça, cela m’a aussi servi de déclic. Pour moi, j’étais issu des quartiers rennais, j’étais rennais de naissance, alors j’allais finir professionnel à Rennes (rires). Tout ça sans prétention, mais je voulais réussir au Stade rennais. Donc j’ai vraiment pris un coup de massue lorsque l’on m’a dit que je n’étais pas conservé. J’ai failli arrêter le football, car je me suis dit à un moment +qu’est-ce que je fais ?+ Je ne pouvais pas revenir au quartier, sans rien. C’est pour ça que je remercie Frank Julienne (NDLR : aujourd’hui joueur professionnel au Stade rennais) de m’avoir soutenu dans les moments compliqués »
SRO : Il y a un an, tu as déclaré : « C’est oublié (NDLR : la non-obtention de son contrat stagiaire à Rennes). J’ai bien rebondi depuis. À la limite, je devrais remercier Rennes, car aujourd’hui, je me sens super bien à Laval ». Pas d’amertume donc de ne pas avoir percé au Stade rennais, toi, le Rennais de naissance ?
L.R. : « J’en profite pour dire que cette phrase, je l’ai sortie à la suite d’un match amical contre Rennes. Je sais que cette phrase a pu être mal interprétée, mais en aucun cas je ne voulais faire de polémique. Il y a des choses qui se sont passées durant ma formation à Rennes. Je ne l’oublierais jamais, cela fait partie de ma vie et surtout de mon adolescence. Maintenant, je suis aussi un peu rancunier, mais je ne me voile pas la face. Je ne me suis pas donné tous les moyens pour percer au Stade rennais. Partir, cela m’a fait murir et cela m’a aussi permis de passer un cap. Je me suis forgé un caractère et je suis devenu plus indépendant ».
SRO : Juin 2008. Tu signes finalement ton contrat stagiaire chez le voisin lavallois. C’était pour toi le meilleur projet ? Tu avais d’autres opportunités ?
L.R. : « J’avais des propositions de clubs de CFA2 et même de réserves professionnelles. Par exemple, Brest m’appelait quasiment tous les jours, mais j’ai eu une histoire assez bizarre avec les Brestois (rires). J’avais effectué un essai en 16 ans Nationaux avec eux, mais j’avais été recalé parce que le coach avait eu quelques échos (négatifs, NDLR) sur moi. J’avais pourtant fait une bonne séance. Une semaine plus tard, l’entraîneur de CFA2 de ce même club m’appelle pour signer là-bas car il me voulait dans son groupe ! J’ai refusé, puis je suis finalement parti à Laval. J’ai signé stagiaire (NDLR : contrat de trois ans) un an après mon arrivée. Ensuite, tout est allé très vite puisque j’ai paraphé un contrat professionnel quasiment dans la foulée ».
SRO : Ensuite, ta trajectoire prend un virage important puisque tu es également sélectionné en équipe de France U18 et U19. À quoi pense t-on quand on parvient à remplir ses principaux objectifs ?
L.R. : « L’année de mon contrat stagiaire, tout le monde me prenait pour un fou à Laval (rires). D’entrée, j’avais exposé mes objectifs et le staff ne pensait absolument pas que je parviendrais à jouer en équipe de France, car il y a peu de Lavallois dans les listes. Je me souviens de ma première convocation en équipe de France U18. J’étais en train de manger au centre. Mon directeur m’appelle et il me dit +Lindsay, tu es appelé en équipe de France pour remplacer quelqu’un au pied levé+. Là, c’était une fierté, j’avais 17 ans, j’étais le seul joueur de ma génération à évoluer en réserve, et j’étais en équipe de France. Cela m’a aidé à franchir ce cap bleu-blanc-rouge (sic). Maintenant, c’était bien beau d’y aller pour suppléer quelqu’un, mais il fallait aussi que je prouve sur la durée que je pouvais m’y installer ».
SRO : Avec 24 matchs en Ligue 2 depuis tes débuts professionnels, tu as senti un écart avec le CFA2 ? Quel est l’attaquant qui t’a posé le plus de difficultés, pour l’instant ?
