Stade Rennais Online

Ô Capitaine ! mon Capitaine !

Rodighiero 19 septembre 2012 à 08h34 36 commentaires

Un œil dans le rétro. Formé à Toulouse, où il a accumulé de l'expérience au plus haut niveau hexagonal. Dominique Arribagé a fait ensuite les beaux jours du Stade rennais, et ce pendant près de six saisons. Intronisé Capitaine du vieux club breton, ses précieux coups de tête ont laissé de bons souvenirs sur les bords de la Vilaine. Stade Rennais Online revient pour vous sur la longue carrière professionnelle de Dominique Arribagé.

Le rose lui va si bien

Dominique Arribagé est né le 11 mai 1971 à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. Mais c’est au sein du club de Colomiers, dans la banlieue toulousaine, que le jeune défenseur signe sa première licence. Passé par les traditionnelles équipes de jeunes, le Suresnois dispute son premier match en DH (Division d’Honneur), alors qu’il n’a que seize ans et demi. Un talent précoce qui est vite repéré par le club de Muret en 1990, qui évolue à l’époque en D3 (équivalent du National). Le club muretain a d’ailleurs formé plusieurs joueurs de renom, comme Éric Carrière, Cédric Fauré ou Dominique Casagrande. En parallèle, Dominique Arribagé poursuit ses études à l’IUT Informatique de Toulouse. Après avoir passé deux belles saisons à Muret, le jeune défenseur s’engage au TFC en juin 1992, malgré l’intérêt de Saint-Étienne et du FC Nantes. Dans la foulée, il effectue ses premiers pas dans l’élite le 22 août 1992, lors d’une défaite toulousaine dans le chaudron de Geoffroy-Guichard (3-2). Ses débuts professionnels au sein du club phare des Midi-Pyrénées sont encourageants, si bien qu’il y gagne rapidement ses galons de titulaire. Son DUT informatique en poche, « Domi » peut dorénavant se concentrer sur son avenir dans le football. 13ème de D1 pour sa première saison chez les « Violets », Arribagé ne peut cependant éviter la relégation de son club la saison suivante. Le Suresnois en profite pour ouvrir son compteur buts chez les professionnels en D2, lors d’une victoire du TFC face à Valence (3-1), le 6 août 1994. Il faut cependant attendre l’exercice 1996-1997 pour voir le TFC remonter dans l’élite. Sous la houlette d’Alain Giresse, Dominique Arribagé inscrit quatre buts et apporte sa pierre à l’édifice. Pour son retour parmi le gratin hexagonal, Toulouse l’emporte à la dernière minute contre Rennes (1-0), grâce à un but marqué de la tête par... Dominique Arribagé. Cette saison-là, les Toulousains vont souffrir jusqu’au bout pour assurer leur maintien en D1. À l’instar du Stade rennais, qui obtiendra le sien lors de l’ultime journée de championnat face à... Toulouse. Entre temps, le Suresnois a été contrôlé positif à la nandrolone à l’automne 1997. Suspendu pour une durée de six mois, Dominique Arribagé signe pourtant un contrat de quatre ans en faveur du Stade rennais, le 21 juillet 1998. Pilier de l’équipe occitane durant six saisons, « Domi » va découvrir une nouvelle région et un intéressant projet sportif. En effet, le Stade rennais s’est considérablement renforcé à l’orée de l’exercice 1998-1999, et souhaite rapidement entrer dans la cour des grands du championnat de D1. Arrivé fin août en Bretagne, Dominique Arribagé doit patienter quelques semaines avant de faire ses débuts avec Rennes. Il effectue finalement ses premiers pas avec les « Rouge et Noir » lors d’un périlleux déplacement à Bordeaux, le 25 septembre 1998. Aligné en défense centrale au côté de David Sommeil, le natif de Suresnes passe une soirée difficile. Giflés sur le score de quatre buts à zéro par Sylvain Wiltord et des Girondins en pleine euphorie, l’ancien toulousain a clairement besoin de trouver ses repères au sein de la défense stadiste. Il doit également retrouver le rythme de la compétition. Néanmoins titularisé la semaine suivante par Paul le Guen face à l’AS Monaco (2-1), le défenseur central se montre beaucoup plus à son aise, annihilant avec brio les tentatives du duo d’attaque princier, composé de David Trézéguet et du nigérian Victor Ikpeba.

