Interview, 1ère partie. Pendant cinq années (1997-2002), Stéphane Grégoire fut l'un des fleurons du Stade Rennais, portant près de deux cent fois les couleurs du club avec une générosité et des valeurs qui le caractérisent si bien. Joueur éminent, aujourd'hui entraîneur et directeur sportif de l'USM Saran, l'ancien thouarsais n'a peut-être pas définitivement dit adieu à Rennes. Confessions.
Stade Rennais Online : Depuis un peu plus d’un an, vous vous occupez de l’USM Saran, club évoluant en Division d’honneur. Quel est votre rôle ?
- Stéphane Grégoire : « J’ai une double fonction. Je suis à la fois directeur sportif et entraîneur de l’équipe première du club en Division d’honneur. Je m’occupe de l’encadrement, du suivi des éducateurs - car j’en ai vingt-trois tout de même -, tout en suivant les différentes catégories de jeunes du club. »
SRO : Pouvez-vous nous exposer le projet du club ? Et quelle est la place de l’USM Saran dans le football du Centre ?
- S.G. : « Depuis quelques années, l’USM Saran est un club qui n’est pas forcément bien positionné dans l’échiquier du football de l’agglomération d’Orléans. La satisfaction, c’est que le club compte tout de même 450 licenciés, ce qui n’est pas rien. Aujourd’hui, le projet c’est de travailler autour de toutes les catégories pour les ramener au niveau régional. Quand je suis arrivé, on n’avait qu’une équipe qui y était. Là, on en a trois et on travaille pour en avoir au moins cinq à l’avenir. Progressivement, on tentera d’y parvenir pour bien travailler avec la formation, dans le but de bien évoluer au niveau national. »
SRO : Vous avez les moyens d’atteindre cette mission ?
- S.G. : « Jusqu’au niveau CFA2, oui. Au-dessus, ce sera plus compliqué. Au niveau économique, on a une possibilité d’évoluer à ce niveau, pas plus. Mais le but, c’est vraiment de stabiliser le club en donnant la possibilité à nos jeunes de jouer au niveau régional. C’est le premier projet de l’USM Saran. On travaille un peu avec l’US Orléans puisque je suis dorénavant passé de l’autre côté. Quelques jeunes rejoignent ce club, d’autres viennent chez nous... »
SRO : Votre départ de l’US Orléans en juin 2009 avait surpris beaucoup de personnes à l’époque. Cet épisode, surtout la dernière année, vous reste t-il en travers de la gorge ?
- S.G. : « Pas du tout. J’avais signé pour deux ans à Orléans en annonçant mon intention de faire monter le club en National. Et si ce n’était pas le cas, cela ne me dérangeait pas de partir. La dernière année, la montée s’est jouée sur le dernier match à Plabennec, rencontre que l’on perd. Donc, on n’est pas monté et mon contrat arrivait à expiration. En dehors de ça, j’avais eu quelques accrochages avec une personne du club qui avait pris beaucoup d’ampleur, avec laquelle je n’étais pas forcément en accord. Mais six mois après mon départ, elle s’est faite virer... »
SRO : Au niveau de votre métier d’entraîneur, votre méthode se rapproche t-elle d’un entraîneur que vous auriez côtoyé durant votre carrière ?
- S.G. : « Je tente de mêler le bon et le pas bon en faisant principalement ce qui colle à ma personnalité. Je préfère que ce soit ma vision, pas celle d’un autre. »
SRO : Vous êtes quelqu’un d’engagé, puisque vous êtes fondateur d’une association en faveur des handicapés. Parlez-nous-en.
- S.G. : « En dehors du football, je travaille au comité handisport du Loiret. J’ai obtenu une licence après mon intermède à Orléans en reprenant mes études pour intervenir au niveau des handicapés. Tout simplement parce que j’avais eu l’occasion de participer à une manifestation et cela m’intéressait. J’ai retrouvé les valeurs du football que j’avais perdu avec les professionnels. Là, je prépare un Master pour devenir enseignant dans ce domaine. J’interviens dans les structures, les foyers de vie, chez les handicapés moteur. Et à côté de ça, j’ai monté une association dirigée vers les handicapés mentaux, l’AVSA 45 (Association Vivre son Sport Autrement, ndlr). Mais pour le moment, avec le football et mon travail, je n’ai pas encore eu le temps de la développer. Mais j’ai vraiment à cœur de travailler avec ce public. Le football est très apprécié des handicapés, et on sent qu’ils sont demandeurs, qu’ils apprécient beaucoup ce sport. C’est une activité que l’on peut pratiquer pour la rééducation ou juste pour le plaisir. Cependant, je suis habilité à pratiquer d’autres sports avec eux, comme le basket... »
SRO : L’individu et sa progression individuelle sont des points fondamentaux pour vous. Comment se fait-il que les clubs formateurs français n’aient jamais pensé à vous ?
