Après cinq victoires consécutives en championnat, il ne fallait pas tomber dans la facilité face aux amateurs de Colmar (CFA2) pour ces 8èmes de finale de la Coupe de France. Mais les Rennais ont vite répondu présent puisqu'ils ouvraient le score dès la 3ème minute de jeu par l'intermédiaire de John Utaka. Alors que les Colmariens égalisaient juste avant la pause (45ème), Le Nigérian, incontestablement l'homme de ce match, plia la rencontre en seulement six minutes en seconde période en inscrivant trois nouveaux buts (66ème, 69ème, 72ème). Par la suite, les Bretons se contentaient de gérer leur avance, ticket pour les quarts de finale en poche...
SR Colmar 1 - 4 Stade Rennais
Coupe de France, 8èmes de finale
Mardi 21 mars 2006 à 18h15
Mulhouse, stade de l’Ille
Affluence : environ 10 000 spectateurs
Temps frais et pluvieux
Pelouse glissante
Arbitre : M. Jean-Charles Cailleux
Buts : John Utaka (3ème, 66ème, 69ème, 72ème) pour le Stade Rennais ;
François Bader (45ème) pour Colmar
Avertissements : Grégory Bourillon (36ème) pour le Stade Rennais ;
Vincent Milliet (61ème) pour Colmar
- Stade Rennais : Pouplin - Perrier-Doumbé, Bourillon, Mensah (Mbia, 74ème), Edman - Gourcuff (Faty, 74ème), Didot (Sorlin, 54ème), Källström - Briand, Utaka, Monterrubio.
- SR Colmar : C. Milliet, Bikai (Heitzmann, 60ème), Kalathung (Ignatowicz, 78ème), Duperoux, Emana Mevoa, V. Milliet, Bader (Somphouchanh, 71ème), Kittler (cap.), Nemouchi, Mastroianni, Rodriguez.
- Stade Rennais : 9 tirs, dont 4 cadrés
- SR Colmar : 8 tirs, dont 3 cadrés
- Possession :
- Laszlo Bölöni (entraîneur de Rennes) : « Pour nous, quelque part, il était normal de se qualifier. Le seul perdant, sur ce type de rencontre, cela ne peut être que le favori. On a respecté notre adversaire. Certaines déclarations que Colmar a pu faire nous ont énervés. Et on a pris ce match au sérieux. Évidemment, comme les sept autres entraîneurs qui seront qualifiés pour les quarts, je veux gagner cette Coupe de France. »
- Dominique Lihrmann (entraîneur de Colmar) : « On a débuté le match de la plus délicate des manières en leur offrant un but, ce dont Rennes n’avait pas besoin. On s’est mis dans le rouge tout de suite. On a mis ce but, mais leur confiance n’a même pas été ébranlée. On était un peu éprouvé par la suite et Rennes a su nous achever. La différence avec Monaco, c’est que Rennes s’est montré respectueux des amateurs que nous sommes. En plus, on est tombé sur un joueur extraordinaire. Ce n’est finalement pas honteux de tomber face à un joueur comme lui. Il en a mis trois à Lyon, trois à Lens, ce n’est finalement pas surprenant qu’il en mette quatre à Colmar. Comme d’autres, on n’a pas trouvé d’antidote pour le contrer. »
- François Bader (attaquant de Colmar) : « On a vécu un grand moment de joie avec l’égalisation. On a réveillé un peu le stade. Mais on a ensuite craqué physiquement. Rennes était plus fort dans tous les compartiments de jeu. »
- Vincent Milliet (défenseur de Colmar) : « On y croyait à la mi-temps et je pense que cela s’est vu immédiatement au retour des vestiaires. On a fait dix très bonnes minutes en revenant des vestiaires, mais le deuxième but nous a coupé les jambes. »
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