Capitaine charismatique du Stade rennais

Très bon dans l’exercice de la relance, Dominique Arribagé s’impose comme un titulaire en puissance au fil des rencontres. Sa montée en régime est d’ailleurs confirmée lors de la onzième journée de championnat. En déplacement dans la ville rose, l’ancien toulousain assomme son ancien club d’un coup de tête (1-0). Le « faux-frère » d’un soir permet également au SRFC de remporter sa quatrième victoire consécutive. Rennes se cale ensuite sur le podium de la D1, grâce notamment aux incroyables performances de son attaquant vedette Shabani Nonda. Également utile dans le domaine aérien, « Domi » a apporté sa rigueur et sa justesse au sein de l’arrière-garde bretonne. Plus solide que brillant, le Stade rennais accroche plus tard le leader marseillais dans son antre, lors de la rencontre « phare » de la 21ème journée de D1. Buteur dès la douzième minute de jeu, Dominique Arrribagé a montré la voie à de superbes joueurs bretons. En effet, à la suite d’un coup-franc parfaitement tiré par Anthony Réveillère, l’ancien toulousain trompe Porato de la tête. Les Marseillais arracheront malheureusement l’égalisation en fin de match (1-1). Cinquième du classement final, le club breton a réalisé une très belle saison. De son côté, Dominique Arribagé a disputé vingt matches de championnat et marqué deux fois. Malheureusement blessé quelques semaines plus tard, Dominique Arribagé manque le début de la saison 1999-2000, et accessoirement la fête en finale de la Coupe Intertoto contre la Juventus de Turin. Pire, après neuf journées de championnat, Rennes se retrouve en position de lanterne rouge de D1. Son absence se fait d’ailleurs cruellement sentir. De retour contre Sedan, le SRFC l’emporte cinq buts à zéro. Une jeune pépite rennaise du nom de Makhtar N’Diaye, en profite alors pour ouvrir son compteur buts en D1. Avec la rentrée du défenseur suresnois, le SRFC retrouve enfin de la stabilité. Les succès s’enchaînent alors comme par magie, en même temps que la zone rouge s’éloigne. Ceci dit, la saison rennaise sera difficile de bout en bout. Le SRFC va finalement assurer son maintien parmi l’élite lors de la dernière journée, au détour d’une victoire salvatrice face à Metz (2-0). D’un point de vue individuel, Dominique Arribagé a disputé vingt-quatre matches de championnat, pour son deuxième chapitre sous les couleurs rouges et noires. Pour sa troisième saison sur les bords de la Vilaine, l’ancien défenseur toulousain est intronisé Capitaine de l’équipe rennaise. Par le biais de cette nomination, c’est la combativité de tous les instants de « Domi » qui est récompensée. Mais sur le rectangle vert, les résultats de club breton sont très irréguliers. Deux ans après son dernier but, Dominique Arribagé retrouve le chemin des filets lors d’une mythique victoire du SRFC au Roudourou face à Guingamp (6-1), le 17 mars 2001. Rennes se classe finalement sixième, et disputera la Coupe Intertoto la saison suivante. Buteur lors du match retour contre le FC Synot (2-4) au cours de la compétition estivale, Rennes est ensuite éliminé par l’équipe anglaise d’Aston Villa, menée avec brio par un certain David Ginola (2-1 puis 0-1). Sous l’égide de Christian Gourcuff, Dominique Arribagé dispute vingt matches et marque quatre fois. Éliminé en demi-finale de la coupe de la Ligue par le FC Lorient (1-0), le SRFC termine à la quinzième place en championnat, soit très loin des objectifs fixés par la direction en début de saison.

