Avant Rennes - Toulouse, Benjamin Bourigeaud était le joueur présent en conférence de presse.
Comment va le groupe mentalement après ces 3 défaites ?
C’est vrai que ça a été une semaine assez compliqué sur le plan mental et physique, un enchainement de matchs assez dense. C’est surtout le fait d’avoir perdu les trois qui est très frustrant. On essaye d’aller de l’avant. Ce qui a été fait on ne peut plus revenir en arrière. Nous on doit regarder devant et essayer de rectifier les erreurs faites sur les derniers matchs. Sur les 3 derniers il y a surtout un scénario dans lequel on ne veut plus tomber c’est celui de Strasbourg, avec quasiment rien, aucun sursaut d’orgueil non plus. Les deux matchs qui ont suivi, ça a été deux matchs différents où on a surtout manqué d’efficacité. Le foot c’est avant tout de l’efficacité, et sur les prochains matchs on se devra d’être un peu plus efficaces que ça.
Vois-tu le parcours de la concurrence comme une chance ?
Oui forcément, après avant de regarder les autres, on doit avant tout savoir ce que nous on doit faire. Depuis le début, on se dit de regarder avant tout ce qu’on a à faire, de se concentrer uniquement sur nous-même. Je pense que c’est la meilleure manière de débuter ce sprint final. Ce sera à nous d’essayer de gagner le maximum de matchs pour parvenir à nos objectifs.
Où penses-tu que vous devez particulièrement vous reprendre ?
Je pense que ces derniers temps il y a eu beaucoup de frustration sur nos échecs, de façon personnelle et collective. C’est surtout essayer d’être un peu plus positifs entre nous. Quand les résultats sont un peu moins bien, il y a plus de frustration. Avoir un peu plus d’encouragements entre nous. Après on a tendance à faire un peu moins les choses ensemble. Sur les deux derniers matchs ce n’est pas ce qu’il s’est passé. Il y a eu des choses différentes. Il faut essayer d’être un maximum costaud et solidaires pour entamer les matchs le mieux possible.
Sens-tu un petit essoufflement après 3 bons mois ?
C’est vrai qu’on a enchainé très très fort. Je pense que ça nous a fait du bien aussi, car enchainer les matchs ça nous permet vite de rebasculer sur quelque chose d’autre. Un essoufflement je ne pense pas. C’est surtout se dire, et je fais beaucoup ça, il ne faut pas oublier d’où l’on vient et tout ce qu’on a traversé depuis le début de saison pour éviter de retomber dans ce côté un peu néfaste et montrer un visage qui n’était pas le notre, notamment à Strasbourg. Se servir de tout ça pour faire un sprint final costaud comme on a été capable de le faire l’année dernière.
L’année dernière peut-elle vous servir de modèle ?
C’est un peu la même « atmosphère ». On entend beaucoup de choses de part et d’autre, en disant qu’on est quasiment morts. Le principal c’est que nous, nous croyons en nous. On se donnera les moyens de faire le maximum pour obtenir ce que l’on souhaite en fin de saison, en tout cas le minimum qu’on puisse avoir. Après on verra. Se concentrer sur nous-même, le travail qu’on a à faire et avec une grande détermination.
Faut-il moins montrer sa frustration sur le terrain ?
C’est difficile quand tu es compétiteur de ne pas avoir de réaction. Tu es dans l’émotion, le match, la compet’. La réaction que j’ai eu après Monaco, c’est beaucoup de frustration mais c’est surtout de l’exigence. Le fait de perdre le ballon qui amène le but derrière. Ça à la rigueur ce n’est pas trop grave d’avoir cette réaction, mais c’est surtout de repartir derrière. Tu peux montrer de la frustration, mais pas les uns envers les autres. Se dire les choses oui, s’écouter aussi. La frustration personnelle fait partie du foot. (…) Il faut savoir ce qu’on veut. On est au Stade rennais, je le sais et je l’ai appris quand j’ai signé en 2017. Les gens savent pourquoi ils signent ici. L’exigence est présente, dans le vestiaire ou en dehors.
Le fait de ne pas pouvoir revenir quand vous êtes menés au score, ça vous pèse ?
Non ce n’est pas du doute qui s’installe. Il faut persévérer dans la vie. Quand on veut aller chercher les choses, il faut persévérer, ne pas s’arrêter sur cette frustration. Il y a de la frustration quand on ne marque pas, moi le premier car je suis un offensif. Le tout est de ne pas abandonner et d’aller chercher les choses. Collectivement on est capable de grandes choses. Ce week-end on aura un match très difficile à domicile, le public sera derrière nous.
Tu trouves le climat trop morose autour de vous ?
Je n’ai plus de réseaux donc je ne peux plus lire ce qu’il s’y dit. Ce n’est pas spécialement au sein du club, je parle de ce que j’ai pu entendre quand je me promène en ville avec ma femme et mon fils. Il y a aussi beaucoup de gens qui croient en nous. C’est peut-être minime les gens qui pensent qu’on en est pas capables et je pense qu’on a démontré par le passé de quoi on était capable. Maintenant c’est une autre saison mais il faut se servir de l’expérience engrangée pour faire un sprint final à la hauteur des attentes du club.
