En comptant Metehan Güclü dont l’officialisation du prêt devrait intervenir prochainement, Florian Maurice et le Stade rennais ont conclu un 14ème prêt en 4 mercatii depuis l’arrivée du directeur technique. Avec plus ou moins de réussite.
C’est un mercato hivernal très calme que le Stade rennais vient de boucler, au grand regret des supporters. Seulement trois mouvements sont enregistrés, tous dans le sens des départs. Matthis Abline (Le Havre, Ligue 2), Junior Kadile (Famalicao, Portugal) et Metehan Güclü (FC Emmen, Pays-Bas) sont tous partis en prêt, en quête d’un temps de jeu que le SRFC ne pouvait leur fournir. Si les deux premiers s’inscrivent dans la durée à Rennes compte tenu de leur prolongation d’un an préalable au départ en prêt (Abline jusqu’en 2025, Kadile jusqu’en 2024), c’est moins sûr pour le dernier cité.
Il n’en reste qu’une nouvelle fois, le Stade rennais recourt au prêt cette saison. Si l’on écarte les résiliations ou fins de contrat, Florian Maurice a bouclé depuis son arrivée 15 transferts pour 14 prêts. Cette saison, c’est pour le moment loin de porter ses fruits. Avant les 3 prêts conclus cet hiver, les 3 de cet été divisent. James Léa-Siliki (282 minutes de jeu) est désormais poussé vers la sortie par Middlesbrough (Championship, Angleterre), tandis que Franck Rivollier (694 minutes, 0 buts) patine à Saint-Brieuc (National). C’est plus discutable pour Yann Gboho (Vitesse Arnhem, Pays-Bas), auteur de 3 buts et 2 passes décisives en 1485 minutes de jeu, mais remplaçant depuis mi-décembre. Un sur trois donnant satisfaction donc, en attendant de juger la seconde partie de saison des six éléments prêtés cette saison. Et la saison dernière ?
Ils étaient 8 à être prêtés dont trois déceptions, pour trois joueurs sur lesquels le SRFC ne comptait plus. M’Baye Niang finissait la saison à Al-Ahli (Arabie Saoudite), avec un bilan de 120 minutes et 0 but en quelques mois. Rafik Guitane (Maritimo) était parti au Portugal tout l’exercice 2020-2021 où il s’est montré inconstant (1 passe décisive en 1735 minutes). Enfin, Metehan Güclü, déjà, échouait à Valenciennes (Ligue 2), où il n’a plus joué de la seconde partie de saison (1 passe décisive en 266 minutes en tout).
Parti chercher du temps de jeu et un statut de titulaire au Royal Antwerp (Belgique), Jérémy Gélin a connu une fin de saison difficile nuançant le bilan de son aventure (1376 minutes au total), mais lui ayant cependant ouvert les portes de la sélection olympique cet été, malheureusement refermée par sa lourde blessure survenue lors d’un entraînement avec les Bleus.
Au rang des réussites, Lorenz Assignon (Bastia, National) est aujourd’hui l’exemple le plus visible. Avec 1170 minutes sur la seconde partie de saison (1 but, 2 passes décisives), le latéral s’est aguerri est assure en ce début 2022 un parfait rôle de concurrent à Hamari Traoré, et un pari sur l’avenir pour Rennes. Son homologue Sacha Boey a lui fait le choix du départ après un très bon prêt (1865 minutes de jeu) à Dijon (Ligue 1). Malgré la descente en Ligue 2 du DFCO, le défenseur a tapé dans l’oeil de Galatasaray (Turquie), preuve que le prêt peut être un beau tremplin.
Partis eux avec un pied déjà dehors compte tenu de l’option d’achat assortie à leur prêt, Lilian Brassier (Brest, Ligue 1) et Jordan Siebatcheu (Young Boys, Suisse) ont validé leur bonne expérience par un départ de Rennes. A Brest, Brassier (1143 minutes de jeu la saison dernière) confirme au Stade Brestois (1440 minutes de jeu déjà cette saison). La plus belle réussite personnelle est indéniablement incarnée par Siebatcheu, loin d’être performant à Rennes, et ayant vraiment performé en prêt : 1748 minutes de jeu en 2020-2021 pour 15 buts et 4 passes décisives, et un nouveau statut d’international avec les Etats-Unis.