Le patron du Toulouse FC

Après deux nouvelles saisons qui verront le club breton asseoir sa pérennité en Ligue 1, Dominique Arribagé décide de quitter la Bretagne en juin 2004, pour retrouver son club formateur. Au total, le Capitaine du club breton aura joué durant six saisons au Stade rennais FC. Excellent joueur de la tête, il a disputé 166 matches de championnat sous les couleurs rouges et noires, et a trouvé le chemin des filets à quatorze reprises. En effet, malgré sa position de défenseur central, « Domi » a été régulièrement cité au rayon des buteurs durant son périple breton. Calme, précis et toujours appliqué, ses gestes contrôlés et ses relances parfaites ont ravi le public du stade de la route de Lorient, pendant de longues années. Le joueur rennais alors âgé de trente-trois ans, et à qui il reste pourtant une année de contrat, ne peut refuser la proposition de son ancien club, qui lui offre un intéressant projet sportif sur un plateau, et plus si affinités. Dominique Arribagé était d’ailleurs devenu la priorité « numéro 1 » du TFC, qui souhaitait obtenir l’expérimenté défenseur central, dans le but de renforcer sa jeune arrière-garde. L’ancien défenseur muretain signe ainsi un contrat de deux saisons, avec une possibilité de reconversion à la clé. De retour dans son club de cœur, Dominique Arribagé s’impose rapidement au sein de la charnière axiale du TFC, aux côtés de Stéphane Lièvre et de Lucien Aubey notamment. Nouveau capitaine des « Pitchounes », il apporte de suite sa science du jeu et permet à Toulouse de naviguer sereinement dans les eaux troubles de la sacro-sainte Ligue 1. Dans la foulée, il décide de prolonger son contrat d’une année dans la ville rose si chère à son cœur, le faisant dorénavant courir jusqu’en juin 2008. Troisième de Ligue 1 à l’issue de l’exercice 2006-2007, Toulouse se qualifie pour la première fois pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, au détriment du Stade rennais. Mais blessé au genou lors d’une rencontre amicale disputée en juillet contre Salonique, Dominique Arribagé manque les deux rencontres européennes face aux mythiques « Reds » de Liverpool (0-1 puis 0-4). Mais à force de persévérance, « Domi » retrouve une nouvelle fois son meilleur niveau et revient sur les terrains en « taille patron ». La même année, il découvre la Coupe UEFA. Âgé de 37 ans, Dominique Arribagé est alors le doyen de la Ligue 1. Il dispute finalement son dernier match, le 17 mai 2008 face à Valenciennes (2-1). Le maintien de son club assuré, l’ancien rennais met ainsi un terme à sa longue carrière, démarrée en 1992 dans la ville rose. Son contrat étant arrivé à expiration, Dominique Arribagé intègre la cellule recrutement du club toulousain comme convenu, avec laquelle il sillonne l’Europe à la recherche de nouveaux talents. Au total, il a joué 388 matches de ligue 1 et a marqué à vingt reprises. Mais il a aussi disputé 86 matches de L2 et inscrit sept buts. Il est également devenu une légende du football toulousain, puisqu’il a porté la tunique des « Violets » à 321 reprises, loin devant Beto Marcico (227) et Thierry Moreau (223) notamment.

Sa carrière en bref

Joueur :
1981-1990 : US Colomiers
1990-1992 : FC Muret
1992-1998 : Toulouse FC
1998-2004 : Stade rennais FC
2004-2008 : Toulouse FC

Recruteur :
Depuis juin 2008 : Toulouse FC

Sources :
- Wikipedia
- rsccd.footeo.com
http://www.tfc.info
- Archives Ouest France

Sources photos :
srfc.frenchwill.fr

36 commentaires

  1. Louis G
    19 septembre 2012 à 08h58

    Je pense que le Stade Rennais a un besoin urgent d’un nouveau Dominique Arribage , d’un capitaine mais aussi un « patron » sur le terrain pour booster tout le monde surtout dans les situations difficiles...ce patron n’existait pas route de Lorient dimanche après midi !!...Jean Makoun qui vient d’arriver , qui a beaucoup d’expériences ; peut-il être l’homme de la situation dans la conjoncture actuelle ??...

  2. vincent
    19 septembre 2012 à 10h09

    Saint Sernin, pendant le mercato, critiquait le Psg sur le choix de prendre un joueur comme Verrati en le surpayant 11 millions de transfert, en disant que c etait unjoueur moyen et qu’il prenait le paris qu’il ne serait meme pas dans les 18 joueurs du Psg.
    C est RMC qui a ressorti son interview hier soir...
    Aujourd hui Verrati fait partie des meilleurs joueurs du PSG.
    Nous on a recruté ERding 8 million a peu pres...et on avait payé 5 pour Boukari.
    C est sur que notre staff est au top.

