PSG - Stade rennais / Stéphan : « Je pense qu’on est sur la bonne voie »

Avant PSG - Rennes, Julien Stéphan s’est présenté devant la presse. Extraits.

Lens : Ce n’est pas une fin de match qui va changer une analyse de quoi que ce soit. Pas pour moi. Je pense qu’on est sur la bonne voie. Quels que soient les résultats des prochains adversaires, qui sont deux très gros adversaires qui marchent sur la Ligue 1, avec Monaco qui a remporté une victoire de prestige contre Barcelone, sont du très très gros calibre. Il faudra qu’on soit capables d’être très costauds et solides, et commencé à s’améliorer avec le ballon.

Mental des joueurs : Ce n’est pas les remobiliser. J’ai eu à la reprise de l’entrainement un peu le même discours que celui que j’avais eu dans le vestiaire. Des mots d’encouragement, beaucoup, et des observations sur les axes d’amélioration. Pour moi une seule action ne peut pas conditionner le discours qu’on fait aux joueurs et l’analyse d’un match ou d’une quinzaine.

Jeu avec ballon : Un manque de technique ? Non il y a la manière de se positionner aussi. Ensuite il faut voir le type de matchs. Un match intense comme celui de Lens avec des miroirs d’organisation amène souvent un match un peu ping-pong comme ça. D’autres types de match devront nous amener à montrer du progrès dans le positionnement et la qualité technique. Je pense que c’est un peu des deux. Il doit y avoir aussi la volonté de prendre des risques sous pression également.

Beaucoup de relances longues de Mandanda : Oui pour l’instant on a un peu trop privilégier le jeu long sur séquences.

Pourquoi l’équipe a reculé contre Lens : Je pense vraiment qu’il y a eu un réflexe de protection. Mais ça ne se passe pas qu’à Rennes, dans beaucoup de matchs. Il faut lutter contre ça. Nous on n’a pas joué à 11 contre 10 pendant 85 minutes, ça a duré beaucoup moins longtemps. Il y a parfois des réflexes de protection qui ne sont pas de bons réflexes mais peuvent arriver. Il faut aussi l’évacuer mais je ne veux pas en faire une psychose. On n’a rien concéder, ni en reculant. Mais on ne peut pas abandonner le terrain et le ballon. Un des deux mais pas les deux en même temps. Descendre sur le terrain peut être une stratégie pour aspirer l’adversaire et le prendre en contre attaque, d’ailleurs on a eu un 4 contre 2 pour tuer le match à la 90e. Mais on a un peu trop abandonné le ballon à mon goût.

Pistons : Ils ont vocation à jouer haut. Contre Lens, c’était système contre système. Les intentions étaient que les 2 pistons amènent beaucoup offensivement. Mais si vous analysez bien le match, vous vous rendez compte que le danger n’a été apporté ni par les pistons d’un côté, ni de l’autre.

Ajouter un milieu et enlever un attaquant contre le PSG : Non.

Mandanda : C’est un grand professionnel, un grand gardien de but, un grand joueur. Simplement il joue à un poste exposé où la moindre petite contrariété va être analysée, amplifiée car elle a des conséquences sur le résultat. C’est quelqu’un qui a de l’expérience, en a vu d’autres, assume tout et surtout un grand gardien qui je suis sûr va continuer à le démontrer dans les semaines et mois qui arrivent.

Jeu contre Paris : Si tu les laisses jouer, tu te retrouves dans tes 30m pendant 90 minutes et tu n’arrives pas à t’en sortir. Si tu vas les presser tout le temps, à un moment donné, ils trouvent la solution car il y a de la vitesse et du talent. Il n’y a pas de solution miracle. Mais le Stade rennais a déjà réussi à causer des problèmes à Paris par le passé. On tentera encore demain. Mais on connait leur qualité, leur talent, leur effectif. Mais on ne va pas développer l’équipe que sur le match de Paris, mais pour les matchs qui arrivent, les semaines qui arrivent. Il n’y a pas à se renier. Quand tu joues contre Paris, il faut forcément s’adapter mais les grands principes doivent rester les mêmes.

Equipe-type : Ce ne sera pas la même équipe à Paris que celle qui a débuté face à Lens. Normalement. Je ne dis pas qu’il y aura 5 changements non plus. Quand des joueurs sont performants voire très performants à certains postes, c’est difficile de les sortir et de faire des rotations. On est dans une quête d’équilibre, un équilibre qui nous semble intéressant sur les deux derniers matchs. Après on analyse les performances de chacun et les semaines d’entrainements nous donnent d’autres signaux sur les nécessités du week-end.

Impact des remplaçants : Il faudra en effet qu’on impacte le match sur ceux qui terminent. Mais je ne veux pas tirer de conclusions sur deux matchs. Il faut laisser un peu plus de temps avant de dire que notre banc n’est pas suffisamment impactant.

Pistons pas assez techniques : Je pense que les joueurs les plus impactés avec le changement de système sont les joueurs de côté. Avec un volume de courses qui devient énorme dans la projection et les retours. Je partage aussi cette observation. Je pense qu’il leur faut encore quelques matchs pour bien digérer le fait qu’à la fois dans les courses il faut être très impactant et très lucide dans les choix techniques.