Le Cauchemar de Séville, une tragédie à revivre au Roazhon Park

Ce mardi 17 mai, à 20h00, se jouera une représentation du Cauchemar de Séville, mise en scène par Massimo Furlan. Un spectacle atypique au coeur du Roazhon Park, terrain du Stade rennais.

C’est un bond de 40 ans en arrière que vous propose cette semaine l’association Les Tombées de la Nuit. Mardi, les habitués du Roazhon Park pourront découvrir leur stade dans une toute autre dimension. Plus d’une dizaine de comédiens seront présents sur la pelouse pour faire revivre aux spectateurs le match France-Allemagne de la Coupe du Monde 1982, et son dénouement tragique.

Un projet de longue date

« Je suis content qu’on puisse réunir art et sport, surtout dans le temple du foot à Rennes. » se réjouit Claude Guinard, directeur des Tombées de la Nuit, ayant assisté il y a une dizaine d’années au premier concept en ce sens réalisé par Massimo Furlan, « Numéro 10 », retraçant uniquement la partition de Michel Platini.

Il sera ici bien question du match réalisé par tous les joueurs de l’équipe de France de l’époque, de Manuel Amoros à Maxime Bossis en passant par Patrick Battiston, ou Marius Trésor. Les années ont passé et Claude Guinard et Massimo Furlan ont multiplié les projets ensemble, gardant l’idée de réaliser un jour celui-ci à Rennes. Tout proche d’y parvenir en marge de la coupe du monde féminine 2019, freiné en 2020 par la pandémie, « Le Cauchemar de Séville » prendra donc bien vie au Roazhon Park en 2022, près de 40 ans après la rencontre.

Oreillettes et transistor

Durant 2h30, « le déroulé total de la rencontre », des comédiens amateurs recrutés au détour de discussions autour de ce match de légende s’attacheront à respecter les consignes reçues dans leur oreillette. « Notre enjeu était de constituer une équipe complètement improbable avec des gens qui ne se connaissent pas. On a voulu réunir les conditions pour qu’elle existe, et elle existe, avec des complicités nées en dehors du terrain. » continue Claude Guinard. Il est donc question d’une représentation à l’identique des déplacements des joueurs de l’époque durant ce match, avec les mêmes codes, sans adversaire, ni ballon.
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Pour vivre cette représentation, l’association mettra à disposition des spectateurs des transistors à travers lesquels le duo composé par Vincent Simonneaux et Cyrille L’Helgoualch commentera le match. Bar et restauration seront proposés également pendant le spectacle, pour un moment spécial autour de la pelouse du Stade rennais, un retour en arrière. « L’inspiration de Massimo sur cette oeuvre, c’est l’enfance. Je pense que les gens doivent venir avec une âme d’enfant. » rappelle Claude Guinard. Un cauchemar à vivre dès 20h00 au Roazhon Park, en espérant le rêve pour le SRFC samedi, à l’issue de la 38ème journée de Ligue 1 à Lille.

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