- S.G. : (rires) « Si j’ai fait une erreur il y a quelques années, c’est bien celle-ci. J’ai passé mon DEF (Diplôme d’entraîneur fédéral, ndlr) en même temps que je jouais. En fait, le football niveau National m’intéressait beaucoup. Et je me suis aperçu au final que ce n’était pas ce que je recherchais. C’est vrai que la formation a une place importante pour moi. L’erreur est peut-être là. J’ai toujours conservé de bons rapports avec Patrick Rampillon (directeur du centre de formation du Stade Rennais, ndlr), et au lieu de prendre la direction d’Orléans en 2007, j’aurais peut-être dû prendre celle de Rennes et éventuellement travailler là-bas. J’avais été sensible au discours de Patrick Rampillon, car c’est un de ceux qui me disait souvent "on peut t’accueillir à Rennes". Aujourd’hui, j’ai aussi mis le côté familial en avant, j’ai des garçons entre seize et dix-huit ans qui sont bien installés dans la région. Ils n’ont pas forcément envie de bouger. »
SRO : Surtout que vous connaissez bien Pierre-Emmanuel Bourdeau (entraîneur de la deuxième équipe U17 du Stade Rennais, ndlr) ?
- S.G. : « À part Pierre-Emmanuel, je connais beaucoup de personnes qui sont au centre de formation. Je pense à Laurent (Huard, entraîneur du CFA2), Régis (Le Bris, entraîneur des U19), Yannick (Menu, entraîneur des U15). Il y a aussi Phillipe Barraud (coordinateur du recrutement du centre de formation). Ma femme et moi, nous étions sensibles à cette proposition, dans le sens où on apprécie beaucoup la Bretagne, on y connait encore des personnes. Mais ça ne s’est pas fait pour diverses raisons. »
SRO : Et quand les enfants seront élevés ?
- S.G. : (rires) « On verra bien. Je connais bien Patrick (Rampillon), on est originaire de la même région. On s’apprécie beaucoup mutuellement. Pour l’instant, j’ai entrepris autre chose. »
SRO : Thouars reste un club particulier pour vous. Un challenge dans le club de votre cœur n’a jamais été à l’étude ?
- S.G. : (catégorique). « Je suis peut-être un peu c... mais je dis souvent que nul n’est prophète en son pays. Le président (Gabriel Banchereau, ndlr) m’avait appelé il y a deux ans pour reprendre le club. Après Orléans, j’avais déjà refusé des clubs de CFA, un poste d’adjoint en Ligue 2, mais je ne souhaitais pas bouger du Loiret. Thouars est particulier pour moi mais, par principe, je ne souhaitais pas retourner dans mon club d’origine. »
SRO : On ne le sait pas trop mais vous avez débuté à seize ans dans le football semi-amateur. C’est une performance peu commune quand même.
- S.G. : « C’est comme si un jeune de seize ans débutait aujourd’hui avec la réserve d’une équipe professionnelle. Il y en a peut-être de moins en moins, c’est vrai. Après, c’est différent de maintenant, les clubs amateurs ne sont plus les mêmes. C’est une expérience qui m’a permis de progresser avec Bertrand Marchand, qui était alors aux commandes du club. J’ai joué quasiment à tous les niveaux à Thouars où j’ai joué pendant treize ans, jusqu’à ce que Patrick Rampillon, toujours lui, ne cesse de m’inciter à venir rejoindre le Stade Rennais en tant que joueur. »
SRO : Pourquoi avoir autant tardé à rejoindre le football professionnel alors que Rennes avait fait des pieds et des mains pour vous recruter ?
