CFA, Stade Rennais 2-1 Viry-Châtillon. Après deux défaites en autant de matchs, l'équipe réserve du Stade Rennais se devait de réagir face à Viry-Châtillon. Menés au score contre le cours du jeu, les hommes de Laurent Huard ont su renverser la tendance pour venir à bout d'un adversaire coriace. Carrasso, Mandjeck, Souprayen et Tettey étaient titularisés d'entrée. Résumé de la rencontre.
A première vue, l’équipe concoctée par Laurent Huard avait fière allure avec le passage par la case CFA de Johann Carrasso, Georges Mandjeck, Samuel Souprayen (photo) et Alexander Tettey, non utilisés par Frédéric Antonetti. L’objectif était de leur permettre de garder le rythme pour des raisons de compétitivité.
Dans les buts, Carrasso remplaçait Vincent Dorel, titulaire la semaine dernière à Moulins (2-1). En défense, John Boye retrouvait le rectangle vert après une indisponibilité due à des problèmes de titre de séjour et, étrangement, il était titularisé au poste de latéral droit puisque Jean-Armel Kana-Biyik et Bira Dembélé formaient la charnière centrale locale. A gauche, Souprayen était relancé après trois matchs de Ligue 1 vécus du banc de touche.
Au milieu de terrain, on notait les présences de Mandjeck et Tettey aux côtés du capitaine Gaëtan Caro. L’international camerounais était positionné devant la défense et a démontré de belles aptitudes dans l’utilisation du ballon et une faculté également à inhiber les mouvements adverses. A cours de rythme, Tettey a quant à lui disputé seulement une heure de jeu puisque c’est seulement le deuxième match qu’il joue depuis le début de la préparation estivale après celui face à Saint-Malo (4-0, CFA2).
En attaque, Abdoul Camara et Quentin Rouger animaient les couloirs offensifs, tandis que Frank Julienne occupait l’axe. Julienne et Rouger étaient donc les deux seuls éléments non titulaires d’un contrat professionnel dès le coup d’envoi de la rencontre. Fabien Balisier (défenseur central, latéral droit), Jean-Bryan Boukaka (attaquant), Vincent Dorel (gardien), Jonathan Isambart (milieu offensif) et Slimane Sissoko (attaquant) complétaient la feuille de match, alors que Kévin Makila-Mutombo (attaquant, ailier droit) était dix-neuvième.
On dit souvent qu’il faut se servir des erreurs du passé pour ne pas les réitérer. Entre le dire et le mettre en oeuvre, il y a une différence notoire et les Rennais auraient pu s’en mordre les doigts. Les « Rouge et Noir » se montrent entreprenants d’entrée de match avec une frappe de Tettey contrée par un défenseur parisien. Dans la continuité, le corner de Rouger trouve Boye, esseulé, mais le coup de tête du Ghanéen passe au-dessus (3eme).
Une minute plus tard, on retrouve les deux protagonistes en action, et la tentative de Boye connait la même issue que la précédente. Donnant plus de vitesse à la circulation du ballon au contraire de la réception d’Avanches il y a deux semaines, les stadistes se procure de belles opportunités. Profitant d’une mauvaise relance adverse, Rouger se présente seul face à Thenault mais manque de lucidité dans son tir. Puis, sur un superbe service de Mandjeck, la balle piquée de Julienne flirte avec la transversale du gardien parisien (9eme, 14eme).
Comme lors de la réception d’Avranches lors de la première journée, Rennes s’expose et se fait cueillir alors que la domination est locale. Sur une mauvaise sortie de Carrasso, le ballon revient dans les pieds de Janvier. Le milieu de terrain francilien temporise et trouve la tête victorieuse de Roca (0-1, 17eme). Abattus, les joueurs d’Huard reprennent peu à peu des couleurs avec notamment un Rouger inspiré, lequel sera décisif avant la pause.
Le coup-franc excentré du milieu offensif rennais trouve Souprayen, qui d’une volée fusille Thenault de près (1-1, 24eme). Intelligent dans ses intentions, Rouger se montre plus prompt que la défense adverse et obtient un pénalty indiscutable. Camara s’en charge et trompe Thenault pour son premier but de la saison (2-1, 35eme).
Dans le second acte, les Rennais sont tout près d’être rejoints au score mais l’arbitre oublie une faute de Boye sur un attaquant parisien. Les attaques stadistes se font de plus en rares à cause d’un manque de justesse dans la dernière passe, même si les frappes de Rouger et Caro font passer un petit frisson dans le dos de Viry-Châtillon (47eme, 52eme).
Dans la dernière demi-heure, les Parisiens prennent un peu plus d’assurance et obligeront plusieurs fois Carrasso à s’employer avec plus de sérénité qu’en première période. Sur une mauvaise passe en retrait de Souprayen, Benaries est à deux doigts d’égaliser mais le gardien breton s’interpose avec brio d’une sortie pleine d’autorité (74eme).
Dans une fin de match décousue, pleine d’intensité, les actions vont un but à l’autre. Maladroits dans leurs intentions, les Rennais s’exposent sur un contre alors qu’ils étaient en supériorité numérique, mais la frappe de Sylva ne trouve pas le cadre (87eme) sur la dernière occasion de la rencontre.
STADE RENNAIS FC 2 - 1 ES VIRY-CHÂTILLON (score à la mi-temps : 2-1)
CFA, groupe D, 3e journée
Dimanche 22 août 2010, à 15h00
Centre d’entraînement Henri-Guérin
Arbitre : Guillaume Vaugeois
Buts : Souprayen (24eme), Camara (35eme, s.p) pour Rennes.
Roca (17eme) pour Viry-Châtillon.
Avertissements : Tettey (35eme), Dembélé (79eme) pour Rennes.
Moreira (44eme) pour Viry-Châtillon.
- Stade Rennais FC : Carrasso - Boye, Kana-Biyik, Dembélé, Souprayen - Mandjeck, Caro (cap), Tettey (Sissoko, 63eme) - Rouger (Isambart, 83eme), Julienne (Boukaka, 83eme), Camara.
Entraîneur : Laurent Huard.
- ES Viry-Châtillon : Thenault - Blede, Diakhaté, Oponga, Zandona - Diasivi, Roca - Moreira (Benaries, 66eme), Janvier (Miessan, 71eme), Djitli (Sylva, 76eme) - Lourdelet.
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