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Lyon - Stade rennais : Pour Rennes, trois matchs en salle d’attente ?

Thomas Rassouli 28 avril 2025 à 08h26 6 commentaires

Battu sèchement à Lyon par plus fort que lui, le Stade rennais a une nouvelle fois vu la réalité de cette saison irréelle le rattraper.

Les émotions d’il y a dix jours étaient-elles les dernières de la saison pour le Stade rennais ? Il est à craindre que oui. La victoire contre Nantes, symbolique et comptablement précieuse, était avant même le coup d’envoi perçue comme le dernier frisson d’une saison rocambolesque, au terme de laquelle à trois journées de la fin, Rennes est assuré de ne plus rien avoir à jouer.

Alors pourquoi jouer ? En une phrase d’après-match, Seko Fofana a résumé toute la contradiction que revêt ce dernier triptyque Toulouse-Nice-Marseille. « On ne doit pas gâcher cette fin de saison, et j’ai hâte de reprendre tout ça à zéro cet été, après une coupure qui fera du bien ». La plupart du temps, il s’agit pour une équipe de préparer la saison d’après, or au bout d’une dizaine de mois, que peut encore changer le Stade rennais ?

Président, président du conseil d’administration, directeur sportif, entraineur, staff, joueurs, Rennes a tout bouleversé depuis l’été dernier, pour une saison en patchwork qui se résume à un maintien acquis plus tard que d’habitude. La dynamique est certes différente depuis janvier et l’arrivée d’Habib Beye ainsi que de nombreux joueurs, mais le constat d’impuissance de cette équipe face à mieux classé qu’elle est toujours réel.

« Je comprends cette analyse, je suis d’accord avec vous, mais cette équipe il y a trois mois était 16e de Ligue 1 avec 17 points ! », confiait après la rencontre Beye.. Mais avec une charnière complètement renouvelée (Jacquet, Rouault, Brassier), un nouveau gardien (Samba), un nouveau milieu (Fofana) et des attaquants qui peinent à s’installer devant (Al-Tamari, Furuhashi ou Meïté aux côtés de Kalimuendo), cette équipe n’a plus grand chose à voir non plus avec celle d’il y a trois mois.

Le coach a pointé comme manquement des « attitudes défensives », et difficile de lui donner tord puisque c’est justement sur cet unique point que la saison de Rennes a gravité : sa capacité à bien défendre. Car une fois encore samedi, devant a rimé avec néant. À l’image d’un Kalimuendo englouti, les renforts de l’hiver n’ont pas été à la hauteur et cette équipe ne peut aujourd’hui pour marquer que compter sur sa force collective et sa projection en bloc. Aucun des éléments offensifs n’a en l’état montré une capacité à prendre les choses en main, quand en face chaque offensif de Lyon prouvait que cela relève du possible.

Le système est une nouvelle fois au coeur des débats à Rennes, mais comment envisager une fin de saison autrement qu’à trois en charnière quand la base du renforcement hivernal était justement ces trois joueurs ? Ces derniers matchs sont difficiles à lire pour le Stade rennais, qui n’a plus rien à jouer et n’a samedi plus joué à rien. Avec Toulouse, Nice et Marseille, le SRFC ne semble toujours pas en mesure de bousculer enfin une équipe devant lui. Mais au bout d’une saison jugée interminable par les supporters, trois matchs en salle d’attente, c’est encore très long.

6 commentaires

  1. pertre
    28 avril à 09h02

    Paradoxe….vous avez dit paradoxe…
    Cette équipe de Rennes a connu depuis le départ de Genesio une véritable tornade de changements à tous les niveaux…
    Il faut maintenant retrouver du calme pour travailler et progresser dans la durée…
    Et en même temps on le voit bien cette équipe n’est pas taillée pour jouer les premiers rôles donc il va encore falloir dégraisser largement et se renforcer surtout au milieu et devant avec de la technique……..et surtout du …….talent dont l’équipe est complètement dépourvue…
    Bon courage au nouveau Directeur sportif…il fait face à une montagne pour caser tous les nombreux indésirables et trouver des joueurs talentueux et abordables financièrement….ouf…

  2. Accro35
    28 avril à 09h46

    Un peu marre de prendre des seconds couteaux qui n’apportent rien, ni dans la qualité de jeu ni dans l’envie, j’entend parler de Savanier, 33 ans qui vient d’un club qui descend, combien de temps va-t-on recruter des joueurs moyens venant de clubs plus que moyens.

  3. Le breton
    28 avril à 09h58

    Non j’aurais plutôt dit

    3 matchs en salle de repos
    Pour certains

  4. PAT59
    28 avril à 10h03

    Rennes a loupé sa saison , c’est le moins que l’on puisse dire .En début de saison certains vantaient les qualités de Brest , certes qui existait, et qu’il fallait prendre modèle. A cette époque j’avais écrit que nous avions joué l’europe six années de suite et pour Brest il fallait prendre modèle sur nous et qu’après on verrait.Que voit - on maintenant et bien Brest ne sera pas européen l’an prochain donc un petit tour et puis s’en vont.Un club et fait de hauts et de bas, regardez en Angleterre ( M.U , Leicester ) en Espagne, Valence .Tous ces clubs ont été champion il y a peu . La roue tourne et peut- être qu’elle tournera pour nous dans le bon sens l’an prochain.

  5. Chateaubriand
    28 avril à 10h10

    Globalement d’accord avec Pertre, il faut repartir sur un projet cohérent avec des joueurs qui ne sont pas uniquement « des opportunités de transfert » empilés sans ligne directrice mais plutôt des éléments qui correspondent au projet et à l’identité de jeu que le coach veut installer.
    C’est ce que Maurice a fait en recrutant des joueurs Genesio compatible et même si tout n’a pas été parfait, c’était quand même largement supérieur à l’équipe actuelle avec un budget pourtant similaire.

  6. mich35
    28 avril à 11h16

    Depuis que le fils Pinault dirige , les résultats sont mauvais . Il va comme le fils Lagardère céder le patrimoine par petits bouts .Très vite ce sera le srfc . Rendez-vous dans 5 ans .

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