Stade Rennais Online

L’agent fait-il le bonheur au Stade Rennais ? (2e partie)

Kaliayev 17 juillet 2012 à 20h01 22 commentaires

Deuxième partie de notre focus sur les agents de joueurs et leur influence au sein des clubs en général, et du Stade rennais en particulier. Des agents qui se partagent l'effectif rouge et noir, et sont parfois condamnés par la justice pour des affaires douteuses.

Avant-propos : Les agents de joueurs ont un statut et une position délicate, en tant qu’intermédiaires des intérêts sportifs, juridiques et financiers des joueurs, et gérant également les contrats avec les marques et sponsors. La discrétion des agents auprès de leurs joueurs est très forte, sans compter les imposteurs fréquents dans ce milieu et autres intox. Il n’a donc pas été facile de recomposer le réseau ou puzzle géant de certains pour obtenir des informations vérifiées et fiables, quand elles ont la chance de ne pas être contradictoires. Stade Rennais Online a néanmoins fait son maximum pour donner une interprétation la plus juste de la réalité.

Le cas du Stade rennais

À Rennes, les intérêts de 29 joueurs sont gérés par 15 agents, mais quatre d’entre eux concentrent une majorité de l’effectif. Et il n’est pas surprenant de remarquer que les meilleurs agents de France officient également en Bretagne, ce qui est même rassurant : ce sont autant de bonnes conditions réunies pour gérer certains dossiers et transferts.

Un des agents les plus connus à la Piverdière est Fabien Piveteau, ami et conseiller de Pierre Dréossi, mais également d’Antonetti qu’il a connu en tant que gardien de but à Bastia. Il se concentre essentiellement sur des joueurs issus du continent africain - Essien et Muntari sont sûrement ses plus grandes réussites -, un bon filon qui offre des garanties certaines : les joueurs sont peu chers au début de leur carrière et deviennent logiquement des cibles privilégiées pour les clubs de tout acabit, leur valeur augmentant naturellement au fil du temps. L’agent n’a plus qu’à attendre de voir la semence sortir de terre pour mieux la récolter. Fabien Piveteau au Stade Rennais, c’est Razak Boukari, Kamal Issah, John Boye, Sadio et Abdoulaye Diallo, Dimitri Foulquier, et aussi les anciens de la maison John Mensah et Simon Pouplin, sans compter le duo Antonetti-Dréossi. Un trio désormais bien implanté en Bretagne, qui compte bien faire des transactions gagnant-gagnant. Piveteau avait d’ailleurs été mandaté pour intervenir sur le transfert de Julien Féret en juin dernier [1] . Si l’agent officiel de club devait exister, Fabien Piveteau doit bien s’en rapprocher, puisqu’il est également mandaté par le SC Bastia. Encore la preuve que les réseaux sont la première réussite des transferts dans le football, et quand on connaît l’attache naturelle de Frédéric Antonetti à l’Île de Beauté, il est peu surprenant de constater des arrangements dans le triumvirat à Rennes.

Les joueurs rennais ont également engagé d’autres grandes figures pour s’occuper de leurs relations dans le milieu footballistique. Parmi elles, Pierre Frelot, Christophe Mongai et Bruno Satin. Des agents au profil très différent mais qui restent des valeurs sûres, des repères dans le paysage footballistique français. Difficile alors de pas avoir affaire à eux en période de transferts tant ils représentent de joueurs. Paradoxalement, le très puissant et controversé Jean-Pierre Bernès n’a qu’un seul poulain dans l’écurie rennaise : Yacine Brahimi, qu’il aurait d’ailleurs convaincu pour un temps de ne pas rejoindre la sélection algérienne dans l’espoir de le voir chez les Bleus [2]. On se souvient également que Jimmy Briand avait été jusqu’au clash en 2008 pour partir de Rennes avant qu’un accord de principe ne soit trouvé entre le joueur et le club, mais nul doute que Bernès n’ait pas été très loin lors de la clôture de l’affaire.

Pierre Frelot est lui l’ancien directeur financier du PSG de l’époque Canal+. Considéré à l’époque comme le principal artisan de la venue de Ronaldinho et Anelka, sa reconversion en agent était toute trouvée et son cabinet XL Sport peut se targuer d’un catalogue impressionnant : Drogba, Gallas, Ayew, Mandanda, Malouda ou encore Chamakh. Dans la capitale bretonne, il se fait la voix de Kembo, Erding et Apam, qui peuvent espérer un avenir serein avec le Parisien. On peut aussi citer parmi ses clients les anciens rennais Bourillon et Djimi Traoré.