Le bilan est donc mitigé concernant les 8 prêts de la saison dernière, en attendant de juger les 6 de celle-ci. C’est un constat au niveau des temps de jeu, mais aussi de la finalité de ces prêts. Assignon est revenu grandi de Bastia, tandis que Siebatcheu (2,5 millions d’euros), Brassier (2 millions d’euros) et Boey (1,1 millions d’euros) ont généré des indemnités de transfert, via leur départ désiré par le club, entrainant de facto un allègement de la masse salariale. Poussés vers la sortie également, Guitane est parti pour Reims avant d’être prêté à nouveau dans le même club du Maritimo, et Niang a finalement trouvé un point de chute à Bordeaux. Ça a été plus compliqué pour Güclü, finalement prêté cet hiver après 6 mois vides, et cruel pour Gélin que sa blessure a stoppé net.
Ce sont bien là les deux buts d’un prêt : donner du temps de jeu au joueur pour le (re)lancer, ou anticiper son départ en le montrant davantage aux clubs potentiellement intéressés. La finalité est différente, mais l’objet est le même : avoir du temps de jeu. Cette solution aurait pu être envisagée pour d’autres jeunes pousses cette saison. Il en saura peut-être ainsi l’été prochain, et pour donner envie aux jeunes de s’exporter temporairement, il faut des modèles d’inspiration. Après Lorenz Assignon l’an dernier, Matthis Abline et Junior Kadile auront cette « responsabilité ».
Au sein d’un marché plus compliqué depuis le covid, Florian Maurice recourt volontiers au prêt, en gardant comme principe de ne jamais renforcer les concurrents du Stade rennais. Hormis Boey et Brassier laissés à des équipes jouant d’abord le maintien, aucun des 14 joueurs prêtés n’a rejoint un club de Ligue 1, Gboho ayant cependant croisé son club en Ligue Europa Conférence. Cinq joueurs sur les huit prêtés de la saison dernière ont quitté définitivement le SRFC, un peu plus de 5 millions d’euros ont été générés, pour un joueur (Assignon) développé sur lequel Rennes compte pour son futur. Pour savoir si le bonheur est dans le prêt pour Maurice, il faudra peut-être attendre cet été.
Xavier
1er février 2022 à 12h46J’espère que le joueurs ne seront pas trop fatigués pour le match de Brest car « MOI » supporter je commence à m’emmerder sérieusement . Je suis comme le jeu de l’équipe : ça manque de mouvement en ce moment !
Xavier
1er février 2022 à 14h08la division nationale de lutte contre le hooliganisme... : classe le match Stade Rennais / Brest comme match à risque !!! Mais que devient notre pays ??? un pays de mauviettes ou nous devons avoir peur de la pluie !
Stade rennais / Brest est un derby passionné POINT sans plus et ça date depuis longtemps à l’image des derbys face à Nantes.
Depuis le virus ...tout est désormais dangereux, mais « Bon Dieu » laissez nous vivre !
Yann
1er février 2022 à 16h50On réalise qu’il faut en voir passer de jeunes espoirs pour espérer trouver la perle rare en défense en milieu et beaucoup plus rare en ligne d’attaque..
Pour en revenir à notre seconde partie de championnat je ne pense pas que nous finirons dans le Top 5,on a trop de joueurs qui n’ont pas un mental de fer ? Espérons que l’an prochain on alignera vraiment une pointure par ligne (défense, milieu, attaque) ce n’est pas le cas cette année
rocheteau35
1er février 2022 à 17h44Bonjour à tous c est dommage on a pas pensé prêter le directeur sportif ! Ce n est pas Aguerd qui va résoudre notre problème défensif il était présent en décembre contre Nice et Lille. Quand on voit comment Salah le crochète a la can. Il fallait recruter un bon défenseur pour espérer quelque chose à mon simple avis !
CondateFan
1er février 2022 à 18h31Si du côté des départs le bonheur est dans le prêt, le manque de mouvement dans le sens des arrivées est-il fait exprès ? Ou Flo-Mo tâtonne-t-il dans l’ à peu près ?
Réponse sur le pré au match d’après.
Accro35
2 février 2022 à 18h04C’est vrai que nous supporters du Stade Rennes vivons, comme l’équipe des moments assez pénibles, mais j’espère que les joueurs ne lisent pas l’enthousiasme des messages du SRO, il y a de quoi se tirer une balle, même Aguerd qui n’a pas joué en janvier en prend pour son grade, on peut tout aussi bien reprocher à Tait de ne pas avoir été bon pendant un et demi.
Ridicule.
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