L.R. : « La première saison était particulière, car j’ai pris quatre matchs de suspension en CFA2. Pendant plus de deux mois, je n’ai pas joué. Je devais déjà faire mes débuts en professionnel contre Châteauroux, mais je n’ai pas pu à cause de cette suspension. On m’a redonné ma chance par la suite. Je me rappelle que je jouais un match de Gambardella avec les U19, et dès le dimanche, on me dit que je serai avec le groupe de l’équipe première. Le vendredi d’après, j’étais titulaire à Châteauroux. Concernant l’attaquant, il y a souvent des profils similaires, c’est-à-dire qu’ils ne vont pas très vite mais qu’ils sont très puissants. Je pense à Sebastian Ribas (Dijon, aujourd’hui transféré au Genoa en Italie) et à Richard Socrier (AC Ajaccio). Mais celui qui m’a le plus impressionné, c’est Yannick Sagbo (Évian-Thonon-Gaillard). Lui, il est très complet ».
SRO : Pour cette nouvelle saison, il semblerait que Philippe Hinschberger souhaite t’installer en charnière centrale aux côtés de Pierre Talmont suite au départ de Johann Chapuis. C’est un choix que tu approuves ? Dans quelle position préfères-tu évoluer puisque tu as la particularité de pouvoir jouer à tous les postes en défense ?
L.R. : « Je me sens plus à l’aise en charnière centrale, car je pense avoir le profil adéquat. Le coach me donne sa confiance. Maintenant, même s’il me la donne, il ne va pas falloir que je me repose sur mes acquis. L’année dernière, j’ai pris du plaisir à jouer à gauche, ce qui m’a permis d’être plus polyvalent ».
SRO : Il n’y a pas longtemps, ton entraîneur disait sur toi : « Il ne faut pas qu’il se perde en route, Lindsay, comme une kyrielle de joueurs talentueux de son âge. C’est ma seule crainte. Il doit rester à l’écoute ». Qu’est-ce que le côté protecteur de ce dernier t’inspire ? C’est quelqu’un qui te parle beaucoup ?
L.R. : « Dans l’ensemble, le staff lavallois prend soin de moi. Ils ne veulent absolument pas que je m’égare, que je fasse n’importe quoi. Après chaque entraînement, l’entraîneur-adjoint me prend et on travaille tous les fondamentaux. On reste toujours une demi-heure de plus. Maintenant, il ne faut pas que je les déçoive, car ils sont là pour moi. Même mes conseillers sont proches de moi ».
SRO : Depuis ton arrivée à Laval, est-ce que tu as eu un mentor ? C’est à dire un joueur toujours là à te donner des conseils pour corriger tes petits défauts ?
L.R. : « Lors de ma première année, ce fut Utku Altunay, qui est parti à Cholet par la suite, et Karim Boutadjin. Lui, c’était un peu celui qui me prenait sous son aile. Ensuite, j’ai eu Fabien Raddas (aujourd’hui à Cannes) qui me conseillait beaucoup et qui m’a apporté. Cette année, c’était Johann Chapuis, qui m’a appris beaucoup de choses. Il y a eu aussi Mahamat Labbo et Distel Zola. En fait, j’ai toujours eu quelqu’un à mes côtés. Cette année, j’espère que je me prendrais un peu en main, même si on a toujours besoin de quelqu’un (rires). L’année dernière, j’ai passé un cap, donc j’espère continuer sur cette lancée pour repousser un peu mes limites ».
SRO : Dernièrement, ton nom fut évoqué du côté de Caen voire à l’étranger. Qu’en est-il réellement ? Tu en as discuté avec ton agent ?
L.R. : « J’étais en vacances. Ces rumeurs ne sont pas fausses, mais j’en ai vaguement entendu parler. Pour l’instant, il n’y a rien de concret. On verra ça en temps et en heure. J’ai eu des touches avec des clubs de Bundesliga et de Premier League ».
SRO : À court terme, quelles sont tes ambitions personnelles ?
L.R. : « Actuellement, tout dépendra du mercato estival du côté de Laval. Pour l’instant, je suis bien à Laval et je vais essayer de faire une saison pleine. Maintenant, si on me propose un beau projet sportif en France ou à l’étranger, je ne m’en priverai pas, mais j’analyserai le pour et le contre car cela pourrait être un tournant de ma carrière. On sait ce que l’on a, on ne sait jamais ce que l’on trouve... »
SRO : Laval vient de recruter Lhadji Badiane, ancien du Stade rennais. Tu le connais ?
L.R. : « Quand j’étais à Rennes, j’allais souvent le voir en CFA et même en Gambardella. Je me souviens très bien, comme si c’était hier, d’un Rennes - Nantes où je l’ai vu. Je ne le connaissais pas vraiment, mais on se disait bonjour et au-revoir. J’étais plus petit que lui à l’époque, donc on le regardait, on le suivait d’un œil attentif car c’était un modèle. Je l’ai suivi par la suite, car il a été prêté à Clermont et ensuite à Dijon. J’ai même joué contre lui cette année au match aller. Je m’en souviens très bien ».
