Statistiques. Souvent critiqué pour la faible place qu'il laisse aux joueurs locaux, le Stade rennais est-il aussi loin de son ancrage régional que ce qui peut se dire ? Avec trois joueurs bretons et pléthore de joueurs étrangers dans son effectif, est-il plus éloigné de sa base que les autres clubs de Ligue 1 ? Pas si simple...
La perspective de voir une équipe titulaire composée quasi exclusivement de joueurs bretons est un vieux serpent de mer au Stade rennais. Nombreux sont les dirigeants qui ont fait ce vœux, qu’il s’agisse des présidents Louis Girard en 1955, Joseph Dault en 1973, ou de François Pinault à son arrivée à la tête du club en 1998. Aujourd’hui, avec trois joueurs nés en Bretagne dans son onze-type (Danzé, Féret, Théophile-Catherine), le Stade rennais en est assez loin.
Cependant, avant de tirer des conclusions sur cet état de fait, plusieurs facteurs méritent d’être observés. D’abord sur le niveau du football breton actuel, et d’autre part en comparaison des autres clubs de l’élite, qu’ils soient Bretons ou non. C’est ce sur quoi cette étude statistique portera. Pour cela, ont été recensés l’ensemble des joueurs qui évoluent régulièrement en Ligue 1 depuis le début de la saison 2011-2012, ainsi que leurs lieux de naissance [1] [2], avec l’objectif d’obtenir un bon panorama de la Ligue 1.
Incontestablement, la région Bretagne est l’une des plus vivantes de France concernant le football. Quatrième de l’hexagone au nombre de licenciés, elle est - en proportion - l’une des régions où le football est le plus pratiqué [3]. De fait, elle abrite, ainsi que le Grand Ouest en général, un grand nombre de clubs professionnels, alors que deux formations se partagent par exemple tout le Sud-Ouest, en l’occurrence Bordeaux et Toulouse.
Au vu de cet engouement, et de la force de l’identité culturelle bretonne, il est logique que l’attente soit grande, notamment autour de la présence dans les équipes locales de joueurs originaires de la région. Mais justement, sont-ils si nombreux, ces joueurs de Ligue 1 à être nés en Bretagne ?
Globalement, la Bretagne obtient un bon score dans ce domaine. Moins peuplée que le Nord-Pas-de-Calais, l’Aquitaine et les Pays de la Loire, elle compte pourtant plus de joueurs dans l’élite que ces trois régions. En revanche, elle reste loin derrière la région PACA, la région Rhône-Alpes, et surtout l’Île-de-France. Un constat très logique, dans la mesure où ces quatre régions sont beaucoup plus peuplées, et constituent donc un « vivier » beaucoup plus important, malgré un nombre de licenciés proportionnellement moindre dans la population.
Cependant, on note qu’il est bien plus facile de devenir footballeur de L1 lorsque l’on est né en Île-de-France que lorsque l’on est né en Bretagne. En région parisienne, on compte ainsi un joueur de Ligue 1 pour 4.400 licenciés, contre un joueur de Ligue 1 pour 11.500 licenciés en Bretagne. Un rapport de presque un à trois entre les deux régions. On se gardera pourtant ici de toute interprétation concernant ce chiffre, qui dépend probablement de nombreux facteurs (structures de formation, densité des réseaux de détection, etc.).
Au total, on dénombre quatorze joueurs nés en Bretagne parmi les effectifs de Ligue 1 [4]. De façon assez surprenante, la moitié sont natifs du Morbihan, alors qu’un seul d’entre eux est né en Ille-et-Vilaine. Un maigre total pour un département qui compte de nombreux licenciés, mais qui pourrait augmenter à l’avenir au vu du nombre de Rennais, Malouins et Vitréens qui semblent pointer le bout de leur nez au centre de formation du SRFC.
Sur ces quatorze joueurs, six seulement n’ont jamais joué au Stade rennais. Sur les huit autres, sept y ont même été formés, seul Arnaud Le Lan faisant exception. Matthias Autret a lui été formé à Brest, Jérémy Morel et Le Lan à Lorient, Joris Marveaux et Frédéric Sammaritano à Nantes, Anthony Le Tallec au Havre, alors que Larsen Touré - fils d’un ancien footballeur brestois - a grandi dans le Nord sans intégrer de centre de formation. Le Stade rennais a donc formé la moitié des joueurs bretons évoluant en Ligue 1. Difficile par conséquent de lui reprocher de négliger l’aspect régional dans sa politique de formation, alors qu’il n’a manqué quasiment aucun des meilleurs joueurs de la région ces dernières années.
Pour définir la place laissée à des joueurs régionaux au sein d’un effectif, plusieurs critères semblent être à retenir.
- Le nombre de joueurs en lui-même ;
- Les matchs joués par les éléments en question, étant évident qu’un titulaire indiscutable a plus de poids dans un effectif qu’un jeune qui tente de s’y faire une place ;
- Le nombre de joueurs régionaux formés au club, celui-ci signifiant souvent un attachement plus fort, d’autant plus lorsque plusieurs clubs se partagent une même région.
Avec trois joueurs nés en Bretagne, titulaires et formés au club, le Stade rennais se place dans le haut du panier de Ligue 1.
