Dans un entretien accordé à So Foot, Lorenz Assignon est revenu sur la saison du Stade rennais et sur son début de saison sous Julien Stéphan.
Avec trois coachs connus depuis le début de saison, Lorenz Assignon fait partie des joueurs à n’être jamais vraiment sorti du onze de départ dans cet exercice 2024-2025 si particulier. Pourtant, le latéral avait connu avec le retour de Julien Stéphan en novembre 2023 une période compliquée, l’ayant poussé à partir en prêt à l’hiver, publiant au passage un message sur les réseaux sociaux pour clarifier sa situation.
« J’ai voulu être très franc. Je ne prends pas beaucoup la parole sur les réseaux, mais je voulais que ce soit clair », explique t-il à So Foot. « Quand il est revenu, j’ai bien compris que je ne lui plaisais pas, il ne voulait pas de moi. Il m’a fait comprendre qu’il allait recruter et que je serai troisième dans la hiérarchie (derrière Guela Doué et Alidu Seidu), donc il m’a demandé de trouver une issue de secours. C’est dur à encaisser, voir celui derrière toi prendre ta place. Même si Guela je le porte dans mon cœur, ça fait mal. On a été formé à jouer au foot, mais pas à se prendre des gros tacles comme ça. En plus, à ce moment-là, ma femme est enceinte, je rate tous les rendez-vous médicaux, ça m’a donné la rage ».
De retour d’un prêt à Burnley où il a cotoyé Vincent Kompany, actuel coach du Bayern Munich, Assignon redevient titulaire. « En six mois, on passe de « je ne te veux plus » à « reste s’il te plaît ». Au final, c’est Rennes, je m’y sens bien et ma femme accouche ici, j’étais tranquille. Le coach me fait confiance et, encore une fois, je n’ai pas d’explications quand je sors de l’équipe. En fait, même en CFA à l’époque, c’était ça. Il ne m’a jamais trop fait confiance. »
La saison s’amorce, et ne tourne pas en la faveur du SRFC. « On avait bien commencé les matchs de prépa, puis on a senti un gap », raconte le défenseur. « Il n’y avait jamais d’équipe type. Tu savais que même si tu faisais un bon match, tu pouvais changer de place. Personnellement, tout se passait bien avec le coach en début de saison et il y a eu un froid. C’est particulier, c’est le coach Stéphan, il a de bonnes idées… On ne peut pas s’entendre avec tout le monde et ça n’empêche pas d’être à 100% sur le terrain. »
Aujourd’hui avec encore quelques points à aller chercher pour valider le maintien, mais sans pouvoir espérer l’Europe, Rennes ne doit pas pour autant passer une fin de saison dans l’anonymat selon Assignon. « Il n’y a même pas à se poser cette question. On doit se maintenir et c’est vrai qu’on a très peu de chances de jouer l’Europe, mais tu ne peux pas ne pas être motivé. Quand tu es footballeur, tu représentes un club, les gens qui travaillent derrière, une ville. Même pour ta famille, quel exemple tu veux donner ? J’ai un enfant, un petit frère et il y a tous les petits qui nous regardent. On ne doit jamais lâcher le Stade rennais ».
Rodighiéro 65
28 mars à 09h52Oui, moi je veux bien , tout cela ça ne sert pas à grand chose ; il est sympa Assignon ,sur son côté ça démarre toujours bien même avec une certaine fougue, et puis ça se scratch à l’arrivée sans que l’on puisse noter une amélioration au fil des matchs , après les rapports avec tel ou tel entraineur , les états d’âme, perso « dont acte » , rien de plus , c’est la qualité sur le terrain qui compte , il est généreux à 50% et brouillon à 50% est ce suffisant pour faire un joueur pro de haut niveau ?
Gilles
28 mars à 10h00Bravo , bonne mentalité
CondateFan
28 mars à 12h27Mais c’est exactement ça mon petit Lorenz, et même d’un point de vue extérieur, celui du supporter lambda, on voyait qu’il y avait un truc qui cloche avec ce coach. Un coup je te calcule plus du tout et je veux que tu te barres et, quelques mois plus tard, tu deviens le leader technique et vocal de mon onze de départ. En tout cas comme dit Lorenz, c’ est particulier comme approche. Tu m’étonnes. Et quand Assignon précise que son ancien coach a de bonnes idées trois points de suspension, c’est parce que le monde du foot est tout petit et que c’est mieux de ne pas se fâcher inutilement avec le fils de l’adjoint du sélectionneur ou est-ce une manière polie mais néanmoins ironique avec un brin de sarcasme de confronter Le Bouainou à ses incohérences ?