La carrière d’une poignée d’autres footballeurs rennais est gérée par Christophe Mongai. Des joueurs dont le profil est ou était très apprécié sur les bords de la Vilaine. Parmi eux, Kana-Biyik et Romain Danzé, qui vient récemment de prolonger. Via son cabinet USM, il gérerait également avec Sébastien Boisseau l’ancien rennais Nicolas Douchez et le futur ancien Kader Mangane. Le récent revers que vient de connaître ce dernier avec West Ham explique peut-être la situation souvent floue des mandats dans les transferts, et sur ce point l’Angleterre semble être la bête noire du Stade Rennais. Dernièrement, les transferts de Doumbia et Mangane ont avorté et l’on se souvient des difficultés de Marveaux pour rejoindre Liverpool avant finalement de se rabattre vers Newcastle. Il ne fait pas bon vouloir traverser la Manche lorsque l’on vient du Stade Rennais. À bon entendeur...
Si l’Afrique est la spécialité de Piveteau, la France serait, elle, celle de Mongai. Parmi sa multitude de contrats, on remarque tout de même quatre anciens « Rouge et Noir » chez lui : Badiane, Luzi, Lemoine et Mandjeck, qui cherche actuellement un nouveau club. Mongai a donc encore un nouveau joueur à placer.

Quatrième agent et non des moindres, à la tête d’IMG, un des plus gros groupes de management du monde, Bruno Satin est aussi bien présent Route de Lorient. Ses mandats se confondent cependant avec ceux d’un autre groupe d’agents dirigé par le tout-puissant Vranjkovic et sa filiale firsteleven ISM. Les informations sont contradictoires, mais il semble que Satin représente la base française de firsteleven ISM, avec qui il peut ponctuellement arranger les mandats selon les besoins. IMG et firsteleven ISM, c’est par exemple en Europe Hazard, Yaya Touré, Clichy, Escudé et plus localement en France Bodmer, Jallet ou encore Ndinga et Anin, des joueurs évoqués pour le remplacement de Yann M’vila. Au Stade Rennais, il est mandaté par Théophile-Catherine, Mavinga, Féret et anciennement Hadji.

Ces agents constituent le gros de l’effectif, avec une quinzaine de joueurs pour quatre agents. Les autres sont répartis de façon bien plus disparate. Dominique Six est mandaté par Benoît Costil – et par l’ancien rennais Rod Fanni –, Stéphane Courbis par Víctor Hugo Montaño et Johann Carrasso (ainsi qu’Étienne Didot). Yousfi Chokri a quant à lui pris sous son aile les prometteurs Abdoulaye Sané et Cheick Diarra. Petite anecdote cocasse : Alexander Krstic, spécialisé dans la filière balkanique et très présent à Sochaux, gère deux anciens « Rouge et Noir » qui ont maintenant de la bouteille : Stéphane Dalmat et El-Hadji Diouf. Le hasard fait parfois bien les choses.
Henning Berg est le conseiller d’Alexander Tettey, mais aussi celui d’Erik Huseklepp, dont le nom avait longtemps été évoqué pour un transfert en Bretagne l’été dernier. Une tentative de placement qui avait finalement échoué. L’agent de M’vila - qui doit avoir fort à faire en ce moment avec le départ programmé de l’international - est Ghilas Lyes, qui gère également les intérêts d’Abdoulaye Doucouré, voué à terme à le remplacer au milieu de terrain.
Notons tout de même un peu de délicatesse dans ce monde très masculin, puisque deux joueurs sont représentés par une femme : Axel Ngando par Jennifer Mendelewitsch, fille de Patrick, lui-même ancien agent et auteur d’un livre sur les dessous du football [3] et Quentin Rouger par Daphnée Bravard (également agent des anciens espoirs Vincent Le Boulaire et Lindsay Rose). Quant à Vincent Pajot, qui vient de prolonger pour 2 ans au Stade Rennais, tiendra-t-il aussi longtemps que son homologue Olivier Sorlin et ses 223 matchs en rouge et noir ? Les deux joueurs ont en tout cas le point commun d’être réprésentés par Pascal Floch.