SRO : As-tu gardé des liens avec des jeunes du centre du formation rennais ?
L.R. : « Abdoulaye Diallo, Frank Julienne ainsi que Jean-Bryan Boukaka. Ce dernier a d’ailleurs une très belle marge de progression. Ce sont principalement ces trois-là ».
SRO : Si demain, Rennes se penchait sur ta situation. Comment étudierais-tu cette proposition ?
L.R. : (long silence) « Si Rennes me faisait une proposition. Je ne sais pas... J’ai encore une petite rancœur au fond de moi. Mais il faut aussi dissocier la partie formation et la carrière professionnelle. Quand je vois le parcours de Julien Féret, ce serait un peu la même chose. Je ne le connaissais pas vraiment avant qu’il ne signe à Rennes, mais on voit que tout peut aller très vite, donc pourquoi pas. En tout cas, il est vrai que je suis beaucoup Rennes ».
SRO : Qu’est-ce que tu penses de la situation d’Abdoulaye Diallo intronisé numéro 2 à Rennes, que tu as côtoyé en équipe de France U19, mais qui était souvent laissé sur le banc par Philippe Bergeroo, et qui au final n’a pas été retenu pour le Mondial U20 ?
L.R. : « Je connais bien Abdoulaye Diallo. Personnellement, ce n’est pas parce que c’est un ami, mais j’ai rarement vu un gardien de but avec un tel potentiel. Il a vraiment progressé depuis son arrivée au centre de formation. Je pense que s’il n’a pas été appelé en équipe de France U20, c’est parce qu’il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu l’année dernière. Il a ce côté nonchalant qui nous donne parfois l’impression qu’il s’en fout, mais c’est un gros bosseur. N’oublions pas qu’il y a aussi un bon gardien avec lui en équipe de France pour la génération 1992 (NDLR : Zacharie Boucher qui joue au Havre). Un prêt serait dans son intérêt, mais être déjà numéro 2 à Rennes, c’est bien. C’est difficile pour un jeune gardien de but de 19 ans d’être prêté dans un club de Ligue 2. On préfère souvent des gardiens plus expérimentés, car c’est un poste à part. En restant à Rennes, il aura du temps de jeu dans les coupes nationales voire en CFA2. Et puis il y aura une concurrence avec Benoît Costil ».
SRO : Tiens, en parlant de lui, tu l’as affronté cette saison en Ligue 2. Qu’est-ce que tu en penses ?
L.R. : « Avec mon gardien Arnaud Balijon, c’était sans conteste le meilleur. Balijon, je le côtoie tous les jours, mais Costil m’a fait une belle impression cette année. Il a quelque chose que certains gardiens de Ligue 2 n’ont pas, et lui, il dégage une belle assurance et il fait la différence quand il faut. Et ce même s’il a pris trois buts face à nous (rires) ».
SRO : Par rapport au débat qui a alimenté dernièrement les discussions sur le sujet des « bi-nationaux ». Au cas où tu ne parvenais pas à être sélectionné en équipe de France A, pourrais-tu envisager de jouer pour la sélection de l’île Maurice ?
L.R. : « Tout à fait. Je ne renie pas mes origines. Je suis franco-mauricien donc je n’y verrais aucun inconvénient. Pour la petite histoire, lors de l’année où j’ai été recalé de Rennes, j’étais parti faire des pré-sélections là bas. Je suis resté, en plus, trois semaines en vacances (rires). C’était pour les phases éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations en moins de 18 ans. Une sélection, c’est enrichissant. Et puis cela pourrait aussi me permettre de partager mon savoir aux jeunes footballeurs mauriciens. Mais je ne vais pas vous le cacher, mon objectif en ce moment reste l’équipe de France ».
SRO : As-tu des personnes que tu souhaiterais remercier, quand tu regardes ton parcours aujourd’hui ?
L.R. : « C’est vraiment gentil de poser cette question. Il y a tout d’abord Didier Le Bras, qui est de l’école de football du Stade rennais. Après, Daphnée Bravard et Miguel Cerventes qui sont mes deux agents. J’incorpore aussi Abdoulaye Diallo et Frank Julienne qui ne m’ont jamais lâché après mon départ de Rennes. Et ma famille, bien évidemment, même si mon papa (Marc Rose) était parfois loin car il travaillait souvent à l’extérieur. Ils sont tous contents pour moi, tout comme mon meilleur ami Samy Frijy. Aujourd’hui, j’ai mon maillot avec mon nom derrière (rires), donc j’essaye de faire profiter tout le monde. Je suis fier de mon début de parcours et je suis content que mes proches le soient aussi, car je sais d’où je viens ».
