Stade Rennais Online

Strasbourg - Stade rennais : Stéphan, le jour d’après

Thomas Rassouli 31 mars 2024 à 06h02 3 commentaires

Désormais prolongé jusqu’en 2026, Julien Stéphan n’entend pas changé ses habitudes au sein de son équipe dans ce dernier sprint.

« Surtout ne rien révolutionner ». Le mot d’ordre de Julien Stéphan était clairement affiché en conférence de presse vendredi, deux jours après s’être présenté au côté d’Olivier Cloarec et Florian Maurice pour officialiser une prolongation de contrat jusqu’en 2026.

Cette extension de son bail n’a « pas (été) évoqué(e) » avec ses joueurs selon le coach. « Ils semblaient tous très heureux, en tout cas ils m’ont chaleureusement félicité. Mais ce n’est pas quelque chose qu’on a évoqué ensemble. »

Il est aisé d’imaginer que cette prolongation signée, Stéphan et son staff peuvent travailler plus sereinement, du moins sans penser à demain en cette fin de saison où le Stade rennais cherchera à gratter une place en coupe d’Europe, et à jouer la coupe de France à fond.

À Strasbourg, le début d’autre chose

Comme on pouvait s’y attendre, « la nouvelle étape » de Julien Stéphan ne doit pas empêcher son équipe de jouer match par match selon le principal intéressé, qui se défend d’être habité depuis lundi (jour d’officialisation par le club de la prolongation) par une nouvelle énergie. « Je n’en ai pas besoin. L’énergie j’en ai plein, on en a plein dans le staff, le groupe aussi. On a bien coupé, bien travaillé durant la trêve internationale. Certes en sous-groupe, préparer un match en 2 jours (au complet, ndlr) ce n’est pas le top mais on a eu suffisamment de temps ensemble pour prendre nos repères. »

Des repères, Stéphan en aura également dimanche à l’extérieur, puisque le coach va retrouver le seul autre club que Rennes pour lequel il a été entraineur principal des pros, Strasbourg. « Très heureux de retourner là-bas », le technicien y retrouvera son ancien adjoint historique chez les jeunes et les pros du SRFC, Matthieu Le Scornet, avec qui les relations se sont totalement rompues à l’issue de cette expérience dans l’Est. Le Scornet est aujourd’hui adjoint de Patrick Vieira chez les pros, et à la tête d’un troisième groupe en plus de celui des pros et de la réserve.

À Strasbourg, Stéphan retrouvera également « l’atmosphère de la Meinau », qu’il n’a pas manqué de souligner. « Ici on est chanceux au Roazhon, en terme d’atmosphère. Mais là-bas c’est aussi quelque chose. C’est vraiment bien, j’y ai passé de très bons moments, de très bons souvenirs, j’ai appris beaucoup de choses. Heureux de revenir dans ce stade atypique mais tellement chaud. Il y a une vraie âme dans ce stade. »

Mais c’est à Rennes que le coach évoluera dans les prochains mois, et où il fera revenir sa famille, dont il a été ces derniers mois éloigné pour la première fois « un sacrifice à faire à ce moment-là ». « Mais c’est une donnée importante pour mon équilibre personnel » avoue Julien Stéphan. À Strasbourg où quelque chose s’est fini il y a un an, autre chose recommence pour le plus jeune coach de Ligue 1.

3 commentaires

  1. CondateFan
    31 mars à 10h01

    Avec ce nouveau contrat, Juju2.0 il contrôle tout, c’est lui le patron, le chef, le boss. Donc, du coup, va-t-il se permettre de retourner dans son ancien fief de la Meinau genre Don Corleone dans le Bas-Rhin ?

  2. Kikou
    31 mars à 18h05

    Il va nous trouver quoi Stephan comme excuse ?? Pas la fatigue après la trêve !! Aucun tir cadré !!! Ils sont a leur place et encore !!! Arrêtez les discours l équipe est plus que moyenne point final

  3. Mercier Christian
    1er avril à 08h17

    Pas un joueur n’avait envie de jouer, dans ce cas on ne rentre pas sur le terrain. Comportement inadmissible, en ce jour de pâques, c’était les cloches qui étaient sur le terrain et se ne sonnait pas. Dommage d’avoir un si bon public pour ces résultats.
    Peut-être qu’un jour on aura une belle équipe

Ajouter un commentaire

  • Votre commentaire sera publié après modération, sous réserve du respect des règles élémentaires d’orthographe, de syntaxe et de grammaire.