- S.G. : « Ce sont les aléas de la vie. J’avais un bon travail, ma femme était institutrice, je jouais en amateur dans une division plus que convenable. Ce sont les réponses que je donnais au Stade Rennais lorsqu’il souhaitait que je signe chez eux. Personnellement, à l’époque, je n’avais pas besoin de plus. Au final, le fait de ne pas avoir eu le poste qui allait en concordance avec mon examen de la fonction publique m’a enfin décidé de changer de voie. La proposition de Patrick Rampillon est revenue sur le tapis, et je ne voulais pas avoir de regrets plus tard. Quitte à me planter, je voulais essayer, et si je n’avais pas percé au haut niveau, j’aurais tout simplement fait autre chose. J’étais vraiment parti dans cette idée-là. J’aurais pu être ridicule, je le sais, mais au pire, j’aurais joué en National 2 (niveau auquel évoluait la réserve rennaise à l’époque, ndlr). Et si ça passait mal, je serai reparti dans un club amateur ou revenu à Thouars, tout simplement. »
SRO : Vous considérez-vous comme une anomalie dans le milieu du football, sachant que beaucoup de personnes veulent faire ce métier, alors que vous, de votre côté, vous l’avez repoussé pendant quelques années ?
- S.G. : « Oui et non. Je n’étais pas plus attiré que ça par le football professionnel. J’avais un boulot qui me plaisait, je vivais dans ma région, donc j’étais bien. Benjamin Corgnet de Dijon, c’est un peu pareil. Il n’aspirait pas à ça, il passait tranquillement son BTS Opticien et il est revenu dans le milieu du football professionnel un peu par hasard. Il y a beaucoup de joueurs dans le milieu amateur qui ont cet état d’esprit. »
SRO : La présence de Nicolas Goussé (ex-Thouarsais lui aussi) à Rennes a t-elle pu faire pencher la balance au niveau de votre venue au Stade Rennais ?
- S.G. : « Pas forcément. Nicolas était plus jeune que moi. C’est plus la présence de Bertrand Marchand qui a pu jouer, appuyer les choses pour ma signature à Rennes. »
Retrouvez demain la deuxième partie de cette interview de Stéphane Grégoire, qui reviendra plus précisément pour nous sur son passage au Stade Rennais.
Mattimeo
23 janvier 2012 à 19h48Je suis trop jeune pour l’avoir vu jouer mais son nom m’évoque les albums panini que je faisais à l’époque, et ma passion naissante pour le SRFC. De cette époque (je parle comme si j’étais vieux...), je n’ai retenu que deux noms : Stéphane Grégoire et Cédric Bardon. J’imagine que ce n’est pas pour rien.
C’est bien d’avoir cette politique au club de vouloir garder les anciens joueurs qui ont marqué le club. Si avec Grégoire, ça n’a (pour l’instant) pas marché, ce n’est pas le cas pour d’autres (je pense à Pagis dernièrement). Ca contribue à forger l’identité du club et ça permet de transmettre ses valeurs et de mettre une continuité entre les anciens joueurs et les nouveaux...
the miz
23 janvier 2012 à 19h57Bah dit donc on a frôlé le pire !
Oui je suis méchant mais honetement Gregoire c’est un peu comme Danzé,un bon gars qui mouillait le maillot mais c’était un joueur plutôt moyen.
Je me rapele de son but a Marseille en 1998 ou on gagne 1-0 et pour ça respect Stéphane Grégoire ! ah ma jeunesse !
Korrigan
23 janvier 2012 à 20h20Franchement The miz, tu m’épates de sortir des infos comme ca... moi j’ai peut être vu le match mais je n’en ai aucun souvenir...
(pour une fois je te fais des compliments, c’est pas beau ça ?)
Julien
23 janvier 2012 à 21h08@The Miz, En fait Gregoire était un peu comme tes commentaires...toujours moyens...
C’était un bon joueur de club. Et a cette époque le club était lui aussi moyen et jouais pas les 5 premières places...
XxXTheFoxXxX
23 janvier 2012 à 21h47des hommes comme gregoire, danzé, sont très importants pour des clubs comme les notres, peut etre pas des internationaux, mais de vrais amoureux du clubs comme il n’en existe plus ou presque.