Enfin je suppose que Papa Assignon n’a pas été jusqu’à donner à son bébé le prénom Julien, si ? Surtout si c’est une fille, c’est moche. Même si ça ne sera jamais aussi affreux que les choix tactiques opérés par le Julien original.
Marcel Loncle
28 mars à 12h31Le renouvellement du contrat du bavard pistonné a été une belle c…
Pascalito35
28 mars à 13h09Désolé pour Assignon mais je comprends tout à fait que Julien Stéphan ne lui ait pas fait confiance. Ces performances maintenant qu’ il est davantage sur le terrain ne sont pas celles d un titulaire indiscutable. C est le joueur qui s’ emballe et qui loupe la dernière passe. Ce qu il y a d’inquiétant, c’est qu’ en tenant ce genre de propos, il montre qu’il n’est pas conscient de son niveau. Un conseil à lui donner : Revisionner ses prestations et se remettre en question au plus vite.
Kévin34
28 mars à 13h12Ouin , Ouin , Ouin ……
C’est trop dur , le métier de footbaleux professionnel .
En plus , avec la grossesse de sa conjointe…ouin , ouin .
La vie , c’est pas facile .
Dingofoot
28 mars à 16h07Mais Lorenz, c’est pas grave tout ça. Tu est troisième et titulaire dans le club le plus ridicule de la planète foot. La vie est belle......
Lara Masse
28 mars à 17h18Ben oui c’est pas Stéphan qui fait les centres , c’est lui
Une équipe de ouf qu’il disait
Korrigan
28 mars à 19h33J’aime bien Lorenz, pour de vrai.
Aprés quand le coach n’est pas franc et ne dis pas clairement au joueur qu’il ne compte pas vraiment sur lui, c’est encore pire pour le joueur.
Assignon n’a pas non plus été indiscutable. Il était donc discutable.
Et Stéphan a « discuté ». Il a été honnête avec Lorenz
Aprés cela ne signifie pas que Stéphan a fait le bon choix, et que je veux le défendre à tout prix. Mais un coach est obligé de faire des choix, et faut avouer que Stéphan a bcp tergiversé lors des derniers mois (faut dire que le vivier de joueurs n’était pas non plus extra). Bref, Lorenz tu es bien à Rennes, continuer de mettre ta grinta, et bordel, assure le dernier geste ;)
Sofrua
28 mars à 20h33Assignon a 24 ans . 100 matchs en pro . Il est discutable sur son dernier geste . Il a la grinta mais pas la vista qui lui permettrait de centrer avec intelligence.
Pourquoi ? Je ne sais pas mais c’est con car le gars a 90% de physique manque 10 % d’autre chose .
Un centre d’Assignon avec un but de la tête de Meité
Donc Assignon qui se plaint et a une mentalité de pleureuse avec un comportement de touriste du Club Med .
Qu’il travaille avant de se plaindre.
Si je comprends bien ce n’est pas de sa faute mais celle du club de lui avoir donner un mauvais entraineur au mauvais moment.
Maintenant Stephan n’est plus là , c’est Beye , on attend la suite pour de meilleurs matchs
Yannzeman
28 mars à 20h54La confiance accordée, c’est hyper important pour un (jeune) joueur.
Assignon, comme GDoué, ont été inconstants, aussi, il faut dire.
Aujourd’hui, GDoué fait le bonheur de Strasbourg (des collègues strasbourgeois sont super content de l’avoir), et Assignon est le plus combatif des rennais ; mais hélas aussi brouillon devant le but que centreur approximatif.
Bref, Assignon c’est moins bien que HTraoré, mais bien meilleur que Hateboer alors...
Sofrua
28 mars à 23h23Yannzeman ! On aime tous Lorenz , c’est un fou furieux ! mais il doit réussir à canaliser son énergie pour magnifier le tout . Comment ? Le stade a mis la performance au centre de son projet avec Laurent Bessière qui va quitter l’OGC Nice. Wait & see !
Anthony35
30 mars à 19h32Un petit gars sensible et un coach un peu sensible… Lorenz va voir cette sensibilité se transformer en expérience, et il arrêtera de se laisser submerger. Stéphan, lui, ira prendre son expérience ailleurs.
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