Sur le critère du nombre, aucun club de l’élite ne dépasse les quatre joueurs régionaux et, au final, seul un club fait réellement mieux que le Stade rennais : Bordeaux. Les Girondins comptent quatre joueurs de la région Aquitaine dans leur effectif, dont trois sont mêmes natifs de l’agglomération bordelaise (Chalmé, Planus et Trémoulinas), seul Lamine Sané, né en Dordogne, faisant exception. Tous sont formés au club, et font figure de titulaires réguliers, excepté Chalmé. Une performance notable au vu du nombre moyen de joueurs aquitains évoluant dans le championnat de France (12), mais qui doit être relativisée par l’absence de concurrence dans sa région pour Bordeaux.
Quatre autres équipes possèdent quatre joueurs régionaux dans leur effectif, mais toutes doivent être considérées avec plusieurs réserves. En Rhône-Alpes, Lyon et Saint-Étienne sont dans une position similaire : leur quatre joueurs régionaux sont tous formés au club, mais tous ne sont pas titulaires. Les deux clubs s’appuient sur une jeune garde montante issue de leur centre de formation, mais seul Gonalons peut se prévaloir d’un statut de titulaire chez les Gônes (Lacazette, Pied et Grenier n’étant encore que des jokers), particularité qu’il partage avec le Stéphanois Faouzi Ghoulam (Néry, Zouma et Saadi n’étant pas non plus des titulaires indiscutables). De gros scores facilités en revanche par le nombre élevé de joueurs de L1 nés en région Rhône-Alpes (24).
Paris et Marseille possèdent également quatre joueurs régionaux dans leurs effectifs, ce qui est là aussi facilité par le nombre de joueurs issus de l’Île-de-France (58) et de la région PACA (24). Mais ces joueurs sont pour une bonne part des « rapatriés », qui n’ont pas été formés dans les deux clubs. Exemples : Fanni, Gignac et Amalfitano à Marseille, ainsi que Zoumana Camara et Jérémy Ménez à Paris. Tous ne sont pas non plus titulaires, à l’image de Gignac à Marseille ou Bahebeck dans la capitale.
De ces exemples, on constate que le nombre de joueurs régionaux dans un effectif dépend aussi fortement du nombre de joueurs régionaux disponibles. À ce titre, Ajaccio fait honneur à la Corse en regroupant trois des quatre joueurs de Ligue 1 nés sur l’île de Beauté (seule exception, le Montpelliérain Cabella). Bordeaux, Sochaux et Toulouse réussissent également à réunir le tiers des joueurs de L1 de leurs régions respectives, mais l’on constate aussi que ces clubs sont sans concurrence dans leur région.
Parmi les clubs dont les effectifs ne recèlent que peu de joueurs locaux figure notamment le champion de France lillois, qui ne possède qu’un seul Nordiste de naissance dans son effectif (Debuchy) sur les dix qui évoluent en L1, une performance partagée par son voisin valenciennois (avec Mater). Nancy, qui ne compte qu’un seul lorrain dans son effectif alors que celui-ci n’est pas titulaire (le jeune Jeannot), est à ranger dans la même catégorie. D’autres clubs présentent des bilans décevants en la matière, notamment au vu du vivier potentiel qui s’offrent à eux, par exemple pour un PSG pourtant seul club pro de région parisienne. Enfin, les deux clubs bourguignons Auxerre et Dijon sont les seuls à ne compter aucun joueur régional dans leur effectif. Presque normal sachant que seuls deux joueurs nés en Bourgogne évoluent en L1 (l’Ajaccien Mostefa et le Parisien Chantôme), mais étonnant connaissant la réputation de club formateur de l’AJA.
Excepté Bordeaux, et au vu de la concurrence des deux autres clubs bretons qu’il doit subir, le Stade rennais n’a donc rien à envier à quiconque en matière de positionnement régional de son effectif. En croisant les trois critères décrits plus haut, seul le FC Sochaux parvient à faire aussi bien (avec Sauget, Nogueira et Butin), avec certes moins de joueurs régionaux disponibles (neuf en Franche-Comté contre quatorze en Bretagne), mais en n’ayant la concurrence d’aucun autre club sur son territoire régional.
Par rapport aux autres clubs bretons, Rennes est loin devant. Lorient ne possède dans ses rangs que deux joueurs bretons (Autret et Le Lan), n’a formé que le deuxième cité, et ni l’un ni l’autre ne sont titulaires indiscutables. Brest ne possède lui qu’un seul joueur né en Bretagne (Larsen Touré), qui n’est pas titulaire et n’a pas été formé au club. Le club finistérien possède également l’ancien rennais Yoann Bigné dans son effectif, mais celui-ci ne joue plus qu’avec la réserve. Si le développement de la formation dans ces deux clubs se poursuit (voir précédemment), ils devraient cependant rattraper petit à petit leur retard, qui reste encore conséquent.
Si le Stade rennais n’est donc pas vraiment (et même pas du tout) moins « régional » que les autres clubs de Ligue 1, il traîne pourtant une image de club qui n’est pas ancré dans son territoire. À ce titre, c’est la composition globale de son effectif qu’il faut analyser, plutôt que de se concentrer sur l’aspect régional.