J’ai également ma photo souvenir avec ce joueur, je devais avoir 12ans.
papa tango sharlee
23 janvier 2012 à 21h58perso je me tue a dire et j’en mettrais ma main au feu que danze serais meilleur en milieux de terrain, j’aime vraiment ce joueur et faut pas oublier quand on a eu le titre de meilleur défense il en faisait parti ; bref je ne me souviens pas particulièrement de ce joueur juste qu’il mouillait effectivement le maillot mais comme dit the miz ( un peu mechament ) mais bon ce n’est pas de ce genre de joueurs que le stade a besoin , la preuve avec hadji , reprendre des joueurs avec lequel ça ne fonctionnait pas bien bah c’est comme méttre du colorant orange dans une soupe au potirons , ça ne change pas le gout mais ça n’apporte de rien
Duhault
23 janvier 2012 à 22h01En réponse à quelques messages plus haut, je préfère amplement avoir des joueurs comme Romain Danzé et Stéphane Grégoire au Stade Rennais plutôt que d’autre. Plusieurs raisons. D’abord, ce sont des joueurs de club, des joueurs auquels je peux m’identifier qui sauront, le cas échéant, redonner ce que le club leur a donné. Peut-être que Stéphane Grégoire était un joueur moyen (il ne le cache pas d’ailleurs, il le sait lui-même) mais il n’a jamais triché avec le maillot de Rennes sur les épaules. Et ça, ça vaut mieux qu’un quelconque joueur qui fait deux ans à Rennes, marquant quarante buts, et qui file dès que les pétro-dollars s’alignent...
Stéphane Grégoire fait partie de ces rares joueurs qui m’ont fait aimer ce club par son état d’esprit. C’était un peu le « M. Tout le monde ». Bien sûr, ce n’était pas Shabani Nonda, bien sûr il ne claquait pas dix buts dans une saison. Mais ce fut un travailleur de l’ombre, un joueur sur lequel ses coéquipiers ont pu compter lorsque le bateau tanguait à un moment donné. C’est aussi ça la marque des des joueurs respectables qui sont passés dans notre club et Stéphane Grégoire en fait logiquement partie, tout autant que Shabani Nonda.
Aujourd’hui, je pense que vous êtes très content de voir que le Stade Rennais 2012 est devenu au fil du temps un club respecté dans l’horizon du football français. Mais pour y parvenir, il a fallu que des joueurs comme Dominique Arribagé, Stéphane Grégoire, Christophe Le Roux, (etc) fassent ce club, le polissent dans des ères qui n’étaient pas les mêmes... Profitez du présent sans oublier le passé tout en le respectant.
Chafouin
23 janvier 2012 à 22h27Grégoire, joueur moyen... c’est dingue de lire un truc pareil. Des joueurs comme ça, intègres, avec les pieds sur terre et tirant tout l’effectif vers le haut, on n’en voit passer que très peu.
Rennes a eu la chance d’avoir Stéphane Grégoire dans son effectif pendant 3 ans. Ça fait plaisir d’avoir de ses nouvelles !
Et s’il pouvait un jour revenir occuper une fonction quelque part dans l’organigramme du club, ce serait une excellente nouvelle.
Loeschbor
23 janvier 2012 à 22h34Très sympa comme interview Boris. ;)
Stéphane Grégoire n’était certes pas un un joueur particulièrement exceptionnel mais ce n’était pas du tout ce qu’on lui demandait. Un joueur polyvalent à l’état d’esprit remarquable et toujours combattif sur le terrain, c’est bien ce qu’attend un supporter de ses joueurs.
Aujourd’hui, on a gagné en qualité technique individuelle des joueurs mais on a perdu au passage des cadres à l’image de Stéphane Grégoire qui nous seraient utiles dans l’esprit et la cohésion du groupe.
J’aimerai beaucoup le revoir au Stade Rennais, je pense que c’est essentiel pour un club de s’appuyer sur des ex-joueurs représentatifs.
Nicopicolo
23 janvier 2012 à 23h01Je viens de lire cette interview, c’est une bouffée d’air dans le football actuel. Humaniste, les pieds sur terre, loin des clichés du milieu.
A l’image du joueur, un mec qui me semble authentique.
Il a porté nos couleurs, les a aimées, il a dépanné au poste d’arrière droit, s’est toujours montré vaillant, moi je dis « respect » à Stephane Gregoire, un bel exemple vis à vis des plus jeunes.
