Après un nul et une défaite à domicile, Frédéric Antonetti et ses joueurs comptent sur le quart de finale de Coupe de France à Valenciennes mercredi pour lancer leur fin de saison.
« On est là, on est encore dans le coup ». À dix journées de la fin du championnat, Frédéric Antonetti est convaincu que son équipe, septième de Ligue 1, a encore des cartes à jouer. Le nul contre Auxerre et la défaite face à Toulouse, route de Lorient, ont ralenti la progression bretonne. « Nous marquons le pas au niveau des résultats. La Coupe de France est une autre compétition et nous avons besoin d’une dynamique », avance-t-il en conférence de presse avant le quart de finale de Coupe de France à Valenciennes (Ligue 1) mercredi.
D’habitude, quand un journaliste mentionne la fin de saison dernière ratée, Frédéric Antonetti balaye la remarque. Ce mardi, la réponse de l’entraîneur est moins tranchée. « Le contexte est complètement différent mais il peut y avoir un syndrome qui s’installe. Et la Coupe peut nous aider là-dessus ». « Cette semaine peut nous remettre dans le droit chemin, pense Julien Féret. Pour se remettre dans la dernière ligne droite en championnat et s’offrir une belle demi-finale. Cette double confrontation contre Valenciennes (mercredi et samedi, les deux dans le Nord, NDLR) peut nous apporter des sourires pour la fin de saison ».
Mercredi soir, le Stade rennais jouera son sixième quart de finale en 13 saisons (trois gagnés, deux perdus). Son adversaire n’en a joué aucun sur la même période. La Coupe est attendue à Rennes, en plus d’être « le plus court chemin » vers la coupe d’Europe, dixit Julien Féret. « Nous avons annoncé que la Coupe de France était un objectif à part entière, reprend le Briochin. On avait voulu bien figurer, en abordant les matchs comme en championnat et pour l’instant, ça nous a bien réussi ». S’il refuse le terme d’objectif (« car la Coupe est aléatoire »), Frédéric Antonetti sait que gagner la Coupe de France pour un club peut « créer une dynamique importante ». Il mentionne les victoires en Coupe de la Ligue de Lyon en 2001 et de Marseille en 2010 qui ont boosté ces deux clubs. « On va tout faire pour aller au bout », ajoute-t-il.
Cette rencontre est abordée par l’entraîneur comme « un match couperet ». Autrement dit, « il n’y aura pas de seconde chance contrairement au championnat où l’on peut toujours rebondir. Il faut donc être présent le jour J ». Le Stade rennais sera privé de Jean-Armel Kana-Biyik (suspendu), de Vincent Pajot (absent un mois pour une blessure à la cuisse) et de Kader Mangane (opération de la cheville jeudi). Mais pas question de laisser au repos des joueurs majeurs. « Il y aura peut-être entre un et trois changements, mais pas davantage », prévient l’entraîneur. Julien Féret sera titulaire, Victor Hugo Montaño devrait aussi débuter.
Nicolas Auffray - Le Mensuel de Rennes
- Crédit photo : www.rennes.lemensuel.com
ERMINIG
21 mars 2012 à 17h15ALLEZ RENNES !!
LET’S GOOOOO !!
ON VEUT REVOIR LE STADE DE FRANCE !!
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