Soun
22 juin 2011 à 00h30Hé ben, un mec qui connaît le foot et qui a des choses à dire ; c’est de plus en plus rare, surtout chez les plus jeunes ! Ça fait du bien...
Louis G
22 juin 2011 à 06h58Apparemment il n’a pas envie de brûler les étapes !...sa non retenue à Rennes lui aura sans doute été profitable !...maintenant il se bat pour donner tort à ceux qui n’ont pas eu confiance en lui et il sera peut-être un jour au Stade Rennais ; mais il serait encore préférable qu’il roule sa bosse dans un notre club français ou étranger !!...
thabor35
22 juin 2011 à 09h17Encore un bon joueur issu du centre de formation qui est parti. On est en droit de se poser la question, pourquoi ?
Pourquoi n’arrive t’on pas à créer un esprit de club ou il ferait bon de vivre quelques années.
Quelle équipe aurions nous avec tous ces joueurs partis qui font le bonheur d’autres clubs apres avoir été mal remplacé.
Bon, on ne va pas regretter tous les joueurs qui ne signent pas professionnels chez nous non plus.
On ne pourrait pas en signer 8 tous les ans sans revoir les ambitions à la baisse avec autant de jeunes dans un effectif.
C’est comme ça partout : les meilleurs du moment restent, les autres partent en L2, National et CFA/2 avec l’espoir de trouver du temps de jeu pour percer. Ce qu’il est en train de faire !
En tout cas, interview très sympa !
aliasfix
23 juin 2011 à 09h46Excellente remarque Soun, je suis bien d’accord avec toi !!
didierlebras
25 juin 2011 à 15h06merci LIndsay
Didier
KAKIFOOT
27 mai 2012 à 17h05Moi je connaissait pas son histoire a Lindsay,
mais je peux vous dire que je l’ai vu joué en EDF hier au tournoi espoir de toulon match à nice contre le Mexique ..
et comme je pensse que comme pour ferret rennes garde un oeil sur sur ces anciens protégé car quelque part ils connaissent ces qualité aprés pour x ou x raison il à pas reussi à rennes Mais n’oubliez pas qu’il avait 15ans apparement il est tombé sur un coach avec qui il s’entendait ça arrive par contre je sait pas si cela lui à servit mais apparament oui !!
et on peut déja dire que ca demontre un gros caractére et de l’intelligence
car ce retrouvé dehors du centre de formation à 15 ans ils faut vraiment étre fort j’en connait plus d’un qui aurait craqué...
lui il à pas cogité longtemps il à desuite tout fait pour rebondir....
ecoutez bien supporter rennais à ce poste à cet age j’en ai pas vu beaucoup qui m’on impréssioné comme cela....
et comme je sait que l’encadrement du stade rennais et « pas con » et professionel il ne vont pas tardé à sans rendre compte et j’espére, rectifié le tir car le rennes d’antonetti serait le parfait tremplin pour lui et surtout une sacré affaire pour le club pas de phase d’integration !!
je le connais pas mais on peut voir que le garçons à muri..
et puis quelque part rennes sait et connais les qualité de ce joueur puisce que ils ont été le chérché à 7 ans !! je pensse que ce joueur c’est trouvé il est devenu un diamant reste plus qu’a le polir et il deviendra une reelle valeur marchande en plus pour rennes du gagnant gagnant...
et je vous dit des defensseurs central de son accabi(sacré mental) ca ne court pas les rue dans notre formation à la française...
donc ami rennais si vous avez l’oreille de vos deçideur parlez leur du petit (qui est devenu grand) Rose !!
vous le reggreterez pas et je suis pas de sa famille ou un ami je suis un petit educateur d’un club amateur à coté de nice..à qui ce joueur à vraiment tapé dans l’oeil surtout qu’il à une belle marge de progression.. bref il est prét à tapé à l’etage du dessus sans risque en plus sacré physique il est mémme prét pour le championat anglais (patience)..
et je pensse que vu par ou il est passé il sera assez intelligent pour faire le bon choix à priviligié là ou il aura du temps du jeu quitte à résté encore un ans à laval mais bon je pensse qu’ avec ces match en EDF son tallent et en train de sauté à la figure de pas mal de monde !! il à pas de souçis à ce faire des propositions il va en avoir je vous le garanti !!
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