Transféré du Stade rennais à Dijon cet été, Samuel Souprayen aborde sans esprit de revanche particulier les retrouvailles avec son club formateur, dimanche pour le premier match de Ligue 1 de l’histoire dijonnaise.
Le latéral gauche, interrogé par le média d’information dijonnais Gazette Info, reconnaît que son équipe ne part pas favorite, mais affirme qu’elle jouera sur ses qualités.
Non conservé par le club après une première saison moyenne en Ligue 1, le défenseur réunionnais n’en veut pas à son club formateur, ni à Frédéric Antonetti. « J’ai beaucoup appris auprès de [lui], affirme Souprayen. S’il en est là, ce n’est pas pour rien. Il connaît bien le football et j’ai beaucoup progressé avec lui. Je ne sais pas s’il souhaitait mon départ où qu’il s’agissait seulement de la volonté du club... ». Auteur de prestations en dents de scie sous le maillot rennais, le joueur était pourtant régulièrement la cible des foudres de son entraîneur pendant ses matchs.
« Je n’ai aucune rancœur envers Rennes, continue Souprayen. Ce sera un match particulier pour moi car j’ai passé de belles années à Rennes : j’y suis formé, j’ai gagné la Coupe Gambardella et je me suis fait de bons amis. M’Vila, Brahimi, Camara ou Théophile-Catherine. Ce sera une joie de les retrouver ». À Dijon, où il a toute la confiance de Patrice Carteron, Souprayen devrait trouver en tout cas le terrain idéal pour s’affirmer.