Des controverses, quand les agents ont bon dos

Les accusations de conflit d’intérêts planent cependant régulièrement dans le monde du football. Tout n’a pas toujours été rose pour ces agents ayant affaire avec le Stade Rennais et qui ont connu divers revers de fortune. Fabien Piveteau a ainsi été condamné en 2005 à 10 mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende dans l’affaire Pieri. Cette dernière concernait des malversations financières suite au transfert de Michael Essien en 2003, une partie de l’argent du transfert ayant été soupçonnée d’être passée aux mains de groupes terroristes corses. En 2007, Piveteau se fait d’ailleurs dérober la coquette somme de 40 000 euros dans un aéroport niçois [4].
En 2005 toujours, Pierre Frelot débute sa carrière de la meilleure des manières en récupérant quasi gratuitement [5] l’agence de management Mondial Promotion laissée par Pape Diouf, devenu président de l’OM. On a connu plus mauvais départ. Auparavant, il avait été impliqué dans une affaire de contrat fictifs au PSG [6]. Mongai avait lui écopé en 2009 d’un an de prison avec sursis pour abus de biens sociaux après le transfert de Lorik Cana à l’OM en 2005 [7].
Des histoires qui font évidemment tache pour des malversations finalement assez courantes dans le milieu du football. Le fait d’arroser financièrement l’entourage d’un joueur pour s’assurer de la venue de ce dernier ne date pas d’hier, et l’on voit mal comment les instances françaises peuvent empêcher ce genre de pratiques sur le long terme. Surtout quand la Fédération fait la sourde oreille et tente vainement de jouer la transparence quand ses règles ne sont plus adaptés au monde du football business. La machine du foot tourne toute seule en autonomie et l’on voit mal ce qui pourrait la stopper.

L’équilibre financier dicté par Pierre Dréossi avec l’aval de l’actionnaire prévient le club de ce genre d’affaires apportées par les agents : les transferts de grande envergure restent maintenant rares en Bretagne, surtout depuis le camouflet reçu au début des années 2000 avec le flop retentissant des recrutements sud-américains. Víctor Hugo Montaño, recruté pour moins de 7 millions d’euros, aura finalement marqué plus de buts que Mario Hector Turdó, Severino Lucas et Luis Fabiano réunis [8]. Les trois avaient coûté la bagatelle de 40 millions d’euros au club – et à l’actionnaire.
Si l’on peut reprocher beaucoup de choses aux agents, qui font parfois office de boucs émissaires parfaits pour les médias et supporters, et peuvent certes avoir beaucoup d’influence auprès d’un joueur, c’est bien ce dernier qui fait le choix final. Dans beaucoup de cas, l’agent n’est qu’un reflet des désirs de son mandataire. Il n’en reste pas moins un acteur indispensable au bon fonctionnement des transferts de joueurs. Tourner le dos à un agent, c’est risquer de se mettre à dos tout un pan de la machine du football et de finir en partie bloqué sur certains marchés. Le Stade Rennais aura beau se reposer sur son centre de formation, il aura toujours besoin de compléter ses lacunes par des transferts. La politique de Pierre Dréossi consistant à marcher communément avec les réseaux et agents à sa disposition reste une réflexion logique et intelligente pour aborder le marché du mercato sans faillir à la politique et à la survie financière du club.
Comment reprocher aux footballeurs de vouloir se protéger et de gagner le maximum, lorque nous ferions finalement pareil à leur place ? Surtout quand l’environnement dans lequel ils baignent ne les incite pas à faire autre chose. Si la question de la moralisation du football français est un autre débat, Pierre Dréossi et Frédéric de Saint-Sernin restent conscients de ces enjeux et entendent bien redresser la barre. Reste maintenant aux joueurs à bien choisir leur agent s’ils veulent une carrière sous les meilleurs auspices.

Erratum : Une erreur de conversion nous a conduits à indiquer des chiffres erronés concernant le transfert de Laurent Pokou dans la première partie de cet article publiée hier. L’article a été mis à jour avec les chiffres corrects. Merci à Alain Prioul pour sa vigilance.

Notes

[2Source : Competition.dz.

[3La face cachée du foot business, co-écrit avec Jérôme Jessel, éd. Flammarion

[4Article de Sport.fr.

[5Source : Bakchich.info.

[6Source : Backchich.info.

[7Source : La Provence.

[821 buts pour Montaño en deux saisons, 14 buts au total pour Turdo, Fabiano et Lucas

22 commentaires

  1. galettes saucisses
    17 juillet 2012 à 21h00

    merci stade rennais online pour votre article 1 et 2 tres précis ,mais comment expliquer vous le fiasco de luis fabiano,un joueur talenteux dénichés par ??? bravo,meme pas titulaire en c.f.a . (rien a voir avec l’afrique) mais titulaire a de nonbreuses reprises avec l’équipe A du bresil.