  3. LEFUR
    19 septembre 2012 à 10h39

    Je viens de prendre connaissance de la liste des membres de l’Assemblée des 2 hermines.
    Quelle pantalonnade !!
    SEMERIL, BRIERO, LEMETAYER (politiques et incompétents hormis pour leurs intérêts propres),LEDUFF ..un patron de bar..etc.
    Seuls noms intéressants : LEMILINAIRE, KERUZORE. Par contre, pas de REDON, DELAMONTAGNE, SORIN et bien sûr aucun dirigeant de club sportif amateur qui pourtant aurait leur mot à dire sur le football rennais dans son ensemble.
    ST SERNIN se fout du monde et je commence à penser qu’il est aussi incapable que DREOSSI et consorts.
    Vraiment, ce club me fatigue de plus en plus et je me demande si je vais continuer à le suivre (j’étais pourtant à COLOMBES en 71).
    Aujourd’hui, c’est réellement un sentiment de ras-le-bol qui prédomine.

  4. julcedmar
    19 septembre 2012 à 11h03

    j’etais de COLOMBES aussi. ce n’est plus de déception mais de degout devant autant d’incompétence a tous les niveaux de ce club. on avait tout pour devenir un grand club se hisser dans le top 5 et y rester. Bravo pour le jugement de De Saint Sernin sur Verratti, grand visionnaire devant l’eternel. Et que dire de sa derniere declaration . En fait tout va bien dans le meilleur des mondes. Quel GACHIS

  5. Bibi peau de chien
    19 septembre 2012 à 11h18

    Qu’on remplace Le Lay par St Sernin ou par Tartempion , quel intérêt , ces gens là ne sont que des potiches désignées sans doute par l’actionnaire .Le pbm est bien plus profond : tant que la maison Pinault ne gèrera pas mieux , - comme elle a su gérer & faire prospérer ses affaires - en confiant les rênes a un vrai meneur à poigne , responsable & compétent dans le domaine sportif le Stade restera un club moyen sans ambition . Mais ce mot AMBITION est justement celui dont on se demande s’il a fait partie du projet de base lors de la prise participative du propriétaire !
    On peut à l’usage se demander - même si c’est triste de soulever une telle hypothèse - s’il ne s’est pas agi d’accrocher tout simplement un nouveau fleuron aux nombreuses autres facettes du groupe , disons comme un caprice avec l’espoir d’une médiatisation supplémentaire peut-être rentable . Le constat est plutôt celui d’un échec cuisant !

  6. fada29
    19 septembre 2012 à 13h50

    Bonjour,le sujet,c’est ARRIBAGE,quel joueur,toujours présent,pas de vagues,la classe tout simplement.Oui,il faudrait des joueurs de ce calibre actuellement (voire la cellule de recrutement..... ).Les JEUNECHAMP et autres, des clients comme cela,on ne les oublie pas.Pour l’instant il y a un malaise dans le diocèse,monsaigneur DREOSSI...(pas de faute) car c’est bien notre club que l’on saigne,de nature optimiste je crois en des jours meilleurs,mais le réalisme indique autre chose,et ça sent pas bon.ALLEZ LE STADE RENNAIS !!!!!!!!!!!!

  7. 19 septembre 2012 à 13h52

    Je n’oublie pas qu’Arrribagé, excellent défenseur et que Rennes avait recruté pour des clopinettes vu qu’il purgeait une suspension pour dopage, a été l’un des meneurs contre Gourcuff père pour obtenir son départ. Vous imaginez ce que le Stade Rennais, avec ses moyens, serait devenu si Gourcuff était resté !!!