Souvent pointé du doigt, le nombre de joueurs issus de la région parisienne n’est pas énorme au sein de l’effectif rennais. Seuls Mavinga et Pajot font monter ce nombre à une part de 11 % de l’effectif, soit bien en-dessous de la moyenne des clubs de Ligue 1 (16 %). À ce titre, les clubs qui comptent le plus de joueurs franciliens sont Bordeaux et Dijon (26 % chacun), devant Nancy (25 %), Brest (23,5 %) et Lorient (22 %). De ce point de vue, les deux derniers cités laissent donc une plus large place à la région parisienne que le Stade rennais.
Là où le Stade rennais se démarque, c’est sur le nombre de joueurs nés à l’étranger qui font partie de son effectif. Parmi les joueurs ayant disputé plus de cinq matchs de championnat depuis août 2011, ils représentent la moitié de l’effectif, un record cette saison en Ligue 1. Auxerre, Lille et Nice (47 %) suivent de peu derrière, mais le Stade rennais est bien au-dessus de la moyenne nationale (les joueurs nés à l’étranger sont au nombre de 116 sur les 358 joueurs que compte l’élite, soit 32,4 %).
Un chiffre élevé qui s’explique davantage par des choix de recrutement que par ceux de formation puisque, parmi les joueurs concernés, seul Jirès Kembo a été formé au club. On note également que seuls quatre des neufs joueurs nés à l’étranger qui composent l’effectif rennais ont été recrutés dans des pays autres que la France (Boye, Mandjeck, Tettey et Pitroipa), les autres étant issus de la Ligue 1 (Boukari, Hadji, Mangane et Montaño).
Pour autant, doit-on s’offusquer de ce choix, sachant que - comme démontré plus haut - le Stade rennais fait autant honneur (sinon plus) à sa région que les autres formations de Ligue 1, à une époque où l’arrêt Bosman a largement mondialisé les effectifs professionnels ? Si les Jean Grumellon, Raymond Keruzoré, Jean Prouff ou Pierrick Hiard ont porté haut les couleurs rouges et noires et celles de la Bretagne, comment oublier les Laurent Pokou, Walter Kaiser, Silvester Takač ou plus récemment les Shabani Nonda, Alexander Frei ou Petr Čech qui ont largement contribué à faire rêver les supporters rennais ?
Depuis les années 1920, le Stade rennais s’est bâti en sachant intégrer des joueurs étrangers, nombre d’entre eux parvenant à lui apporter beaucoup. Poursuivi par ses dirigeants presque comme une routine démagogique, l’objectif d’une équipe composée presque entièrement de Bretons n’a jamais été réalisée dans la durée, sinon dans les années 1950, à une époque où les Rouge et noir étaient la seule équipe professionnelle de Bretagne, et où Nantes n’avait encore jamais connu la D1. Un objectif chimérique qui devrait le rester encore longtemps, et sans doute de façon souhaitable.
[1] N’ont été retenus que les joueurs ayant joué au moins cinq matchs de championnat (comme remplaçant ou titulaire), pour ne tenir compte que des joueurs faisant réellement partie des effectifs professionnels. Le choix de s’appuyer sur les lieux de naissance a le mérite d’être un critère équitable pour tous les joueurs. Il n’en reste pas moins critiquable : certains joueurs peuvent être nés dans un lieu et avoir grandi dans un autre, témoins les fils d’anciens footballeurs. Pour Jean-Armel Kana-Biyik par exemple, né à Metz et ayant grandi au Havre, c’est la Lorraine qui est retenue. Côté marseillais, Jordan Ayew, né à Marseille, est lui considéré comme un joueur « régional », mais pas son frère André, né à Lille. Une situation qui mérite que l’on s’y attarde pour relativiser la portée de cette étude.
[2] Source nombre de matchs : LFP.fr ; Source communes de naissance : fiches L’Équipe.fr
[3] Le record est pour la Mayenne avec près de 700 licenciés pour 10.000 habitants. En Bretagne, le record est pour les Côtes-d’Armor avec 563 licenciés pour 10.000 habitants, suivi du Morbihan, de l’Ille-et-Vilaine et enfin du Finistère. Source : INSEE.
[4] Matthias Autret (né à Morlaix), Gaël Danic (Vannes), Romain Danzé (Douarnenez), Étienne Didot (Paimpol), Julien Féret (Saint-Brieuc), Yoann Gourcuff (Ploemeur), Arnaud Le Lan (Pontivy), Anthony Le Tallec (Hennebont), Fabien Lemoine (Fougères), Joris Marveaux (Vannes), Jérémy Morel (Lorient), Frédéric Sammaritano (Vannes), Kévin Théophile-Catherine (Saint-Brieuc) et Larsen Touré (Brest)
Bonsoir à tous.
Un SUPER article à lire. Très bien écrit et approfondi.
Merci Sylvain pour cette plume.
Tex35.
Mattimeo
30 décembre 2011 à 00h16Excellent article en effet. Ca permet de contrer des préjugés sur Rennes qui m’agacent, et les commentaires du genre « pourquoi tu mets le poster de l’équipe du Sénégal dans ta chambre ? »...
Oui Rennes est un club breton. Oui Rennes tient à son identité. Et oui, Rennes forme des joueurs bretons !
ROAZHON BOY
30 décembre 2011 à 00h29Parfait ce petit article !
J’adore le petit tacle sur Nantes sur la fin de l’article !!
Continuez comme ça !!
Allez Rennes...
Sylvain
30 décembre 2011 à 00h56Roazhon Boy : ce n’est pas un « tacle ». Le FCN n’a joué en L1 qu’à partir des années 1960, et jusque là (depuis les débuts du professionnalisme en 1932), le Stade rennais était le seul club pro du Grand Ouest avec Angers.
