Ce mercredi matin, un peu plus de 24h après la cloture d’un mercato historique pour le Stade rennais, le président Arnaud Pouille et le directeur sportif Frederic Massara se sont présentés en conférence de presse pour un bilan.
Êtes-vous d’accord pour qualifier ce mercato de frénétique ?
Arnaud Pouille : Non, frénétique ça veut dire que ce n’est pas assumé et qu’on a été fébrile. C’est un mercato qui était nécessaire compte tenu de la situation du club à fin décembre.
Ce mercato est-il une reconnaissance de l’échec du mercato d’été ? Comment expliquez-vous que des joueurs sont repartis si rapidement ?
AP : C’était un constat qu’on a partagé : il y avait pas mal de réajustements à effectuer. Certains qui concernaient des joueurs déjà là avant cet été, d’autres pour des joueurs arrivés malheureusement cet été et pour lesquels ça n’a pas matché entre ce qu’on voulait faire et leur propre projet.
Frederic Massara : On a vécu depuis cet été un changement de cycle évident, qui a amené à faire des choix et beaucoup changer durant ce mercato. Bien évidemment, après que certains joueurs aient impacté très rapidement au début et après se sont un peu engloutis dans une situation jusqu’à présent négative, on avait le devoir, après avoir fait des changements de coach, de sauvegarder des investissements. Et certains de ces joueurs qui ne s’épanouissaient pas encore mais avaient encore un marché très vivace autour d’eux, on a considéré que c’était mieux de sauvegarder la valeur, et de les transférer. Et de corriger si c’était le cas. La situation actuelle est bien évidemment pas celle à laquelle on s’attendait. Mais on a été lucides, et on a voulu apporter ces corrections pour faire en sorte que le club puisse repartir tout de suite. Je dois remercier le soutien de la propriété qui nous a appuyé pour qu’on puisse faire ce nouveau changement.
Frederic, on imagine votre situation devenue compliquée…
FM : Je pense qu’il n’y a pas de question personnelle. Ici il y a le Stade rennais. Moi, au vu de la fonction que je représente, je travaille pour faire en sorte que les choses aillent pour le mieux pour le stade rennais, ce n’est pas une question d’orgueil personnel si un joueur matche ou pas. Je peux dire qu’un des joueurs arrivés avec beaucoup d’espoir et reparti comme Jota, est reparti en récupérant plus que ce qui avait été investi cet été. Notre devoir est justement de sauvegarder la valeur, de construire une équipe forte, compatible au projet du club. C’est ça qu’on doit rechercher. On doit être lucide et correct dans ce sens là. Les responsabilités, je me les prends toutes, mais il y a un seul intérêt, c’est que l’équipe soit forte, qu’elle reparte. Je pense qu’on sort d’un mercato qui a apporté des choses importantes pour le présent et le futur de cette équipe.
Kyogo Furuhashi venu sur volonté de Jorge Sampaoli, un départ de Jota qui aurait pu s’épanouir Habib Beye… N’avez-vous pas eu l’impression d’être parfois à contre-temps ?
AP : On n’a été victime de rien, sauf des mauvais résultats accumulés, et d’avoir décidé de se réajuster au fur et à mesure du temps. C’est sûr que d’opérer un switch de staff fin janvier, ce n’est jamais quelque chose de très simple à gérer. Sans tomber sur les individualités, l’ensemble des joueurs arrivées sont assumés par le Stade rennais, et on leur souhaite le meilleur. On espère qu’ils vont tous nous aider à retrouver de la personnalité. Kyogo et l’ensemble des autres.
Est-ce un mercato d’été anticipé ?
AP : C’est évident. tout en restant dans la stratégie fixée avec la propriété, ce qu’on a fait c’est investir, soit de manière définitive, soit en prêt, et globalement c’est équilibré. Quand vous faites des options et des cessions, et que vous mettez en face les investissements, c’est équilibré. J’ai pu lire « ils font n’importe quoi », non. Ça reste dans un cadre parfaitement maitrisé. Deuxième chose, le symbole c’est le gardien (Brice Samba arrivé pour remplacer Steve Mandanda, ndlr). On savait qu’on allait switcher à l’inter-saison, mais on a anticipé sur janvier. L’idée c’est certainement de faire moins de mouvements à l’inter-saison prochaine, et de porter une base stable devant apporter un nouveau cycle du club en Ligue 1.