  8. Bibi peau de chien
    19 septembre 2012 à 14h54

    Tout à fait d’accord avec ce « forumeur » précédent , qui rappelle qu’Arribagé a été à l’origine - c’est que j’ai cru comprendre à l’époque - de la cabale qui a fait disparaître Ch. Gourcuff . C’est fou comme les gens ont la mémoire courte ; quoi qu’il en soit ce rédacteur m’a mis le pied à l’étrier , car depuis un moment je voulais parler de cet entraîneur : pour ma part je ne dis pas que le déclin du Stade est relié à ce départ , mais je persiste à penser qu’avec cet excellent technicien le groupe aurait pris une autre dimension, qui nous aurait placé au plus haut dans la hiérarchie avec une qualité de jeu autrement chatoyante & efficace . Voir le FCL qui avec des moyens plus limités affiche une belle santé , malgré la ponction de beaucoup de bons joueurs : Gameiro , Jallet , Morel , etc . . .
    Par dessus le marché , le Stade aurait bénéficié de la présence du fils plus longtemps , avec au bout une belle plus-value lors de son départ .
    Il n’a jamais digéré son éviction , à tel point que Dimanche dernier , il y avait en plus des 11 Merlus ( puis 10 , puis 9 ! ) un 12 éme homme qui n’oubliera , ni ne pardonnera jamais . Belle revanche !

  9. kurtlars
    19 septembre 2012 à 18h37

    Moi aussi je persiste à penser que si on avait laissé du temps à C. Gourcuff, on n’en serait pas là aujourd’hui. Mais à l’époque (2001-2002), je pense que l’on voulait grandir trop vite, il fallait obtenir des résultats immédiatement. Le début de saison de l’équipe entraînée par Gourcuff fut très laborieux mais vers la fin de saison, le jeu se mettait en place (ex : magnifique victoire à Auxerre lors de la dernière journée).
    Ce que l’on veut avant tout pour notre club, c’est du beau jeu, un jeu en mouvement porté vers l’avant. Force est de constater que ce n’est pas le cas ces 3 dernières saisons ou alors trop sporadiquement. Et même quand elle joue bien avec un pressing haut et des contres rapides, on se doute que cela ne va pas durer sur le long terme car physiquement ce n’est pas tenable pour les joueurs.
    Je pense donc que l’on aurait dû remercier notre coach actuel en fin de saison dernière et repartir sur un nouveau cycle. Mon souhait serait d’avoir un coach qui soit passé par le stade rennais, qui soit attaché à ce club et qui puisse travailler sereinement (Huard ? Carteron ?). Et fixer un objectif viable : retrouver un collectif soudé qui se bat sur le terrain. Les spectateurs suivront alors car ils se reconnaîtront dans cette équipe.
    Quoiqu’il arrive, je reste Rouge et Noir à vie !

  10. wil35
    19 septembre 2012 à 21h25

    Cet article ne vient pas au bon moment, un peu comme les caricatures de Mahomet dans Charlie hebdo.
    En effet, on en à tellement ras le bol de ce club et de sa politique que nous ressortir des joueurs emblématiques comme arribage, mangane ou Jeunechamps, cela va nous rendre encore plus nostalgique et va nous donner encore plus envie de s’éloigner de ce club.....

  11. wil35
    19 septembre 2012 à 21h29

    Au passage, qu’est ce qu’il me manque Cyril, quelle connerie de ne pas l’avoir prolonge, on a jamais retrouve un joueur avec un tel état d’esprit.
    Plus jamais on en retrouvera un comme lui.
    Il est breton à vie !

  12. 19 septembre 2012 à 21h34

    Cela nous manque un stoppeur capable de mettre 4 ou 5 buts par saison. Combien de buts met on sur corner depuis quelques saisons ?????

  13. nostra
    19 septembre 2012 à 23h04

    C’est quand meme drole de constater que lorsque tout va mal on se retourne vers le passé, bizarrement on regrette Gourcuff depuis la défaite contre Lorient...Il ne faut pas oublier que cet homme là, certes fin tacticien n’est pas non plus un monstre de psychologie, en témoigne les conflits ouverts avec une bonne partie de l’effectif lors de son passage à Rennes. On ne lui.a pas reprocher uniquement.le manque de résultats mais aussi sa gestion parfois catastrophique des egos et ça il ne faut pas l’oublier. Comme dit dans un post précédent, il est beaucoup plus facile de réussir à Lorient ou les joueurs sont soit en quète de rachat soit formatés depuis plusieurs années a obéir au grand gourou lorientais. Gourcuff fait à mon avis parti de ces entraineurs que je qualifierai « d’un seul club » à l’image des guy Roux, Suaudeau etc...Alors quid du prochain coach rennais ? Je n’en n’ai personnellement aucune idée (j’ai longtemps pensé qu’ ANTO était celui qui nous ferait passer un pallier et à moins d’un retournement de situation spectaculaire, je me suis planté. Les coachs qui marquent l’histoire d’un club sont souvent ceux qui arrivent au bon endroit au bon moment et qui aiment profondément leur club, c’est au bout du compte ce que l’on appelle une belle rencontre.