Après 1960, le FCN a changé la donne en parvenant à capter de nombreux très bons joueurs bretons. C’est donc devenu plus difficile pour le Stade rennais de mettre sur pied une équipe composée de joueurs locaux qui soit compétitive, alors que dans les années 1950, il était en position de quasi monopole.
De façon assez surprenante, la moitié sont natifs du Morbihan, alors qu’un seul d’entre eux est né en Ille-et-Vilaine"
Lemoine revient à la maison !! :’(
klose35
30 décembre 2011 à 10h56ce que font les autres moi je m en moque....mais je crois fermement qu un joueur regional mouillera peut etre plus le maillot que d autres....ce n est que mon opinion....voir les Gourvennec Leroux Didot Lemoine.....mais je suis bien conscient qu une equipe 100 pour 100 regionale est impossible a faire...par contre en cherchant bien on peut faire une equipe a majorite Bretonne.....c est seulement affaire de volonte....beaucoup de gens ne vont plus au stade car ils ne se reconnaissent plus dans l equipe....et oui j en connais au boulot qui n y vont plus a cause de ca....il faut avoir au moins l honnetete et le courage de le dire.....
Louis G
30 décembre 2011 à 11h34Article intéressant et bien documenté...merci et bravo à l’auteur...le Stade Rennais n’est plus le seul Club professionnel de la Bretagne mais en tant que capital, il en reste qu’en même le symbole ! et je souhaite que notre Club continue à bien recruter en Bretagne au moins au niveau du Centre de formation !...à ce sujet je n’aime pas trop l’expression « routine démagogique » quant à la volonté d’avoir une équipe où évolue beaucoup de nos régionaux !!...Roazhon da viken !...
Petit_Ber
30 décembre 2011 à 12h22Les Bretons ? Nous sommes cinq millions : 3 dans nos terres et 2 ailleurs. Les cartes de france, c’est bien quand nous étions jeunes. Nous avons dans nos gênes la compréhension de construire dans le monde. Notre culture Celte oppose notre région et la france. Un type, un jour s’est largement foutu de ma gueule car il y avait dans l’équipe de Rennes, ce jour là, que des joueurs de « couleur ». A ce pseudo Marseillais (ils le sont tous en fait), gravement, enraciné, je lui ai signalé le côté noir de notre drapeau. Pour le côté « blanc », je me suis présenté et ai commencé à lui parler d’échange ... Dans sa fureur extrême (il soutient Marseille, je le répète et donc nous ne parlerons pas de culture, forcément), il m’a accusé d’avoir un entraineur Corse. D’abord, je ne suis pas compétant, en seul mot, pour cette décision et la soutient malgré tout. Nous serons un club Régional quand nous nous investirons dans des club de formation comme celui de Léhon-Dinan par exemple. Que de vies gâchées avant ...
Allez Klose35...vas-y avec ton équipe à moitié bretonne...! Tu reviendras nous voir quand Rennes sera en National... C’est pas possible qu’il y ait encore des gens qui pensent comme ça...et qui en même temps exigent que l’actionnaire dépense des millions pour bâtir une équipe digne de la LDC....
…non mais c’est pas vrai ça !!!
On s’en contre-fiche de la couleur de peau, de l’origine et patati et patata….du joueur qui vient du cru et qui va plus mouiller son maillot…on est au 21ème siècle là…OH !!!
Alors tu dis que des gens ne vont plus au stade parce qu’ils ne se reconnaissent plus dans l’équipe….Bah qu’ils restent chez eux, parce que si –comme tu dis – il faut aligner tous les WE 6 Bretons (c’est bien ça la majorité dans une équipe de 11 joueurs non ?) pour aller affronter la L1….on ira jouer au mieux tous les ans le maintien et au pire on fera l’ascenseur L2/National….
Quelle naïveté, mais quelle naïveté… !
le breton du 76
30 décembre 2011 à 14h18@ l’anonyme
ça n’est pas une naïveté et c’est complètement faisable, il fallait juste pour ça garder le Marchand (qui joue au Havre), Lemoine, Souprayen, Didot, plus KTC, Danzé et Féret ça fait déjà 9. Et encore il y en a quelques autres qui sont passé par rennes et bretons qui n’ont pas été conservé (Bigné, Le Lan, les 2 frères Marveaux,...). Et ces joueurs là n’ont pas que le niveau ligue 2 ou national. Alors certe on jouera pas tout le temps en ligue europa mais à la limite, il y a 10 ans on voyait plus de choses sur un terrain que l’on en voit maintenant. Je parle en terme d’envie, de gnac et de courage.
C’est surtout et avant tout un problème de niveau, la Région Bretagne footballistiquement parlant et en terme amateur, n’a pas le même niveau que l’île de France.
le breton du 76
30 décembre 2011 à 14h28non en faite ça fait 7, correction faite
Yoyo
30 décembre 2011 à 14h32breton du 76 >
Souprayen n’est pas breton mais réunionnais (comme moi :D). ;-)
jeanpaul
30 décembre 2011 à 15h10Et Manchester United ..... REGIONAL
Goal : De Gea (Espagne)
Arrieres : Rafael (Bresil)
Rio Ferdinand (england).
