Avant la réception de Lens, Julien Stéphan était présent en conférence de presse. Extraits.
Classement : Il faut rester focalisés sur nous. On ne maitrise pas le résultat des autres. (…) Il reste deux matchs, on reste focalisés sur les 2 matchs.
Difficultés à domicile : Je pense que c’est ponctuel. Je ne veux pas tirer de bilan définitif avec ces 3 défaites sur les 4 derniers matchs. Parfois il y a des moments dans une saison où tu ne gagnes pas à l’extérieur puis tu te mets à gagner plein de fois, tu ne sais pas trop pourquoi. Je pense que le raisonnement est un peu plus large. C’est surtout (Lens) une équipe qu’on n’a pas battu depuis 4 ans. Ça devra être un défi pour ce groupe dimanche.
Lens bête noire de Rennes : Je ne pense pas que ça soit le hasard quand ça fait 4 ans. Ils ont mérité. Ils ont été meilleurs dans ces matchs, ou du moins il n’y a pas eu de possibilité de les battre. Un levier auprès des joueurs ? Ça fait partie de la présentation d’un match. Ça serait trop primaire de penser que juste ça suffirait à mettre fin à la série ce week-end.
2 derniers matchs : On n’a pas vraiment calculer dans nos rencontres. La très bonne série de janvier-février-mars nous a permis de nous repositionner et repostuler à quelque chose qu’on était loin de pouvoir imaginer quelques semaines avant. C’est pour ça qu’on s’est dit jouons le coup à fond. Pour y aller, ça passera sûrement par continuer à attaquer, marquer des buts. On a la 2e ou 3e meilleure attaque de Ligue 1, ça va dans ce sens là, dans les risques pris aussi. Après, il faut toujours une notion d’équilibre. Il est certain que sur ce match, si défensivement on n’arrive pas à annihiler leurs forces, on sera en situation de difficulté.
Metz : Là ce n’était pas un équilibre, Brest non plus. Parfois, on peut toujours travailler sur l’équilibre.
Défense qui commet des erreurs : C’est l’histoire de la saison. Il y a parfois des moments où quand on parle d’équilibre en tant qu’entraineur, on est pointilleux sur certaines choses sur la gestion de certaines transitions. Quand on attaque beaucoup, qu’on engage du monde il faut être très précautionneux sur le marquage préventif, la manière dont on gère les transitions défensives. Quand je parle d’équilibre, je parle davantage de ça plutôt que de bloc général compact, qui a toujours plutôt bien fonctionné et été assez résistant.
Ce qu’il a manqué à la défense cette saison / Ce qu’il faut la saison prochaine : Ce sont des questions qui doivent arriver un peu plus tard dans la saison, à la fin, dans la projection. Aujourd’hui on doit être concentrés sur le match de Lens, et le match de Reims qui arrive derrière. Ensuite viendra le temps du bilan et surtout de la correction, avec certainement des correctifs à apporter. Je ne pense pas qu’on soit dans ce moment là. (…) Lors de ma première conférence de presse, vous me parliez déjà des ajustements à faire au mercato. On a déjà eu cette période là. On l’a traversé assez sereinement au mois de janvier, tout le monde attendait un défenseur central au moins. On a continué de la même manière et en janvier-février-mars on a été solides, on n’a pas pris de buts, on a gagné beaucoup de matchs, et réussi à réenclencher quelque chose. Ça fait partie de la vie d’un joueur de foot, surtout avec des périodes de mercato qui se rallongent, d’entendre beaucoup de choses. Ils restent concentrés sur leur métier, et en fin de saison on verra ce qu’il se passera.
Si pas d’Europe, mercato agité : Je ne pense pas qu’une saison sans coupe d’Europe puisse remettre en cause un projet club. Sinon tous les clubs hormis Paris et Rennes auraient explosé ces dernières années. D’autres clubs n’ont pas eu l’Europe et ont gardé leurs meilleurs éléments. Je pense à Monaco notamment, ils ont même réussi à renforcer leur équipe. C’est en fonction des contextes de chaque club. Ici aussi il y a des particularités, on connait. Mais ce n’est pas de mon ressort, je ne suis pas décideur de ça. (…) J’aimerais avoir la meilleure équipe possible. Mais quand tu es entraineur, il y a peu d’endroits où tu as véritablement de prise là-dessus. Et j’ai appris qu’il valait mieux se concentrer sur le terrain. (…) Ma priorité c’est de demander aux joueurs de rester focus sur leur quotidien et de bien travailler, de gagner le maximum de matchs. On a gagné à Nantes, on a été malheureux contre Brest, on a arraché le match à Metz grâce à des vertus mentales, un banc déterminant. Les gars sortent vraiment d’une bonne semaine de travail, on se faisait la réflexion avec le staff ce matin. Penser à savoir si c’est le dernier match au Roazhon Park des uns et des autres, non. Il n’y a rien de déclaré, rien de définitif.
