À la veille de la rencontre retour face à Rennes, le coach du Shakhtar Donetsk, Igor Jovicevic, était en conférence de presse.
Match : Tout ce que je peux faire, c’est focaliser l’équipe sur le jeu à chaque match. C’est vrai que c’est très important la motivation et on est très motivés pour ce prochain match. On a tiré les conclusions du dernier match, on a fait l’analysé tactique, on s’est ressourcés. Maintenant il y a un autre match devant qui va durer 95 minutes à peu près, et c’est sur ça qu’on se focus. Si on arrive à faire ce qu’on est arrivés à faire lors du premier match, notamment la domination, je pense qu’on peut espérer avoir un bon résultat. Mais encore une fois nous sommes vraiment concentrés sur la victoire. Il n’y a aucune place pour la spéculation. En coupe d’Europe on n’a pas possibilité de calculer ou de contrôler les émotions. Tout ce qu’on peut faire, c’est un bon match.
Contexte de guerre : Depuis le premier jour, chaque jour c’est une pensée qui nous accompagne. Dans les entraînements comme les matchs. Ces pensées, cette immense responsabilité qu’on porte tous devant notre pays, notre peuple, nos soldats, les militaires ukrainiens qui se battent pour notre liberté. Ce qu’on ressent, c’est surtout de la reconnaissance, on les remercie 100 fois par jour. Nous souhaitons vraiment que lorsqu’ils regardent nos matchs, les soldats ukrainiens soient fiers de notre jeu, quelque soit le résultat. Car le foot est tout d’abord un jeu. Nous voulons donner le maximum pour remercier l’armée ukrainienne pour qu’ils nous donnent la possibilité de jouer, de vivre nos vies. Ensemble, nous sommes unis et on remercie l’armée ukrainenne, les gens qui se battent pour nous et notre liberté. On joue avec notre coeur, jusqu’au dernier souffle pour que chaque minute de chaque match soit bonne au maximum. Nous donnons un maximum de poids à cette responsabilité. Tout ce qu’on souhaite, c’est que cette terrible guerre se termine.
Quotidien de l’équipe : J’éprouve un grand amour pour l’Ukraine. Je suis fier de faire partie du meilleur club ukrainien. Le quotidien est très difficile. Je suis ici depuis seulement 6 mois, j’ai pu rencontré les gens qui sont dans le pays depuis plusieurs années. Je dirais que ce sont eux les vrais héros. Chacun vit cette guerre avec sa famille, a déjà perdu sa maison. Pour l’instant notre maison c’est un bus, un avion, un hôtel. C’est très difficile de retrouver un équilibre spirituel, mental, de retrouver une sorte d’harmonie interne, de se concentrer. Où qu’on soit, en Turquie, aux Pays-Bas, ou un autre pays. Notre quotidien se passe beaucoup à Lviv aussi. Côté entraînements c’est vraiment difficile aussi car les entrainements sont interrompus à cause des sirènes anti-aériennes à cause de dangers constants de bombardements. On doit prendre une décision vite : continuer l’entraînement ou descendre se mettre à l’abri au sous-sol. On a pu joué contre l’Oleksandria, on était en minorité numérique et le match a duré 4h car on a passé 2h30 sans électricité à cause du danger de bombardements. Plusieurs nuances psychologiques ont eu un impact direct sur le bien-être de l’équipe. L’Ukraine se bat pour sa liberté et on devra rester unis, se battre à sa façon. Je voulais pour ça remercier les pays européens de nous avoir fourni des armes. Je pense qu’on a besoin de plus d’armes pour pouvoir remporter cette guerre le plus vite. Je suis aussi un être humain et j’aimerais pouvoir dormir comme dans le monde entier, sans être interrompu par les alarmes, un danger constant. Nous sommes des êtres humains, nous aimons vivre en paix comme vous. Ce qu’il se passe en Ukraine est une horreur infinie mais je suis fier de ce pays, cette nation qui se bat, qui va devenir meilleure à l’avenir.
Compo,/ Groupe : On est prêts à se battre jusqu’au bout. On connait bien la mentalité de l’équipe adverse. On sait que c’est un match extrêmement important. On connait l’agressivité, sa dynamique, son rythme. On connait l’ambiance de ce stade. On sait que les supporters seront là. On sait que demain ce ne sera pas facile face à un très bon adversaire. Nous savons que jusqu’au Mondial c’était une des meilleures équipes avec 17 matchs sans défaite. Au tirage on savait qu’il y avait Manchester United ou l’AS Roma, mais quand on a tiré Rennes, on savait que ce ne serait pas facile. Depuis le Mondial, il y a un contexte de crise pour le club mais je sais que demain l’équipe sera là, le public aussi. Nous sommes prêts, nous avons du caractère.
Marcel Loncle
23 février 2023 à 10h33C’est dommage qu’ils jouent contre Rennes car sinon on serait totalement derrière eux pour le plus beau parcours possible dans cette coupe européenne.
solos
23 février 2023 à 11h37puisqu’sro fait un article politique, pas de problême donc : ce coach n’avait pas ces mots quand les russohphones du dombass se faisaient massacrés et brulés vif par zelenski et son predecesseur pendant 8 ans. Stop a la propagande nous la payons très cher au quotidien et quand l’ue va interdire en juin 2023 soit dans 4 mois les bouclier tarifaire on va trouver un pêu moins de soutiens à l’ukraine ses dirigeant ultra corrompu et adorateur de Stefan bandera !!! STOP propagande !
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