Vidic (Serbe)
Evra ( France)
Milieux : Fletcher (Ecosse)
Nani (Portugal)
Park (Corée du Sud)
Avants : Rooney (England)
Berbatov( Bulgarie)
Chicharito Hernandez (Mexique)
Chercher l’erreur ?
Je comprend pas le débat de la région Bretagne dans le foot Pro mondialisé.
chris935
30 décembre 2011 à 15h30j’aurais bien aimé le retour de Danic cet été, lui n’attendait que ça.
Breton du 76, il y a 10 ans on voyait plus de choses, mouais, mouais. je suis pas certains que c’est ce qu’on disait à l’époque (2001/2002). Mais bon dans 10 ans on dira aussi que c’était bien mieux maintenant...
moyyy
30 décembre 2011 à 16h23A propos « d’envie de gnac et de courage », ce n’étaient hélas pas vraiment les premières qualités de Sylvain M (au moins en ce qui concerne les derniers mois). Par contre, les rares fois où j’ai vu jouer son frère (à Montpellier pourtant...), il m’a semblé qu’il avait ces qualités. Comme quoi, la « fibre régionaliste » peut être une source de motivation pour certains joueurs, mais pas pour d’autres et dans ce petit monde de mercenaires, ce n’est surement pas la principale.
och_bzh
30 décembre 2011 à 17h00heuuu que Souprayen soit breton ou réunionnais le principal est qu’il n’a pas le niveau pour être titulaire à Rennes.
le breton du 76
30 décembre 2011 à 17h22oh excusez moi pour souprayen, on ne m’y reprendra plus. Après son niveau est un autre débat qui n’a rien à faire sur cet article.
Ce que j’en sais des joueurs étrangers c’est qu’il y a un quota à respecter, ne pas avoir tant de joueurs extra-communautaires et qu’a partir d’un durée X ces joueurs sus-mentionnés ont un qualificatif de type européen. Maintenant prendre les clubs anglais n’est pas la meilleur des solutions puisque justement ils se sont rendu compte qu’il leur fallait un quota de joueurs nationaux (donc anglais) dans leurs effectifs, un projet serait même à l’étude afin qu’il y ait un nombre Y de joueurs alignés d’entrée.
Sylvain
30 décembre 2011 à 17h43Louis G > J’assume totalement le terme de démagogie. Une équipe en quasi totalité bretonne, il suffit de se pencher un peu sur le sujet (la preuve) pour voir que c’est irréalisable. Faire publiquement ce vœu, ce n’est rien d’autre que de jeter de la poudre aux yeux des supporters (du moins ceux qui souhaitent une équipe « régionale »).
Le breton du 76 > Je pense que les autres ont répondu pour Souprayen (Réunionnais qui a grandit à Lyon), on peut ajouter que Bigné et Le Lan sont en pré-retraite, que Joris Marveaux n’a pas été formé à Rennes, et enfin que Le Marchand n’est pas toujours titulaire au Havre, en L2. Je passe sur le fait que tu cites quasi exclusivement des milieux de terrains. Bref, impossible de faire une équipe compétitive en L1 avec ça. Et je partage l’avis de Moyyy : être Breton ne signifie pas nécessairement que l’on respecte plus le Stade rennais qu’un Francilien ou qu’un joueur né à l’étranger. S. Marveaux est un bon exemple. C’est une question de mentalité, et être Breton ne rend pas exemplaire de facto sur ce point (autre exemple D. Le Tallec).
Klose > Comme le dit l’anonyme de 15h35, la mémoire joue parfois des tours, et dans dix ans tu diras la même chose en regrettant la « bonne époque » des Danzé, Féret, etc.
D’ailleurs, si l’on regarde l’équipe qui gagne la Coupe de France en 1971, on ne trouve que deux joueurs nés en Bretagne (Cardiet et Keruzoré). Est-ce qu’à l’époque les supporters rennais regrettaient que leur équipe ne soit plus bretonne ? Peut-être. Est-ce qu’il s’y identifiaient quand même ? Sans doute (une équipe qui gagne, ça aide).
Quant à « ce que font les autres, moi je m’en moque » : tu fais ce que tu veux, mais cela permet de resituer le contexte. On n’est plus dans le football des années 1950, on est dans celui des années post-arrêt Bosman, où il est possible d’avoir simultanément un Japonais, un Sénégalais et un Américain dans son effectif. C’est pareil pour tout le monde, et il faut bien le montrer. Que Lille soit champion de France avec seulement deux Nordistes dans son effectif (Cabaye est parti depuis), c’est déjà représentatif. Et je ne crois pas que ça ait beaucoup gêné les supporters lillois.
klose35
30 décembre 2011 à 18h32a certains....est ce qu on peut donner son avis sans se faire traiter de raciste ? le lavage de cerveau marche ....la preuve....je signale qu en Espagne ou en Allemagne il y a beaucoups de joueurs locaux et ca ne gene personne....moi je voudrais juste un dosage..pas possible ? je me demande qui a la tete le plus pres du bonnet ?....ne vous en peplaise moi je revendique ma Bretagne....avec des Bretons...meme au 21 eme siecle.....
Franchement, moi ce débat me met mal à l’aise. En dehors du fait que l’article de Sylvain est très bien écrit, documenté et, heureusement, ne rentre à aucun moment dans le débat dangereux sur la nationalité/joueur de couleur, etc… il s’avère que malheureusement cette question « d’identité » pour le sport de haut niveau revient trop souvent sur le tapis….On l’a vu avec l’équipe de France et les critiques sur le nombre important de joueurs de couleur puis l’histoire des quotas.
