Montpellier - Stade rennais / Beye : « Il ne faut pas qu’on sorte de notre dynamique positive »

Avant le déplacement à Montpellier, Habib Beye est passé en conférence de presse ce vendredi.

Rouault : On connait sa capacité défensive à être très bon dans la première relance ;, à bien lire les situations. Il a la faculté à jouer sur plusieurs postes défensives. Il amène aussi du calme et de la sérénité avec le ballon. Ce sont des profils différents de notre effectif. Il est capable dans ce qu’il dégage, en allant au duel, au marquage, il est très peu mis en difficulté. On a vu sur une semaine de très grosse intensité de travail qu’il n’avait pas eu de problème. C’est très positif. Son poste ? Jérémy Jacquet est capable de jouer axe-axe ou axe-droit, c’est toujours une question de complémentarité. C’est de la flexibilité. On a des joueurs flexibles, comme Christopher Wooh notamment. Avec Anthony on pourra s’appuyer sur cette capacité là. Il postule à démarrer, et à être dans le groupe.

Groupe fourni : La compétition et l’entrainement sont omniprésents. Ils vivent tous le projet de jeu, on mélange les équipes. L’équipe commence à se connaitre, on n’est pas dans une logique de tous les jours mettre une équipe titulaire contre des impacts players. On fait en sorte que tout le monde puisse créer cette émulation dans tout ce qu’on fait. On a cette omniprésence de la compétition au quotidien. (…) Pour que les choix que je ferai soient guidés par la performance et la méritocratie.

Jacquet : Je ne suis pas surpris. Je me souviens d’il y a quelques semaines des commentaires sur le fait que le Stade rennais allait de nouveau payer le fait de ramener un joueur comme Jérémy Jacquet. La réalité c’est une très bonne chose que le club ait eu cet investissement sur un joueur avec une marge de progression énorme. Lorsqu’on le fait revenir, c’est qu’on est persuadés qu’il sera le joueur que vous voyez là, et dans quelques mois encore plus, un joueur qui va grandir. Il n’a que 19 ans. On est tout à fait confiants quand on va le chercher. Il a une grande maturité. Et c’est une très grande auto-évaluation de sa performance. Chaque fois que vous parlez avec lui, c’est très précis. Il sait ce qu’il peut mieux faire, c’est très positif. Son leadership ? On en parlait pour Adrien Truffert, il y a des joueurs qui ne sont pas des gueulards. Je suis plus sur cette logique de précision de discours que sur cette affluence de mots qui n’ont pas d’écho. Lilian Brassier est aussi très leader dans le groupe. Mais ça n’empêche pas que Jérémy par son charisme emmène le groupe dans une dynamique positive.

Joueurs prêtés avant de s’imposer : Jérémy s’est construit en s’imposant en Ligue 2, c’est une bonne chose. Lilian Brassier a vécu une première partie de saison difficile avec Marseille, il s’est aussi construit dans la difficulté. Mais ce lien (avec le club) est très important et j’aimerais qu’il soit contagieux à mon groupe. Je veux qu’on parle d’identité rennaise mais aussi d’identité d’équipe. Je veux que le groupe soit moteur. (…) Ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est de prendre le pouls de ce qu’est le Stade rennais dans son identité. Je ne peux pas aujourd’hui sortir de cette identité là. Mais sans oublier que les joueurs jouant à travers cette identité sont performants. Je ne mets pas Djaoui Cissé car il est formé au Stade rennais, mais car il est performant, dans un premier temps.

Montpellier : Je la vois comme une équipe en difficulté, et on l’avait dit avant Reims et on a vu la difficulté de ce match. Ils seront à domicile avec une volonté de gagner. Il faut qu’on garde en tête c’est la dynamique positive. Il ne faut pas qu’on sorte de ça. Je le répète au quotidien. C’est la seule chose sur laquelle je suis focus à 200%. Il n’y a pas eu de coup d’arrêt après Lille, mais seulement un résultat qui ne devait pas entacher notre dynamique positive, c’est-à-dire la moyenne de points et cette volonté d’avancer, gagner des matchs. Le groupe est dans une logique de constance. Je pense qu’il ne faut pas oublier d’où l’on vient, où on en était il y a quelques semaines. Montpellier est un match à gagner pour rester dans une dynamique positive et de progression, et on ne s’attachera qu’à ça.

Al-Tamari de retour à Montpellier : Il n’y a pas de vérité. Parfois ça se passe bien, d’autres noms, pour l’avoir vécu en tant que joueur. Ce qui est important c’est de travailler sur nos complémentarités, donner de la constance à ce qu’on veut faire.

Manque de réalisme dans les 30 derniers mètres : Je ne veux pas stigmatiser mes attaquants. Contre Reims la réalité c’est qu’on n’en a mis qu’un, mais c’est aussi qu’on gagne. Je pense que cette équipe progresse et c’est ce qui m’intéresse. Je vous ramène à une logique très clair, aujourd’hui c’était notre 20e séance seulement. Je ne dis pas que cette équipe a tout changé, mais on est dans une phase de progression constante au quotidien. Le constat fait sur Reims est que tout ce qu’on fait dans la construction est bon, mais il nous a manqué ce changement de rythme, d’intensité, le rythme des connexions et des mouvements du ballon. On doit progresser sur ces éléments.

Peu de matchs nuls cette saison : Je ne conçois pas le foot dans une logique de démarrer avec un point et de le finir avec un point, mais dans une logique d’aller chercher plus et de se satisfaire par moment, dans le scénario du match, du point qui va nous être offert. Cette semaine nous avons travaillé cette frustration. Ce qu’on cultivera jusqu’à la fin, c’est que nos matchs on doit en être protagonistes et avoir la volonté de le gagner.