Stade Rennais Online

« La fièvre rouge et noire »

Jean-Marc Mézenge 3 février 2020 à 19h22 7 commentaires

Chronique. Dans sa chronique du mois de février, Jean-Marc Mézenge, ancien adjoint de Raymond Kéruzoré et consultant sur France Bleu Armorique, revient sur la folle semaine que vient de connaître le Stade rennais, qualifié à Angers en Coupe de France après prolongations (4-5), et vainqueur du derby face à Nantes à la faveur de deux buts dans les arrêts de jeu (3-2).

Attention Rennaises, Rennais, le SRFC virus gagne du terrain quand nos Rouge et Noir séduisent sur le terrain avec un tel panache. Après l’opération portes ouvertes au stade Raymond Kopa face au SCO d’Angers en Coupe de France (4-5 a.p.), et surtout lors de ce derby breton indécis avec un money time kill the Canaris jubilatoire (3-2 dans les arrêts de jeu) qui assoit définitivement notre suprématie régionale, cette semaine sainte restera dans les annales du club.

Gâteau sur la cerise, notre délire se clôture par un mercato de haute gamme avec l’arrivée de Steven Nzonzi, un champion du monde top player de la première relance, un Flavien Tait recrue estivale à double effet différé et un Jérémy Gélin - notre couteau suisse local - en pleine bourre. Que du bonheur de voir ces nouveaux joueurs !

L’équipe se renforce, progresse et gagne en certitude. Sur le plan tactique, le 4-4-2 des familles est de rigueur même si, comme le dit le coach, « on prend trop de buts pour être sereins ». Le collectif reprend des couleurs après bien des doutes et beaucoup trop de performances ondulatoires. L’animation offensive est épanouie à l’instar de notre Neymar à nous, Raphinha, ou de notre Hunou local, enfin reconnu par ses « pères ».

L’équilibre est palpable, la stabilité est fiable et l’élan offensif rend les scénarios de matches hitchcockiens. Du bon stress, comme dirait l’autre. Aujourd’hui, venir au stade rend heureux. Les happy faces, le clapping et la fièvre du samedi soir ou des autres jours sont contagieux. Et personne ne souhaite guérir.

Allez Rennes !

Par Jean-Marc Mézenge, ancien adjoint de Raymond Kéruzoré et consultant sur France Bleu Armorique.

Chronique parue dans Rennes Sport, le mensuel gratuit.

7 commentaires

  1. Lulu Berlu
    3 février 2020 à 20h13

    Surtout ne pas fabriquer de vaccin contre ce bon virus !!Ne serait-ce que pour contaminer les médias sportifs !!

  2. Breizhou
    3 février 2020 à 20h27

    C’est pas un virus, c’est une drogue douce, je ne peux plus m’en passer, accro aux victoires de notre stade...

  3. pertre
    3 février 2020 à 21h02

    Une Vodka, un pastis, un Whisky, un Gin...un pétard....non merci je préfère regarder un match du Stade Rennais c est plus enivrant et c est super on voit la vie en rouge et noir et on a des hallucinations du style remonter un match en 6 minutes....ou rencontrer un type de l Équipe de France sur le terrain du Stade.....dingue je vous dis !!!!!!!

  4. Mimilzola
    4 février 2020 à 08h05

    Avoir de la fièvre,c’est être malade et ça ne se termine pas toujours bien.Et si on parlait D’EMBELLIE ! ! ! Enfin ce qui compte,ce sont toutes ces émotions que notre équipe nous procure.Que ça dure le plus longtemps possible.Ce qui est pris n’est plus à prendre !

  5. mobylette 50
    4 février 2020 à 09h53

    un fidele normand inconditionnel depuis 48saisons a bien du mal a reagir la tete dans les etoiles a l image de notre club qui brille allez continons de rever

  6. campesien35
    4 février 2020 à 10h49

    Dommage que les commentateurs sportifs parisiens, et ceux de RMC, ignorent ostensiblement le SRFC et ses performances, son « fighting spirit » et sa 3ème place. Trop occupés par les comportements d’enfants gâtés milliardaires de M’Bappé et Neymar, ces dieux idolatrés par des supporters à genoux en extase ! Je l’ai déjà écrit, le Canal football club reste le Paris (SG) football club.

  7. galak
    4 février 2020 à 17h53

    gros match en perspective on va pas faire le difficile 1 a 0 pour RENNES pour rattrapper les marseillais qui cherche des noises à MR LETANG ils ont le souffle rennais sur la nuque

Ajouter un commentaire

  • Votre commentaire sera publié après modération, sous réserve du respect des règles élémentaires d’orthographe, de syntaxe et de grammaire.