Mais franchement on s’en fiche que l’avant-centre soit jaune, blanc ou noir…qu’il soit né à Morlaix, à Bamako ou à Prague… Dire que l’équipe marchera mieux ou attirera plus de public si elle a une couleur locale…ça craint !!! Ce n’est que mon avis … !
Comme si l’envie, la niaque et le courage était des qualités réservés aux joueurs locaux…on aura tout entendu…
Tu vois le breton du 76, je voudrais bien savoir combien de personnes sur ce forum n’ont jamais entendu parler de Le Marchand avant que tu nous en parles ici….c’est bien ce que je disais…vous êtes prêts à construire une équipe de niveau L2/National…
the miz
30 décembre 2011 à 19h35C’est sur qu’une équipe bretonne ça serait géniale mais soyons réaliste ce n’est pas réalisable !
Un club comme l’Athletic Bilbao se débrouille pas trop mal puisque ils sont encore qualifié en Europa league,je crois même qu’ils ont été champion d’Espagne en 1997 ? mais bon a part eux je ne vois pas trop.
ok the miz je te rejoint , impossible . mais juste pour rire en cette fin d année amusons nous a trouver 1 équipe bretonne qui tient la route en L1 . j entend des joueurs né en bretagne . je donne quelques noms me venant a l esprit lemoine feret didot lelann
manila
31 décembre 2011 à 01h28Avoir une équipe dite régionale avec une majorité de bretons serait une bonne chose mais parfois les bretons de coeur sont plus bretons que certains nés en Bretagne ou de lignée bretonne.
Je suis désolé mais les Didot, Lemoine, Gourcuff ou Marveaux ont voulu partir( argent pour Gourcuff et Marveaux ou refus d’être en concurrence pour les deux autres), on ne les a pas mis dehors, alors que le club voulait en faire des cadres sur le long terme, d’où la recherche d’identité bretonne.
Pour moi un joueur comme Kembo, malgré ses situations d’échec diverses (blessures etc.) a toujours voulu privilégier le Stade Rennais a d’autres clubs (même en fin de contrat dernièrement ) et j’estime donc qu’il a plus la fibre bretonne et est plus exemplaire que les joueurs mentionnés, il a plus ce club dans le coeur. Bravo à lui.
Allez Rennes
the miz
31 décembre 2011 à 09h35Il y a quelques années on aurait pu mettre Le Guen,Colleter,Pouliquen,Guivarc’h,Pédron,Le roux
kelyan
31 décembre 2011 à 11h09je suis daccord avec l’anonyme. si des gens vont plus au foot car il y a que deux breton sur le terrain, bientot ils iront plus au travail car dans leur équipe il y aura un mec de marseille et un mec de paris, faut arrètez. vous serez les premiers a geuler si rennes avait une équipe que de breton et serai 10eme du championnat.
et apar KTC et feret et didot avant, je ne crois pas qu’on aura été en europa league avec des danze le lan bigne ou meme marveaux vu sa mentalité
Colonel Foley
31 décembre 2011 à 12h29Ben voyons la voilà la solution à nos problèmes : le chauvinisme !
On voit bien que ce que ça donne à Bilbao où le club est obligé d’assouplir sa politique de la cantera pour éviter la relégation.
Cette politique de la préférence régionale aurait pu marcher jusqu’à il y a une dizaine d’année mais aujourd’hui ce serait tout simplement du suicide.
Surtout quand on voit la tête qu’aurait notre équipe avec que des joueurs bretons (cf. l’équipe de Bretagne).
Non, en misant sur la formation, le club a pris la bonne voie, ne gachons pas tout avec ce genre de fausses bonnes idées.
Bonjour
ce qu’il faut aussi prendre en compte c’est que bretons ou pas , après avoir passé ne serait-ce que quelques matchs sur le banc , la plupart des joueurs veulent partir ( cf Didot, Lemoine..). Quand ils sont très bons c’est pareil.
R’n’R 56
31 décembre 2011 à 18h34il y a une différence entre une équipe entièrement bretonne et juste 5-6 bretons dans l’équipe. j’aime bien avoir pas mal d’étrangers en plus ça a souvent réussi à rennes.
J’aimais bien l’équipe suédoise avec kalstrom et aussi le ghana a mensah et gyan.
Sinon après antonnetti on aura peut être un entraineur breton ( pas beaucoup de monde mais gourvennec pourrait débarquer qui sait ? )
TOURNEMINE
31 décembre 2011 à 19h43Quand je lis certaines réactions !!!! des donneurs de leçon il y en a, mais il suffit de voir ce qui se passe dans certains pays Espagne, Allemagne,Italie, des équipes à fortes identités évidamment que c’est bien, et il me semble que le Breton à une forte identité, et avoir quelques bretons dans l’équipe pour donner un peu de gnac quand il faut cela nous permetterait de gagnert quelques matchs supplémentaires qui ont été perdu faute de combativité !!!!! Je ne suis ni raciste ni « flb » mais réaliste tout simplement.