  14. niko
    19 septembre 2012 à 23h24

    ca me fait rire mais jaune de voir des gens pleurer sur Gourcuff qui a toujours géré Lorient, a fait une tentative soldee d un echec chez nous et qui a l epoque etait affuble des memes critiques acerbes qu’Anto aujourd hui (le coach du beau jeu realise sur un pc x86 et dont aucun joueur de comprend les strategies si je me souviens bien). Il faut aussi voir que Gourcuff, ce coach si genial, n’a jamais ete sollicite par aucun club, aucune selection, quand nos si decries Anto et dreossi eux ont ete sollicites par paris et marseille.
    Enfin petit hors sujet, je constate que ce soir sur les sites de foot generalistes qui drainent tous les footix, Lille (ce grand Lille qui devrait etre le modele a suivre) recoit les memes injures que nous l an dernier « il faut arreter de laisser des clubs qui la jouent pas participer a l europe et blablabla ».
    Et je parle meme pas du glorieux vaincoeur 1-0 de l etoile rouge Belgrade qui l an dernier etait une equipe au rabais quand on leur en a mis 6. Mais bon Beordeaux dans une poule largement superieure a nos 3 qualifies en ligue des champions cette annee saura surement honorer mieux que le SRFC et son entraineur incapable cette competition.

  15. mururoa
    20 septembre 2012 à 08h00

    Gentil, bien élevé, courageux, attentif ... On parle sans doute du gendre idéal, pas d’un footballeur de L1. Danzé a le niveau d’un bon petit joueur de L2. Il est amusant de constater que certains en prennent enfin conscience : tous ceux qui à l’intersaison trépignaient pour que le Stade garde ce brave garçon. A l’attention du spécialiste qui demande « le téléphone de l’entraîneur de Quevilly »,signalons-lui que Régis Brouard entraîne désormais Clermont, en grande difficulté en L2.

  16. mururoa
    20 septembre 2012 à 08h04

    Bravo une fois de plus à Rodighiéro pour ce retour sur un joueur remarquable à tous points de vue que j’ai eu la chance de connaître professionnellement lorsqu’il évoluait à Toulouse. Go SRO !

  17. LEFUR
    20 septembre 2012 à 09h47

    ARRIBAGE : super joueur et super mec.
    Mais, l’actualité du club est ailleurs dans ces moments difficiles.
    Demandez plutôt aux supporters de s’exprimer sur cette fameuse assemblée des 2 hermines dont ils ne font pas précisément partie. C’est scandaleux de mépriser à ce point les gens qui sont l’essence même du club.
    Vaste supercherie et réunion de copains qui vont se gaver de champagne et de petits fours (comme pendant les matches auxquels ils assistent gratuitement) à l’issue de chaque « brain storming ».
    Ce club est réellement aux mains d’incompétents, tous secteurs confondus et je crois vraiment que RENNES va continuer à être la risée (voir le CFC de dimanche) du monde du football pendant quelque temps.
    Tout cela est proprement honteux !!

  18. the miz
    20 septembre 2012 à 11h18

    Arribagé était un très bon footballeur avec une très bonne mentalité.
    il aurait sans doute mérité un sélection en équipe de France.
    niko,oui Lille a totalement merdé en C1 mais il n’empêche que le Stade rennais lui aussi est nul quand il est en C3 et les clubs français finalement ont ce point commun de la loose.

  19. XxXTheFoxXxX
    20 septembre 2012 à 12h21

    bravo pour cette article, que de bon souvenir avec ce joueur, belle mentalité, une envie de défendre le club jusqu’au bout !!!!!
    Sinon 9000 abonnés à rennes, qui est un bon score face au piètre résultat. Et le responsable trouve la crise comme excuses, l’affaire des bleus également, mais pas les résultats du stade...... aussi aveugle que le reste de la bande...

