Durant cette trêve internationale, la Gazette de SRO fait son retour ! Au programme, un drame familial autour d'Asamoah Gyan, le Stade rennais dépassé par Lille sur Facebook et parodié par des internautes sur Twitter, une analyse tactique détaillée de Rennes - Lorient, ou encore un ancien rennais qui cherche à briller en Coupe de France... La suite, c’est dans cette sixième gazette !
À chaque gazette ou presque, reviennent les (més)aventures d’Asamoah Gyan, que ses performances lors de la Coupe du monde 2010 ont propulsé au rang de joueur mondialement connu. Ces dernières mois, c’est son prêt de Sunderland aux Émirats arabes unis qui a défrayé la chronique. Sur le départ lors des derniers jours du mois d’août, l’attaquant ghanéen était finalement resté à Sunderland, avant que l’appel des pétrodollars ne soit plus fort début septembre (voir précédemment).
Un départ qui a fait une victime collatérale dans le nord de l’Angleterre. Le Sunderland Echo a en effet rapporté le désarroi d’un jeune garçon de cinq ans nommé Billy, fan invétéré des Black Cats. Gyan était son idole - au point d’avoir nommé son lapin... "Asamoah Gyan" (!) -, et Billy n’avait cessé de demander tout l’été à son père de lui offrir un flocage sur son maillot, au nom évidemment de l’international ghanéen.
Un cadeau initialement refusé par Carl - le père - au su des rumeurs de transfert entourant Gyan pendant le mois d’août. Trois jours avant le drame, Carl cède et offre à sa progéniture un flocage à 30 livres sterling (35 euros environ) avec le nom et le numéro 33 de son héros.
« Je sais que le club ne peut être tenu pour responsable du nom que vous voulez mettre sur votre maillot, a reconnu Carl auprès du Sunderland Echo. Mais ce sont eux qui nous ont annoncé que Gyan allait rester ! ». En colère, le père de Billy a alors affirmé avoir tenté de contacter à plusieurs reprises le club, sans succès. « Je pense que, désormais, les gens feront floquer leurs propres noms sur les maillots, à cause de la façon qu’a le club de faire constamment des transferts, a ajouté Carl. Maintenant je ne sais pas ce que nous allons faire du lapin, soit lui donner un nouveau nom, soit l’envoyer en prêt aux Émirats ! »
Contacté par le quotidien, le club de Sunderland a affirmé qu’il allait contacter Carl. Informé de cette histoire, Asamoah Gyan (le vrai, pas le lapin), a lui réagi par le biais de son compte twitter, affirmant dans un message indirectement adressé à Billy qu’il « serait très bientôt de retour à Sunderland », et demandant à son père de le contacter pour trouver un arrangement. Finalement, le joueur et son fan se sont rencontrés en octobre, à l’occasion d’un match amical entre le Ghana et le Nigeria disputé à Watford. L’histoire ne dit pas si le lapin était également présent.
- Lille dépasse Rennes... sur facebook :
Vainqueur du Stade rennais lors de la neuvième journée de Ligue 1, le LOSC a également battu les "Rouge et Noir" sur le terrain d’internet. En nombre de fans sur le réseau social facebook, les Lillois ont mis un certain temps avant de se lancer dans la bataille avec les autres clubs de Ligue 1, mais leur retard a rapidement été rattrapé.
Jusque-là sixième club français le plus populaire sur facebook, le Stade rennais a donc été "croqué" par les Dogues, qui totalisent plus de 92.000 fans, contre 83.000 aux "Rouge et Noir". Marseille (1,4 M de fans), Paris (760.000), Lyon (355.000), Bordeaux (243.000) et Saint-Étienne (103.000) restent loin devant...
- Les faux-comptes sur twitter : savoir faire le tri
Nombreuses sont désormais les personnalités (du football ou d’ailleurs) qui tiennent aujourd’hui leurs fans au courant de leur actualité via un compte twitter. Au Stade rennais, c’est le cas par exemple de Romain Danzé et Chris Mavinga.
Ces derniers temps, ont fleuri sur le réseau social des "faux-comptes" de personnes liées au Stade rennais. Des comptes qui ne sont manifestement pas tenus par ceux qu’ils prétendent être, quitte à l’avouer ouvertement, tels ceux de Pierre Dréossi ou Patrick Le Lay qui recherchent davantage l’humour que la véracité.
D’autres, en revanche, cherchent à imiter sans l’avouer, et réussissent parfois à tromper de nombreuses personnes, comme celui de Yoann Gourcuff, suivi par près de 8000 abonnés. Si vous suivez donc ces comptes sur twitter, attention donc à ne pas toujours prendre pour argent comptant ce que vous pouvez lire !
- La Breizhou Académie note...
À l’issue de chaque rencontre du Stade rennais, les prestations des Rouge et noir sont immanquablement disséquées et jaugées par la presse. À l’instar de Ouest-France ou L’Équipe - mais avec un peu plus d’humour - le site internet Horsjeu.net propose après chaque matchs ses appréciations, regroupées sous le label "Breizhou Académie" (au même titre qu’il existe la "Canebière Académie", la "Scapulaire Académie" ou la "Penn ar bed Académie" pour les équipes que vous devinerez). Une vision plutôt juste et amusante des prestations du Stade rennais. À découvrir week-end après week-end.
