Suite à la dernière réunion du comité de gestion de la Piverdière, le stadium manager du SRFC Karim Houari, en charge du projet d’extension du centre d’entraînement, s’est exprimé face à la presse.
Aujourd’hui, où en est-on du projet d’agrandissement de la Piverdière ?
Le projet a débuté il y a plus d’un an et demi. Au fil des études qu’on a réalisées en travaillant avec des bureaux d’études compétents dans de nombreux secteurs d’activité, on s’est clairement rendus compte que compte tenu de l’ambition du Stade rennais, le projet tel qu’on l’avait envisagé initialement ne pouvait pas être implanté sur une emprise foncière aussi restreinte que celle prévue.
Quelle taille supplémentaire avez-vous prévu, et pourquoi avez-vous besoin de ces terrains en plus ?
Actuellement, sur le site de la Piverdière, on est sur 11,4 hectares. Le projet d’agrandissement numéro 1 visait à amener le projet à 15 hectares. Compte tenu des enjeux qui sont les nôtres en terme de projet sportif, éducatif et fonctionnel, on aurait besoin de 18 hectares. Si on veut mettre ces 18 hectares en perspective, on est très très loin des 74 hectares du centre d’entraînement du Paris Saint-Germain. On est loin des 25 hectares et 15 terrains du Stade de Reims. On est loin des 22 hectares et 12 terrains de Lens. On est loin des 14 terrains de Metz, et des 43 hectares du domaine de Luchin, à Lille. Il faut aussi les mettre en perspective, et qu’est-ce qu’on veut y implanter ? Des terrains de foot. Nous actuellement on a 6 terrains de foot sur le site de la Piverdière. Compte tenu des contraintes environnementales qu’on a pris en compte (existence de zone humide, d’espèces protégées), on ne pourrait sur l’emprise foncière qu’on avait envisagé initialement, n’implanter qu’un seul terrain supplémentaire (portant le total à 7 terrains), alors qu’on a besoin de 10 terrains pour l’ensemble de nos équipes masculines. On est sur quelque chose de cohérent et on aura beaucoup moins de terrains que certains clubs de Ligue 1 qui n’ont pas les ambitions du Stade rennais.
C’est tendu avec les associations, les réunions trainent, il y a une vraie opposition sur ce thème, c’est compliqué…
On sait que le Stade rennais déchaine les passions. Le comité de gestion de la Prévalaye, dès les premières présentations, on a bien vu qu’il y avait des radicaux qui étaient par principe opposés à toute extension de nos centres d’entrainement, en dépit du fait que les contraintes écologiques ont été prises en considération par le Stade rennais. On a réalisé des études d’impact, faunes-flores, franchement du point de vue environnemental, notre projet est vertueux. Certes on consomme du foncier, mais on le fait de manière intelligente, dans le respect de la réglementation en vigueur.
Il n’y a donc pas de bétonnisation de la Prévalaye ?
C’est ça qui est surprenant. On va faire des terrains de foot. On ne vient pas créer des parking. C’était marrant de voir au sein du comité de gestion, quand on a présenté le projet des bâtiments exemplaires du point de vue de l’architecture bioclimatique, on est sur des matériaux biosourcés, il n’y a pas de sujet en fait. Ce qui coince, c’est de l’emprise foncière de ce projet, qui je le rappelle est vraiment mesurée. On a tout fait pour consommer le moins de terres possible et on est convaincu que la collaboration avec les membres du comité de gestion, avec les associations, peut permettre de trouver un consensus qui permettra à chacun de s’y retrouver.
Si cela devenait compliqué, la porte est-elle ouverte pour sortir de la ville de Rennes ?
Clairement la position du Stade rennais, c’est de rester auprès de sa communauté, de ses fans. On est sur le site de la Piverdière depuis 20 ans, c’est le site historique du Stade rennais. La Piverdière, c’est un site sur lequel on a déjà beaucoup investi. Il est cohérent de capitaliser sur ce site pour éviter de déplacer les problèmes sur d’autres sites à l’extérieur de Rennes Métropole. Clairement non, la volonté du Stade rennais est de rester à la Piverdière.
Pour un Stade rennais qui se développe, est-ce que 18 hectares ce n’est pas trop petit ?
Notre projet est raisonnable, optimisé. Quand on positionne les terrains, on le fait de manière intelligente compte tenu de l’existence d’espèces protégées, de zones humides. Au moment de l’expression de besoins, ce sont des discussions qu’on a eues, et on considère vraiment qu’avec 10 terrains sur le site de la Piverdière, pour les prochaines années on sera bien. On n’est pas dans une politique du « toujours plus ».
Quelles sont les prochaines échéances ?
Dans notre planning, on souhaiterait pouvoir déposer le permis de construire en septembre 2022, et lancer les travaux aux alentours du mois d’avril-mai 2023. Nous le Stade rennais, on acceptera la décision qui sera prise par les élus démocratiquement élus.
CondateFan
6 mars 2022 à 03h59Et s’entrainer d’une manière pff’ comme ça, disent-ils, dans une zone humide, est-ce en fait la garantie, comme l’affirme Théo Rauzi, de développer un football liquide ?
Hein ? Bah pas sûr. D’autant que, bon, en plus, ça ne veut pas dire grand chose. On va pas se mentir. Où alors l’happy verre d’hier, enfin le terrain là bas, du coup, le lendemain, ça donne quelque chose. Mais quoi ? Oh, un peu mal à la tête ? C’est ça, des idées plein le ciboulot ?
Hein ? Bah forcément, dans ces cas là, la faune vous laisse sans voix. Classique. Comme on dit. Ou pas.
Et cette petite musique, celle qui empêche le Stade Rennais de se développer. Mmmh ? Quoi, elle,mais comment veux-tu que... nan... et vu les circonstances le sujet machin machin, la Piverdiere...nan... Indécent. Oui, un descend et l’autre monte.
Allez, monte nous comment tu es fort...
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