  2. Kaliayev
    17 juillet 2012 à 21h29

    Ah ça...
    Les voies du seigneur sont parfois impénétrables.

  3. mendieta
    17 juillet 2012 à 21h37

    Louis Fabiano fait juste parti de la longue liste de loupés « sud américainns » de cette époque !
    Sur la totalité de la Panamerican team arrivée à cette époque là, il n’y a que lui qui a réussi, Lucas s’est perdu, Turdo aussi, Cesar pareil... et Vander ????
    PS : J’ai encore le maillot 19 de Lucas, sur cintre, dans mon armoire...

  4. Kaliayev
    17 juillet 2012 à 21h56

    Mendieta, ça ne dérange pas de récupérer ce maillot si tu veux t’en débarasser. Un maillot du Stade Rennais ça reste le Stade Rennais ! ;)

  5. 17 juillet 2012 à 22h07

    Quelle documentation ! SRO a des tuyaux en interne.

  6. mendieta
    17 juillet 2012 à 23h42

    Attends Kaliayev,
    II s’avère que LUCAS, c’est aussi mon nom de famille ! On a pas tous les jours un joueur du SRFC aussi tristement célèbre qui a le même nom de famille que toi ! Et surtout aussi cher !
    Pour l’histoire, j’en ai même 2 ! Une erreur de cadeaux pour mes 20 ans !
    Ceci étant, je le mets encore de temps en temps... ça me rapelle ma jeunesse.

  7. Jeremie Shanghai
    18 juillet 2012 à 06h19

    Article intéressant surtout en periode de mercato. On comprend un peu mieux comment les transferts se goupillent et parfois certaines chaises musicales comme le cas M’vila qui laissera de la place a Doucouré.
    Cependant, malgré nos grands echecs passés, je trouve que nous n’activons pas assez la filiere Sud Americaine et je pense surtout a un poste de latéral. En effet, les sud americains peuvent parfois etre leger en defense mais apporte beaucoup offensivement, je pense que c’est possible d’en trouver sans les annoncer comme des stars.
    Le coup Mariano a Bordeaux ou Monzon a Nice sont les exemples que j’ai en tete...
    Il ne faut pas chercher les numeros 10 ou 9, car c’est souvent difficile, les championnats sont trop differents, mais lateral, je pense que ca peux le faire...

  8. Louis G
    18 juillet 2012 à 07h31

    Merci à Kaliayev et au SRO pour ces 2 articles qui m’ont beaucoup intéressé...on entend souvent parler des cabinets d’avocats dont certains sont forts célèbres...mais j’avoue mon ignorance en matière de cabinets pour d’agents de joueurs de foot professionnels...j’ai entendu parler de certains agents « sulfureux » comme tout le monde mais maintenant j’en saurai un peu plus quand j’attendrai parler de Fabien Piveteau , Pierre Frelot , Christophe Montai , Bruno Santin etc...mais est-ce une bonne chose si on en parle ?...je pense que leur principal travail de « conseiller » doit se pratiquer en toute discrétion et en dehors des médias !!...quant à la moralisation dans le foot business , à quand une commission commme actuellement au niveau du gouvernement pour la moralisation de la vie publique ??...

  9. lebrasseur35
    18 juillet 2012 à 09h12

    Mendieta tu es de st malo ?

  10. normand
    18 juillet 2012 à 09h20

    bjr,suis nouveau sur ce forum et j’interviens car une erreur c’est glissée dans votre analyse.Benoit Costil n’a pas Mr Six comme agent et ne l’a jamais eu.Il est represente par Mr Fabrice Picot.

  11. jako
    18 juillet 2012 à 09h46

    kembo reste au srfc kel attaquant !!!
    encore des ballons dans les tribunes.
    sans son pote m’vila il va se sentir seul pour faire la teuf.

  12. vincent
    18 juillet 2012 à 10h12

    Antonetti compte s appuyer sur un groupe de 16 joueurs....actuellement le groupe pro doit etre d’au moins 30 joueurs....Il ya beaucoup de joueurs qui vont etre payés pour rester chez eux, un peu comme Dalmat l’année dernière qui ne venait meme plus aux entrainements.

