Les occasions n'auront pas manqué. Souvent isolé, Utaka a réussi à s'en créer quatre, mais toutes non-converties en but, la faute à un Alonzo en état de grâce.
Isaksson : grosse frayeur en début de match lorsqu’il...laisse échapper un ballon qui aurait dû tranquillement se terminer dans ses bras. Réalise deux arrêts réflexes devant Pauleta. Le poing levé après le second, Isaksson croyait bien avoir fait l’arrêt décisif mais doit s’incliner sur un missile de Kalou. Son jeu au pied fait toujours frissonner les supporters...
Bourillon : repositionné arrière latéral droit, a fait le boulot, sans plus. On se doutait qu’il n’allait pas briller par ses incursions offensives, mais il n’a rien à se reprocher défensivement. Un joueur sûr par sa justesse technique et son intelligence tactique ce qui expliquerait le choix de Bölöni. Pas d’erreurs à ce poste inhabituel, donc, mais aucun apport offensif.
Mensah : on l’a vu effectuer quelques tacles dangereux (dont un par derrière à la limite de la faute sur Landrin) mais toujours avec succès, à l’image d’un joueur qui outre des qualités physiques exceptionnelles (saute toujours plus haut que tout le monde, n’est pas pris de vitesse), prend des risques. Ne se contente pas de dégager mais cherche à relancer proprement. Encore une fois, peine à terminer son match (victime de crampes), à mettre sur le compte d’une gigantesque dépense d’énergie, plus que sur un physique défaillant.
Ouaddou : moins agressif que son partenaire en défense centrale, moins de prises de risques pour éviter les bourdes. Match propre sans fioritures de la part de l’international marocain.
Perrier-Doumbé : beaucoup d’envie, a récupéré pas mal de ballons et n’a pas hésité à aller de l’avant. Malheureusement, à vouloir trop bien faire on fait mal : son coup de tête, alors que Mensah était face au jeu, trouve les pieds de Kalou sur le but parisien...
Mbia : quelques erreurs techniques qui auraient pu coûter cher. Est obligé de plaquer Bueno qui filait au but après que celui-ci lui ait chipé le ballon. Et sur le coup-franc, il sauve les Rennais...de la main. Imposant dans la récupération du ballon. A créditer d’une belle frappe sèche juste avant le penalty.
Sorlin : c’est à lui de faire la liaison entre la défense et l’attaque. Moins en jambes que d’habitude, l’équipe rennaise est alors apparue coupée en deux. Moins d’activité mais une habituelle bonne qualité de passe. Décalé sur le côté droit à la rentrée de Faty, mais trop cuit pour apporter un peu de folie.
Källström : a consenti beaucoup d’efforts, d’autant plus qu’il a dû reculer pour venir en aide à la récupération. Gros volume de jeu, demandant sans cesse le ballon. Grosse frappe qui frôle le poteau en première mi-temps. Prend ses responsabilités pour tirer le penalty et peut s’estimer chanceux car le ballon passe juste sous le ventre d’Alonzo.
Gourcuff : un beau coup-franc en tout début de match. A techniquement été irréprochable, comme toujours. Mais n’a pas été décisif dans la dernière passe. Aurait dû provoquer deux penalties, mais M. Sars aura décidé de ne pas siffler le tacle de Mendy. Chose plus étrange, la touche qui suit est en faveur du PSG. Le Parisien n’a donc bien pas touché le ballon, mais le joueur...
Monterrubio : intermittent. S’est fait plutôt rare dans le jeu, moins percutant que d’habitude. Mais son cou de pied gauche est toujours aussi précis, aurait dû terminer le match avec une passe décisive sans un Alonzo impérial devant Utaka. A quelques centimètres d’un but, trop court sur un centre d’Utaka.
Utaka : isolé devant, il parvient à s’en sortir grâce à un sens du dribble déroutant pour les défenseurs adverses. Sa percée « Ronaldesque » en première mi-temps aurait méritée meilleur sort, mais Alonzo. Belle interception sur Rozenhal mais sa frappe est détournée, encore Alonzo. Joue en pivot pour Monterrubio, court au centre et place un coup de tête puissant, mais repoussé par Alonzo, encore et toujours. Au départ et à la finition, Utaka était vraiment un peu seul devant. Enfin, coupe la trajectoire d’un centre au cordeau de Rubio mais est contré par Alonzo. Bref, quatre duels perdus face à Alonzo, un manque de réussite, un gardien en état de grâce. Dommage, car avec un but, son match aurait été à l’image de son dribble mystifiant Yepes près du poteau de corner : génial.
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