klose35
1er janvier 2012 à 11h24d accord avec tounemine...tout en etant conscient d etre au 21eme siecle.....au jour d aujourd hui nous avons toute une generation qui se moque comme de sa 1er licence du maillot qu ils portent....l argent et l etranger ( l England plus precisement) sont les seuls buts de ces joueurs la....faut faire avec....la meilleure preuve n en est elle pas l equipe de France ou 9 sur 11 n honorent meme pas le pays qui les a vus naitre en ne chantant pas la Marseillaise ....changement d epoque certe mais le respect il est ou ?......
papa tango sharlee
1er janvier 2012 à 14h01etre bretons ce n’est pas ça les amis , etre bretons c’est aimer sa regions , la défendre et en parler, c’est trinqué avec une bonne mousse aprés le travail , c’est de savoir en reconnaitre lors d’un voyage , pas besoins d’etre né a quimper ou morlaix ou st malo , la bretagne c’est pas dans le sang mais dans les tripes ! etre bretons c’est de ne pas etre mouillé quand ils pleut , car le breton ne se mouille pas , c’est l’eau qui ce breton ! etre bretons c’est un peu tout et encore tout , loins d’etre une secte mais pas loin d’etre une unité méme si entre 35 et 22 c’est pas trop ça , quand on ce croisent ailleurs c’est la bonne ambiance assuré ! vive la bretagne libre et solidaire ! rien a foutre que dans une equipe il y est erwann yann et yannick ! car tant que yacine , ismael et mamadou respecte et aime son club alors pour moi ils representent la bretagne !et c’est pour ça que je ne souhaite pas voir erdingue venir a rennes !
klose35
1er janvier 2012 à 16h28t as tout resumer papa tango......
papa tango sharlee
1er janvier 2012 à 19h04j’ai méme eu une larme ^^
klose35
1er janvier 2012 à 19h11a l anonyme sur ma naivete...il est vrai qu en France depuis la coupe du monde et l Euro le systeme grand black balaise a fait ses preuves...RIEN ...le neant....10 ans sans rien....ni avec la selection (peut etre que pour certains porter le maillot n est rien ....on le voit d ailleurs aux hymnes nationaux...) ni avec aucuns club en coupe d Europe...il est .grand temps de changer d optique comme les Espagnols ou maintenant les Allemands...beaucoup de petit gabarit technique...et qui gagne EUX.......
nostra
1er janvier 2012 à 20h12Klose, en ce qui concerne la Marseillaise ce qui me choque le plus c’est plutot ses paroles guerrières et complétement dépassées. Je suis français et attaché à mon pays mais je dois bien avouer que j’ai honte de notre hymne national et en ça je comprend tout à fait que peu de joueurs l’entonnent à pleins poumons. Je ne sais pas si tu te rappelle de la cérémonie d’ouverture des JO d’albertville avec cette petite fille chantant cet hymne guerrier avec derrière elle un lacher de colombes...Quel choc ça à été ce jour là pour moi. En bref ne pas chanter l’hymne national n’est pas pour moi un signe de non attachement à sa nation mais peut etre finalement une preuve d’intelligence.
papa tango sharlee
2 janvier 2012 à 01h56moi perso j’aime cette hymne , elle est pas forcément représentative de la France d’aujourd’hui mais c’est quoi la France d’aujourd’hui , dire que cette chanson est un chant guerrier peut être je ne dit pas mais la France n’est pas toute blanche ( vente d’arme en autre , Afghanistan , bombe atomique ) bref on va pas faire un débat la dessus mais cette hymne moi je la vois plus comme quelque chose d’historique ( l’histoire n’est pas le présent ) mais comme un air , une melodie qui sportivement parlant , auditivement (si ce mot existe ) évoque a la majorité je pense a haut le cœur, un vent d’emotion , elle me rappel entre autre les JO , l’equipe de france de foot et de hand ( voir de rudby ) aprés on ne l’entend pas forcément mise a part le 14 juillet avec le chant des partisans que j’adore mais pour d’autres raisons
Klose35 : « a l anonyme sur ma naïveté... »….qui t’a parlé de grand black balaise ? Pas moi dans mon post en tout cas … évite donc ce genre de raccourcis.
OUI, comme beaucoup ici, tu es bien naïf de penser qu’une équipe à majorité Bretonne pourrait défendre ses chances en L1… !
En plus, lorsque je relis tes post…tu te contredis sans arrêt…réclamant ça et là le haut niveau international… tu réclames comme bcp ici un super n° 9, un entraineur de niveau LDC, des joueurs de haut niveau … et puis voila, tu es en train de faire croire qu’on peut faire ça en 2012 avec une équipe à majorité Bretonne ???
Bah vas-y…donne nous la compo de ta super équipe Bretonne … qu’on rigole un peu !
Encore une fois on n’en a rien à battre de la couleur de peau ou de l’origine du joueur. Je ne veux même pas savoir ou ils sont nés les joueurs actuels de Rennes…franchement ça vole pas haut comme débat… !
Combien de Marseillais à l’OM, de Lyonnais à l’OL ? de Mancuniens à City ou MUtd ?