Contre Toulouse, il y a une pression ?
Des points on en a perdu assez tout au long de la saison. On entame le sprint final avec un gros match, contre une équipe européenne qui a montré un beau visage. Chaque match sera important, des matchs à ne pas se louper. Les concurrents directs peuvent grappiller des points. On se donnera corps et âme pour pouvoir faire le meilleur sprint final possible.
On a l’impression que vous ne l’avez pas fait sur la dernière semaine.
C’est difficile à dire, je te trouve assez dur. Si tu avais vu nos réactions après le match du PSG par exemple, et après le match de Monaco. On dépense beaucoup d’énergie. Je ne sais pas si tu as les stats de courses, personne ne triche. On se donne énormément, on est des compétiteurs, on a qu’une envie c’est de gagner des matchs. Dire qu’on ne se donne pas corps et âme, je ne suis pas d’accord avec toi. A Strasbourg, je suis peut-être d’accord, mais pas sur les deux derniers matchs.
Vous allez retrouver le Roazhon Park après un mois sans y avoir joué. En quoi ça peut changer les choses ?
On en parlait en début de semaine. Ça nous manque car jouer devant nos supporters avec un engouement assez fort à chaque match. On a toujours envie de jouer à domicile. J’espère qu’il y aura une belle soirée pour eux et nous. Faire le maximum tous ensemble pour obtenir le meilleur résultat possible.
Rodighiéro 65
12 avril à 09h11"Sur les prochains matchs il faudra être un peu plus (j’aime bien le « un peu plus ») efficace, ben oui mon garçon c’est le minimum ,0 buts en trois matchs pas facile de faire pire !
un supporter
12 avril à 13h28Alors que tout le monde y va de son couplet pour dire la fierté de voir les Camavinga, Raphina ou encore Dembele briller en Ligue des Champions, on ne remerciera jamais assez les besogneux tels Bourigeaud qui chaque année se décarcassent pour décrocher quelque chose avec l’espoir que ce soit la Ligue des champions.
Il y a un monde qui en sépare le stade rennais, mais ce serait peut-être possible avec une autre politique de club.
Imaginons cette année le stade rennais avec dans son effectif : gardiens Mendy, Mandanda
defenseurs Boey, Traore, Kim Min Jae, Aguerd, Theate,Truffert,
milieu de terrain Bourigeaud, Camavinga, Majer, Santamarria,Le Fée
attaquants Doku,Dembele, Giroud, Dembele, Raphina, Tell, Terrier.
Avec cette belle masse salariale on pourrait vraiment viser le titre.
Rodighiéro 65
12 avril à 14h12« un supporter » a raison c’est notre idéal , mais le SRFC n’a jamais eu des dirigeants pour faire du foot de haut niveau , d’autres clubs qui ont marqués le football Français, ont eu à leur tête à un moment donné des :" Aulas, Fonteneau, Trillaud, Rocher, Campora, Nicolin, Seydou, Martel, Germain, Leclerc, Tapie , nous nous avons toujours eu des gars pour expédier les affaires courantes. CHERCHEZ L’ERREUR !!!!!!!!!!
Pertre
12 avril à 14h33Supporter…..ton équipe est très belle sur le papier……Mais l’actionnaire dont tout dépend ne veut pas passer le Rubicon…..Il veut bien nous faire plaisir un peu mais il estime sans doute que nous ne sommes pas faits ou prêts pour avoir une équipe de niveau européen…..Sortir des pépites qui font les beaux jours d’autres équipes oui en empochant au passage un petit pactole…..mais construire une équipe compétitive sur le plan supra-national….c’est non !!!!
pascalou
12 avril à 15h46allez les peintres
JJR
12 avril à 21h19Omari titulaire donc une bourde assurée. 1-0 pour Toulouse. Saison finie. On vend le grand espoir Doué qui va exploser dans un grand club. On met 15 millions sur un joueur qui va être décevant et voilà. Le scénario qui se répète à l’infini avec le SRFC.
John.p
13 avril à 15h04Bravo pour sa phrase type,mais il ne semble pas,lui non plus,la mettre en pratique,si c’est lui le moteur de l’équipe,la mécanique est grippée et ses sous-papes l’imitent.
Didjoe
15 avril à 18h30Il faut dire que l arbitrage nous a pas aides non plus.. PSG...MONACO.. Même avec la VAR ON est lésé.quelques arbitres français sont partiaux,c est une évidence et c est bien dommageable ! En tête Frappart et Turpin..beaucoup de choses à revoir..
Matambel
17 avril à 10h03Il est bien gentil Bourigeaud mais à part les penalty cela fait 2 saisons qu’on le vois plus. Regardez le nombre de joueurs que nous avons vendu. Par soucis de faire rentrer de l’argent. Par méconnaissance des joueurs eux même. Qui maintenant font les beaux jours de clubs plus huppé que nous. Nous ne savons pas garder les joueurs de talents ? Une ou deux saisons supplémentaires dans l’équipe servirait à valider l’ossature et permettre le renouvellement par palier des lignes. Non ce qui intéresse la famille Pinault et le club, c’est l’argent.
delagrée
18 avril à 16h51Une chose est sure mon Benjamin, ton équipe persévère dans la médiocrité et toi y compris.
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