Comment battre Lens : Solide, efficace et ambitieux. C’est une équipe capable de mettre du monde quand elle attaque, qui est capable de défendre très bas en laissant très peu d’espaces, qui aime bien jouer les transitions. On verra ce qu’ils viennent nous opposer en terme de style. Il faudra être en capacité de s’adapter, et être efficaces aussi. On l’a vu à Metz, on a amené 26 ballons dans la surface, eux un seul et c’est ce qui fait la différence c’est l’efficacité dans les deux surfaces de réparation. Le match se jouera encore dans les deux surfaces de réparation.
Défense : On a besoin d’efficacité, on fait des changements, on est toujours en train d’essayer de trouver la meilleure solution possible, la plus adéquate aussi à des oppositions. La stabilité c’est important mais il ne faut pas qu’on s’endorme non plus. Il faut trouver le juste milieu. J’aurais encore des choix à faire pour ce week-end mais c’est le rôle d’un entraineur d’assumer ses choix.
La même sensibilité football avec Florian Maurice : Sans aucun doute. Il adore les joueurs techniquement doués avec de l’intelligence de jeu. Il y en un certain nombre dans l’effectif. Je suis très sensible aussi à ça. Donc il n’y a aucun sujet sur ça. On a une vraie sensibilité partagée. Sur la sensibilité des joueurs, oui (ils ont la même). Après, on peut plus préférer un joueur qu’un autre, mais ça c’est normal. On se rejoint sur les caractéristiques des joueurs, ce qui est important, nécessaire. Après il y aura peut-être quelques complémentarités à apporter, mais ça c’est pour après.
Marcel Loncle
10 mai à 18h56Julien, Eddy Mitchell, même combat :
https://m.youtube.com/watch?v=uFqK2ODZgWI
KIRK
10 mai à 19h54Le blabla habituel d’un entraîneur très médiocre reconduit dans ses fonctions trop précocement condamnant le stade rennais au milieu du tableau et probablement pire la saison prochaine.
pascalou
10 mai à 19h58Il refait encore le couplet on revient de loin.!!!!!
Ok mais si depuis la dernière trêve ils avaient fait le job avec sérieux ,ils seraient en position européenne.
L’entraîneur a été mauvais pendant cette période et son manque de réaction et de management nous coûte l’Europe.
Il faut assumer et partir car avec vous on a atteint un plafond et il n’y aura aucune progression possible.
Après il y a un gros manque de travail dans le championnat français,aucune équipe n’est capable de mettre de l’intensité pendant toute une rencontre.
Il n’y qu’à regarder PSG et MARSEILLE en demi-finale on aurait dit le stade Rennais dans sa demi-finale de CDF.
Tout est dit,il faut qu’ils travaillent dur mais il faut une volonté du club.
pertre
10 mai à 20h30Le coup du redressement de l’équipe en début d’année c’est son seul leitmotiv et sa bouée de sauvetage….il va nous la ressortir jusqu’à plus soif….Pour le reste c’est toujours le manque d’intensité et de combatitivite qui sont absents à Rennes comme pour tous les clubs de ligue 1……..
CondateFan
10 mai à 21h10Mine de rien, Juju2.0, à l’occasion de cette conférence de presse, vient de mettre fin à une vieille croyance qu’on se fait du rôle de l’entraîneur.
Jugez plutôt ce que Juju dit : « j’aimerais avoir la meilleure équipe possible, mais quand tu es entraîneur il y a peu d’endroits où tu as véritablement de prise là-dessus ».
C’est à dire ? C’est pourtant très clair : les entraîneurs ne choisissent tout simplement pas leurs joueurs. Et Stephan ne fait pas exception. Oui mais on verra la saison prochaine quand il aura façonné l’effectif à sa manière. Mais puisqu’on te dit que ça n’existe pas. Voilà c’est comme ça. Leverkusen n’a pas attendu Xabi Alonso pour titiller les sommets de la Bundesliga et atteindre une finale européenne. Giuseppe Signori faisait vibrer les supporters de Bologne avant que Motta ne s’assoit sur le banc. On connait tous quelqu’un qui, un jour, a balancé mi-fataliste mi-énervé : « nan mais c’est du Rennes tout craché ça, sérieux, le Stade Rennais fait du Stade Rennais, une fois de plus ».
Bah oui. Et tout ça avec des entraîneurs différents. Tiens tiens. Et si le gus assis sur le banc ne servait finalement à pas grand chose ?
delagrée
10 mai à 22h14Arrête de nous prendre pour des demeurés, pour faire simple saison ratée avec des joueurs en carton.
mich35
11 mai à 06h45Il n’y a pas de patron a la tête de ce club .
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