Merci pour cet agréable article.
cris22
23 janvier 2012 à 23h48Stéphane Grégoire est un exemple pour beaucoup. Dans la vie comme sur un terrain, il a toujours été exemplaire. Ca fait plaisir de lire cet article qui refléte parfaitement le carisme de ce joueur.
Lauig
24 janvier 2012 à 10h08Je réitère une nouvelle fois mes félicitations faîtes à Boris pour cette interview bien menée. J’espère que tout le monde mesure un peu la chance d’avoir sur SRO une nouvelle interview riche de points précis et très intéressants sur la carrière actuelle d’un joueur et d’un homme exemplaire.
Je connais, pour y avoir vécu plus de 10 ans et pour y revenir encore régulièrement, l’agglomération orléanaise et ses spécificités. Les clubs phares du coin, US Orléans et Saint-Pryvé en tête, représentent finalement un peu trop le sud de l’agglomération. Le travail que mène Stéphane à Saran tout au nord est donc d’autant plus admirable, et je dirais, d’après les souvenirs que j’ai de lui sur le terrain, que ce travail de fond lui ressemble pas mal. Le football moderne et professionnel est inscrit dans une spirale financière qui déshumanise un peu ce sport et l’étire parfois bien loin de ses plus belles valeurs. On a donc toujours besoin d’hommes engagés comme lui à maintenir une politique formatrice de haute qualité qui valorise non seulement les joueurs mais participe surtout grandement à l’éducation de nos jeunes frères.
Je suis ravi aussi d’apprendre l’engagement de Stéphane auprès des handicapés du Loiret. Je ne le savais pas impliqué à ce point et je l’en félicite, c’est une très noble cause.
Stéphane, Boris me dit que vous lirez certains de ces commentaires alors je m’adresse à vous : Merci pour ce super travail dans le Loiret, continuez comme ça, vous avez tout mon soutien. Merci aussi pour ces réponses détaillées que vous avez accordé à Boris et enfin, merci infiniment de m’avoir fait vibrer lorsque vous portiez fièrement les couleurs du SRFC, vous avez grandement contribué à l’époque à ma passion naissante pour ce club.
Stéphane Grégoire !!! un de mes héros d’enfance avec les Arribagé,Nonda and co !
certes c’était pas un joueur exceptionnel mais plutot que joueur moyen comme vous dites je préfères utilisé le terme bon joueur, tout simplement.
et puis bon personne ne se souvient de son ballon qui vient s’écraser sur la barre de la juve a Turin ou quoi ? moi ca m’a fait bondir de mon siège comme j’ai pas bondis depuis deux ans au moins ;)
kassko
24 janvier 2012 à 11h51je me souviens particulierement de ce joueurs ainsi que des anecdotes precedément citeés....
il a meme porté le brassard me semble -t-il ?
alors certes se n’etait pas un virtuose du ballon rond mais ce joueur ma marqué par sa facilité a s’integrer au groupe de l’epoque ;car si mes souvenirs sont bon il a eu a parcours football particulier avant d’arriver au stade ?
non, respectons ce joueur qui a mouiller le maillot alors que le club etait assimiler au club med !
Duhault
24 janvier 2012 à 15h06Message à l’inconnu : Je m’en souviens de cette frappe à l’entrée de la surface sur la transversale. Il en parlera d’ailleurs dans la deuxième partie. Je me souviens aussi d’une énorme occasion de Cédric Bardon, seul face au gardien. On aurait dû les « taper » ce jour là sans ce diable de Pippo Inzaghi, qui nous avait fait très mal. Même au retour, si Zambrotta n’égalise pas aussi vite. Il y a aurait eu un coup à jouer.
J’ai en mémoire un de ses plus beaux buts (outre le deuxième qu’il inscrit face à Metz en 1997), cette volée ou demi-volée à Montpellier à un quart d’heure de la fin sur un long centre de « je ne sais plus qui ».
pyb007
24 janvier 2012 à 15h11Très bonne interview, ça fait plaisir d’avoir de ses nouvelles ! Les gars qui viennent du foot amateur apportent toujours un plus à une équipe. C’était son cas : humble, combatif, polyvalent... bref, de bonnes qualités !
Quant à the Miz... encore une fois dans le négatif. Si on avait une équipe avec que des joueurs techniques de moins de 25 ans, on n’irait pas bien loin. Le vestiaire à toujours besoin d’exemples positifs en terme de comportement.
Ajouter un commentaire