Ici les défenseurs de la « Régionalité » n’ont qu’un seul exemple à donner : Bilbao, une équipe qui, depuis qu’elle revendique son attachement à l’origine Basque de ses joueurs, passe sont temps dans le ventre mou de la Ligua…
OUI je trouve ridicule ce débat sur le fait qu’untel ou untel se défoncera plus sur le terrain parce qu’il est né dans la région ??!!!
klose35
3 janvier 2012 à 11h19a l anonyme...j ai dit a MAJORITE Bretonne...pas seulement Bretonne....quand a des noms en voici Danic Didot Lemoine avec Costil Danze et Feret ca fait bien une majorite....hihihi.....ce qui n empeche pas un tres bon 9 de haut niveau....style Frei a 4 millions...c est un exemple...plutot qu un Erding a 8..ne deforme pas mes propos....il n y a rien de reprehensible a defendre sa culture et ses racines que je sache.....les flics de la pensee unique sevissent deja bien assez sans que nous soyons ausi oblige de les subir sur ce forum......
Paul
3 janvier 2012 à 12h51Bonjour,
J’ai lu attentivement votre article relayé sur les Cahiers.
Je vous félicite pour cette analyse très intéressante et bien construite.
Néanmoins, en fervent supporter du PSG, je souhaiterais éclaircir un point. Vous parlez de 4 joueurs nés en IDF dans l’effectif du club. Quels sont-ils ?
Il me semble pourtant que Nicolas Douchez (Rosny sous Bois - 93), Alphonse Areola (Paris), Zoumana Camara (Colombes - 92), Loic Landre (Aubervilliers - 93), Mamadou Sakho (Paris), Neeskens Kebano (Montereau - 77), Jérémy Ménez (Longjumeau - 91) et Jean Christophe Bahebeck (Saint Denis - 93) sont nés en IDF.
De plus, des joueurs tels que Clément Chantôme (Sens), Kévin Gameiro (Senlis) et Blaise Matuidi (Toulouse) ont grandi en région parisienne. Nous pourrions presque y ajouter Matthieu Bodmer qui est originaire d’Evreux, ville de la grande banlieue parisienne.
Bien entendu, cela n’enlève rien à l’argumentation qui est juste : Paris doit faire bien plus pour capter les joueurs issus de la région.
Bonne journée à vous et bonne année aux supporters rennais !
Sylvain
3 janvier 2012 à 13h16Bonjour,
Comme cela est spécifié dans l’article (voir les notes de bas de page), n’ont été pris en compte que les joueurs ayant disputé au moins 5 matchs de L1 cette saison. Dans le cas de Paris, Douchez, Aréola, Landre et Kebano ne répondaient pas à ce critère. Un club peut toujours gonfler le nombre de ses joueurs régionaux, notamment avec les jeunes issus du centre de formation, mais ce que l’on retient, au final, ce sont ceux qui jouent, qui représentent vraiment leur club en compétition.
Quant au fait que certains soient nés quelque part, puis aient grandi ailleurs c’est, comme je le dis là aussi en bas de page, une des limites de cette « étude ». Le souci était pour moi de disposer de données qui mettent sur un pied d’égalité tous les joueurs. Comprenez bien que je ne pouvais pas connaître le parcours de chacun des 358 joueurs de L1 pris en compte.
Quant à la politique de Paris envers la région Île-de-France, il faut reconnaître que de gros efforts ont été faits sur la formation pour enfin exploiter correctement ce vivier, et votre club commençait à en tirer parti. À voir si cela continuera après l’arrivée des Qataris, mais je suis sceptique.
Paul
3 janvier 2012 à 14h34Sylvain,
Je vous remercie pour votre réponse. J’ai effectivement lu trop rapidement les notes de bas de page et m’en excuse. Je basais mon commentaire sur l’ensemble des compétitions ; il est vrai que Kebano, Landre et Areola n’ont pas ou extrêmement peu joué cette saison et doivent logiquement être exclus de l’analyse.
Après, bien entendu vous ne pouvez pas connaitre le parcours des différents joueurs ; je nuançais simplement le propos pour le club et les joueurs que je connais le mieux. En fait, j’étais surpris de ne pas voir figurer Matuidi (qui a passé toute son enfance dans le 94 même s’il est né à Toulouse, ce que je ne savais pas), Chantôme (né hors IDF mais qui a exclusivement vécu dans le 77), Douchez (né dans le 93 et qui a joué 7 matches d’Europa League et 1 de CDL) et à un degré moindre Gameiro dans le listing. Dans mon imaginaire, ils faisaient figure de « locaux ».
Pour la politique de formation, j’ai bon espoir que les qataris aient comme idée de miser sur des stars de niveau international tout en mettant, en parallèle, le paquet sur la formation car ils sont assis sur une mine d’or (l’IDF) et le savent. Après tout, ce sont des financiers et la formation peut rapporter gros. A voir mais le projet de construction d’un nouveau centre d’entraînement, incluant un centre de formation, ultra moderne semble aller dans ce sens. Croisons les doigts...
Bonne journée et bonne fin de saison !
the miz
3 janvier 2012 à 15h37Bonne année a toi Paul !
Et que le football français brille en LDC !!
butineuse
7 janvier 2012 à 18h53Je me demande si cet article ne fait pas dans la provocation ; combien de supporters ont délaissé les tribunes ou sont sur le point de les abandonner car ils ne se reconnaissent plus dans leur équipe ; il n’y a, comme a Guingamp, Brest, Nantes, Lorient et autres, que des mercenaires.
Parler d’équipe bretonne, désolé, mais il vaudrait mieux employer les termes « une des équipes bretonnes » dans la mesure où elle a son siège en Bretagne et est censée ( je dis bien censée) représenter une ville.
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