- La Breizhou Académie
- Louis Cardiet, peintre à ses heures :
Blog consacré à l’histoire du football (vue souvent par ses aspects insolites), le Vintage Football Club a consacré mi-septembre un article à un aspect méconnu de la carrière de Louis Cardiet, vainqueur de la Coupe de France 1965 avec le Stade rennais, et capitaine de l’équipe qui renouvela cet exploit en 1971.
À l’instar d’Oliver Dall’Oglio, Rennais deux décennies après lui, Louis Cardiet est un grand amateur de peinture, et passe lui-même derrière le pinceau pour s’adonner à sa passion. « À l’école, j’étais passionné par le dessin et il faut dire que je me défendais pas mal. Alors lorsque j’ai arrêté les études, j’ai choisi ce métier de peintre-décorateur », expliquait-il durant une carrière de footballeur qu’il aura finalement privilégié.
- Lire « Y’a pas qu’le foot : Louis Cardiet »
Quelle tactique pour le Stade rennais afin de battre le FC Lorient ?
Le 16 octobre dernier, le Stade rennais a réussi un joli coup en l’emportant face au FC Lorient dans un derby diffusé sur Canal+ (2-0). Un mini-coup de projecteur pour une rencontre dominée sans trop de contestation par les hommes de Frédéric Antonetti. Si les commentaires d’après-match ont largement insisté sur la faiblesse de l’équipe de Christian Gourcuff ce jour-là, ils n’ont peut-être pas assez mis en exergue une tactique rennaise qui a totalement porté ses fruits. En choisissant d’aligner Doumbia et Pajot devant M’Vila - deux joueurs dotés d’une endurance au-dessus de la moyenne - Antonetti s’était donné les moyens d’harceler l’équipe adverse via un pressing intense.
Quelques heures après, le blog e-foot.eu spécialisé dans l’analyse tactique des matchs, s’est penché sur cette rencontre, mettant en lumière ce qui a permis aux Rennais d’étouffer complètement les Lorientais. Car, outre ce pressing, s’est adjoint le travail défensif des ailiers Kembo et Pitroipa, et la vigilance des défenseurs face aux éléments offensifs lorientais.
En phase offensive, le trio aligné au milieu de terrain a également pris le pas sur le 4-4-2 de Gourcuff, grâce à l’apport offensif des latéraux. Le but poursuivi était alors de faire circuler rapidement la balle pour exploiter des décalages créés sur les ailes. Une tactique qui aura notamment payé au moment d’obtenir le penalty victorieux.
- Retrouvez l’analyse détaillée de cette rencontre par Florent Toniutti sur le blog e-foot.eu
Au mois dernier, la chaîne de télévision CFoot consacrait lors de l’une de ses émissions un reportage dédié au football amateur, et plus précisément au club de l’US Montagnarde, connu pour ses épopées en Coupe de France (avec deux huitièmes de finale, en 1999 et 2002). Le club d’Inzinzac-Lochrist (Morbihan) évolue en CFA2, dans le même groupe que la réserve du Stade rennais.
Dans son effectif figure un ancien rennais en la personne de Vincent Le Boulaire, 20 ans. Formé au club, ce Vannetais d’origine évoluait encore la saison passée dans l’effectif espoirs de Laurent Huard. Milieu de terrain parfois replacé en défense centrale, il n’était cependant pas un titulaire régulier (16 titularisations sur les 32 matchs de la saison) et n’a logiquement pas été conservé par le club cet été, à l’expiration de son contrat stagiaire.
« Cette année, on a confiance en moi, donc j’ai tout pour progresser », explique Le Boulaire au cours du reportage. L’objectif avoué est de parvenir à rebondir pour viser plus haut par la suite. Dans cette optique, la Coupe de France pourrait servir de coup de projecteur, et est donc idéale « pour se faire remarquer », affirme t-il. Avant les trente-deuxièmes de finale et l’entrée des clubs de Ligue 1, reste encore à la Montagnarde à passer deux tours, dont un dès samedi face à Mondeville, une autre équipe de CFA2. Fin octobre, au tour précédent, le club morbihannais avait souffert pour éliminer Redon (1-1, 4-3 t.a.b). Rapidement mené au score, il était parvenu à égaliser sur penalty avant la pause... par Vincent Le Boulaire, avant de s’imposer aux tirs au but.
C Le Foot Amateur Ep7 : US MONTAGNARDE par Cfoot
- Lire les anciens numéros :
N°1, N°2, N°3, N°4 et N°5
- Crédit photo (en-tête) : hors-jeu.net
fada29
14 novembre 2011 à 18h53Bonsoir.Regardez la vidéo,la « blonde » est adorable........ALLEZ LE STADE RENNAIS !!!!!!!!!!!!!!!!
lost
15 novembre 2011 à 13h56c’est normal c’est une ancienne miss france
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