  20. klose35
    20 septembre 2012 à 12h50

    bravo LEFUR...tout est dit...le foutage de g....dans toute sa spendeur....

  21. vincent
    20 septembre 2012 à 14h16

    Oui c est surtout la crise du jeu, la crise de cette équipe, et Antonetti a fatigué tout le monde, a vociférer contre le public, contre les joueurs, contre les entraineurs adverses...
    A nous mettre une équipe sans imagination, sans culture tactique avec des lacunes dans tous les domaines, on se demande ce qu’ils font la semaine pendant les entrainements et qui dirige ces entrainements...
    Pour s abonner et aller au stade pour voir ça , faut vraiment ne pas avoir grand chose à faire d autres.

  22. Korrigan
    20 septembre 2012 à 16h28

    C’était mieux avant hein ???
    snif, snif, snif...

  23. the miz
    20 septembre 2012 à 17h20

    Korrigan,on connait tous ton amour pour les dirigeants alors s’il te plait...

  24. mururoa
    20 septembre 2012 à 18h11

    La rencontre des deux hermines ? Tout est avéré et prouvé. Seuls les aveugles et ceux qui ont des oeillères ne verront pas que ce club ressemble à du poisson : il pourrit par la tête.

  25. marcoo
    20 septembre 2012 à 18h25

    Bonne itw de Mvila :
    http://www.rmcsport.fr/editorial/301690/m-vila-je-ne-bossais-plus-trop-l-an-dernier/
    autocritique.... visisblement il s’est remis à bosser et reconnait ses erreurs. Espérons que ça ne se résume pas à de la com"

  26. marcoo
    20 septembre 2012 à 18h42

    Nous on n’a peut être pas Joey Barton.. mais on a eu Cédric Bardon !
    Désolé

  27. XxXTheFoxXxX
    20 septembre 2012 à 20h20

    marcoo, ce que je trouve inquiétant, c’est que l’entraineur se rende compte que maintenant que mvila ne s’entrainait pas assez.
    C’est honteux de mettre un an pour dire qu’il ne fait pas les efforts nécessaire pour s’améliorer.

  28. vincent
    21 septembre 2012 à 00h02

    Mvila dit je sortais pas tout les soirs non plus en boite de nuit....je sortais souvent sur paris....sinon je bois bcp de soda...
    C est sois disant des sportifs de haut niveau , en tout cas payer comme des stars et ils ont aucune hygiène de vie, il sort pas tout les soirs...ah quand meme...
    Je sais pas si quand on est entraineur ou dans le staff on peut voir que les joueurs qui s entrainent toute la semaine ne sont pas tres en forme....
    Et on peut dire qu’a Rennes il etait pas le seul, j pense qu’il formait un bon groupe dans l’équipe a sortir ensemble. Le matin à l’entrainement ça devait sympas.
    ça n empechait pas Antonetti de nous en faire une star.

  29. jeanmichelB
    21 septembre 2012 à 04h26

    « ............the miz - 20 septembre 2012 à 17h20
    Korrigan,on connait tous ton amour pour les dirigeants alors s’il te plait... »
    Ce à quoi il est facile de répondre : «  The miz ont connait tous ta haine pour les dirigeants , alors s’il te plait »....

  30. Louis G
    21 septembre 2012 à 08h25

    Les aveux de M’Vila dans le journal Ouest-France de ce jour sont pour le moins sidérants !...difficile de penser que le staff du Stade Rennais n’était pas au courant de ces « déviances » !!...comme quoi pour être un grand champion il faut la tête et les jambes...M’Vila possède les capacités physiques pour être un bon footballeur ; il a pu le faire valoir grâce à Laurent Blanc en équipe de France : mais comme la tête n’était pas assez solide il aura tout gâché en quelques mois !...son mea culpa,l’entourage « paternel » dont il bénéficie de la part de notre Club lui permettront-ils de remonter la pente ??...nous y verrons un peu plus clair à la fin de l’année !!...