  13. lebrasseur35
    18 juillet 2012 à 10h20

    16 Joueurs qui peuvent tourner pour etre titulaire. + 2 pour finir le banc de touche. ensuite 3 ou 4 joueurs qui font des allers retour cfa 2 ligue 1 et qui peuvent avoir leurs chances sur blessure ou suspension. le reste sera plus souvent en équipe 2. ngando issah ... et il y a les 1ers tour de coupe ! Donc 2 ou 3 ventes et le groupe est nickel !

  14. manila
    18 juillet 2012 à 11h13

    C’est fait pour Mangane.

  15. biscotte
    18 juillet 2012 à 11h14

    nfo l equipe.fr, manganne aurait signer officiellement hir soir...il ne rste plus qu a lui trouver un remplaçant !
    je propose encore et toujours ;-) matteo mussachio de villareal (relegué en d2 espagnol...) qu attendent les dirigeants rennais pour aller voir dans les ecuries europeenes relegués !!!(villareal, glasgow...)
    crise les doigts pour que monzonarrive aussi !!!

  16. lebrasseur35
    18 juillet 2012 à 11h47

    Monzon a dit qu’il restait un an de plus a nice. Pour moi ce joueur n’est pas interessant ! Il faut juste un defenseur central

  17. Dada
    18 juillet 2012 à 12h56

    Brahimi a comme agent Jacques Perais et non Bernes

  18. vincent
    18 juillet 2012 à 16h21

    Pour info, il y a déja trois défenseur central...plus Mavinga ou Catherine qui peuvent dépanner.
    Pour Anto, il manque juste un milieu défensif.

  19. vincent
    18 juillet 2012 à 16h24

    Les joueurs placés sur la liste des transferts risquent donc ne pas jouer, Anto ne comptant plus sur eux, et il veut réduire son groupe au minimum.

  20. Armorique
    20 juillet 2012 à 09h33

    Ces articles sont très intéressants et bien documentés : ils méritent de recevoir une audience beaucoup plus large.
    Le football n’appartient plus, en coulisse, qu’à des vampires, des sanscues, des cloportes qui sucent le sang et le pognon. Pauvre sport. Rassurons-nous, il n’est pas le seul.
    Et tout çà grâce à la petite lucarne, car sans télé, tout s’écroule.
    Le premier article consacré à ce sujet parlait de Cisowski (un bon joueur entre autre), évoquant la notion de « bétail » ; en fait, si l’on regarde bien, rien n’a changé, c’est même pire, mais le bétail ne voyage plus dans des bétaillères, mais en avion, roule dans des voitures de très grosses cylindrées aux vitres teintées etc. Le bétail reste du bétail, c’est même pire car, bientôt, les clubs ne pourront plus se fixer sur tel ou tel joueur, mais acheter ce qu’il y a en stocK.
    Regardez ce qui se passe du côté de Lille actuellement, où l’entraîneur est prêt à laisser partir Debuchy, mais à condition qu"il" lui trouve un remplaçant. En un mot d...toi avec ton agent pour te faire remplacer. Par qui ? c’est là que le club perd ses assises.
    Messieurs les entraîneurs et dirigeants, vous n’avez plus beaucoup la main sur vos équipes. Je vois déjà les réactions après les mauvais résultats ; « c’est tout ce qu’on a trouvé... » ; les supporters vont finir par être dégoûtés.
    Je sais que le système est comme cela et je ne parle pas de la démesure à la limite de la folie (l’obscénité est dépassée) au PSG. Je trouverai normal qu’un vaste mouvement se mette en place et que les spectateurs décident de bouder ce club quand il se déplace. Au moins, une ferveur populaire saine et je crois que le pourcentage de gens à approuver cette conduite serait énorme.

  21. Louis G
    20 juillet 2012 à 10h47

    Je viens de voir Marcel Loncle ex-footballeur du Stade Rennais vainqueur de la Coupe de France en 1971...en son temps les joueurs ne gagnaient pas des millions et des milliards comme aujourd’hui mais je pense que globalement ils avaient un vie plus saine !...réjouissons nous que le père Pinault au Stade rennais essaye encore de moraliser un peu les choses mais pour combien de temps ??...car la pression est forte y compris, peut-être, de la part de supporters qui ont du mal à boucler leur fin de mois !!...

  22. volpone60
    20 juillet 2012 à 14h12

    Louis G , juste pour info , Loncle n’a pas gagné la coupe de France en 1971, il ne jouait plus au foot, il l’a gagné en 1965...

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