  31. julcedmar
    21 septembre 2012 à 09h47

    Haine ou devotion aveugle ? vaut peut etre mieux avoir l’esprit critique et avoir envie de voir evoluer notre club que de fermer les yeux et applaudir à toutes les erreurs commises chaque annee. visiblement certains oublient qu’on est un des rares club a n’avoir absolument rien gagné en 41 ans (pardon un titre de D2) alors que des clubs bien moins hupes ont deja gagnes soit une coupe de France soit une coupe de la ligue.

  32. 21 septembre 2012 à 10h09

    Juste pour rappeler à beaucoup que quand on parlait de problème M’Vila en fin d’année dernière, on se prenait une volée de bois vert. Il a été cocooné (vu sa valeur marchande) par Anto et par Dréossi malgré ses très nombreux écarts extra-sportifs et maintenant sportifs (il vient de l’avouer lui-même : manque de motivation, hygiène de vie, etc.) Et toutes les affaires ne sont pas sorties dans la presse, croyez-moi...
    Imaginez-vous dans la même situation. Un mec fout le bordel, n’est jamais sanctionné et en prime c’est lui qui se prend la plus grosse augmentation de salaire. Vous faîtes quoi ? Et bien vous bossez moins, vous refaites le CV et vous changez de boîte.

  33. XxXTheFoxXxX
    21 septembre 2012 à 11h27

    certains ont pointés du doigts il y a 6 mois environ, le fait qu’a rennes, il fait bon vivre.
    C’est maintenant une certitude, car de l’aveux de mvila lui même, trop de boisson gazeuse, trop de laisser aller a l’entrainement, pour avoir un entraineur qui se rends compte au bout d’un an qu’il ne fait plus les efforts nécessaire.
    Franchement inquiétant pour soi-disant un formateur et un lanceur de jeunes..... Effectivement il lance les jeunes, mais les laissent dans la mer.. ensuite.

  34. vincent
    21 septembre 2012 à 12h28

    Antonetti entame sa 4ème saison à Rennes, il avait de bon espoirs entre les mains, aujourd hui, qui a progresser ? qule joueur a pris une plus value ?
    personne, par contre qui a régresser ...

  35. vincent
    21 septembre 2012 à 14h59

    IL aurait du etre recadrer depuis longtemps par le staff Anto et DRéossi, et s assoir un peu sur le banc , mais bon pour Anto c etait Son joueur , le futur crack du Barça, fallait pas y toucher.

  36. piécarré
    21 septembre 2012 à 15h10

    découvrir qu’à Rennes nombre de joueurs ont une cervelle de canari est un comble quand on connaît l’amour des rennais pour ce volatile ! C’est pourtant une triste réalité et M’Vila n’échappe pas à la règle mais comme il est loin d’être le seul on n’insistera pas outre mesure. Le mal rennais est chronique et des questions se posent sur la responsabilité de l’encadrement. Dréossi comme d’habitude est content de son recrutement et passera entre les gouttes fort de l’appui de Monsieur Fils et la roue continuera à tourner. Le centre de formation continuera à former des yearlings que les clubs friqués viendront approcher, tournant la tête de ces jeunes gens qu’un entraîneur blasé s’efforcera de motiver entre deux mercatos. Le constat est affligeant, Rennes n’a jamais tiré profit de son centre de formation : palmarès vierge, aucun jeune talentueux n’a fait plus de deux saisons au stade en L1, ceux qui s’en vont partent en conflit avec le club et surtout Dréossi. Alors quel intérêt présente le centre de formation ? Notons au passage que tous les grands clubs n’en ont pas besoin (le Barça étant l’exception), il leur suffit du carnet de chèque. Regardez le PSG et Marseille et même Lyon qui brade ses jeunes pour récupérer de l’argent ! Rennes manque de talents dans tous les domaines. Lorient avec peu de moyens a toujours eu le nez creux au niveau du recrutement, de la motivation de ses joueurs et du style de jeu. Autant de domaines où le staff rennais affiche son incompétence. En effet, que de perles, citées par nombre d’intervenants de ce forum, Dréossi a vu passer sous son nez mais que voulez-vous il y a aussi des intouchables au stade. Le comble est que Lorient arrive à faire son beurre avec des joueurs que le même Dréossi n’a pas jugé digne de conserver. Dréossi s’il te plaît, va-t-en !

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