Il semble y avoir un changement de philosophie, passer d’une majorité de recrues étrangères à une majorité de joueurs de Ligue 1. Est-ce que ça dit la difficulté du Stade rennais à accueillir des joueurs étrangers ?
AP : Attention aux amalgames. Le Stade rennais a prouvé par le passé qu’il savait accueillir, intégrer, développer, faire réussir de nombreux étrangers. Après c’est vrai qu’en terme d’équilibre, on a opté pour un choix clair, de ramener dans l’effectif la connaissance de la Ligue 1. De l’identité. Lilian Brassier fait partie de ces choix. Jérémy Jacquet aussi. Je pense que c’est important. Au-delà de ça, c’est créer une ossature qui doit être stable et porter le projet à moyen terme.
FM : Ce n’est pas que l’été dernier on ait voulu prendre des étrangers pour changer la nature de ce club. C’est un club formateur, avec un ADN de joueurs formés aux club qui ont toujours eu un grand succès. Seulement, on était dans un énorme chantier de changement. Brassier et Koné, on a essayé de les prendre l’été dernier. Mais quand je suis arrivé au mois de juillet, les dossiers étaient déjà bien avancés à Marseille. Seko Fofana, joueur indiscutablement fort, on a essayé, mais il ne sortait pas de son club. Il y avait déjà la conscience que ce genre de profils matchaient bien pour le club. Il n’y a pas eu les conditions. On a du se tourner vers un marché étranger. Dans une nécessité immédiate du marché de janvier, on a besoin de joueurs qui connaissent déjà où ils vont jouer, contre qui ils vont jouer dimanche. Il n’y a pas de temps de pouvoir s’adapter ou comprendre où on se trouve. Et ce sont des profils devant représenter des piliers avec l’état d’esprit qui puisse aider à faire grandir les talents autour d’eux. On est vraiment très contents des joueurs arrivés cet hiver, et on est convaincus qu’on pourra repartir avec un élan différent de celui jusqu’à présent.
Six des onze joueurs arrivés cet été sont repartis. Avez-vous identifié un dénominateur commun à ces échecs ? Qu’est-ce qui vous fait penser que cette nouvelle philosophie va davantage marcher que la précédente ?
FM : Je ne vais pas tous les citer mais Ait Boudlal est un jeune talent sur lequel on a investi, qui a besoin de se développer avec un temps de jeu conséquent, et le fait d’avoir permis à Jérémy Jacquet de jouer 20 matchs en Ligue 2 et de revenir avec un statut différent, prêt pour aider cette équipe, nous permet à son tour de développer Ait Boudlal dans un contexte similaire. Non, il n’y a pas de dénominateur commun, il y a plusieurs raisons qui peuvent avoir apporté à ce changement. On a changé trois coachs, c’est un fait qui certainement dans une saison compliquée de gros changements n’aide pas à la complète intégration des joueurs. On avait perdu beaucoup de cadres l’été dernier. Ces jeunes talents étrangers devant s’intégrer dans une structure un peu plus fragile, sans les piliers qu’on est allés chercher cet hiver, ont peut-être souffert un peu. Il y a des joueurs comme Gronbaek qui indiscutablement a fait la surprise de la Ligue 1 dans les premières semaines puis a commencé à souffrir. Il a préféré chercher à s’épanouir ailleurs et il joue aujourd’hui en Premier League. Meister a joué 60 minutes en première division, marque un but, on pensait tous qu’il pouvait faire un parcours très brillant, et lui aussi a été un peu absorbé par cette dynamique négative. Mais il y avait 10 équipes qui le voulaient au marché de janvier. On préfère sauvegarder les investissements, les valoriser. Ce sont des décisions pondérées, maitrisées et c’est simplement pour le bien du patrimoine économique du club. Ce n’est pas dit d’ailleurs que ce soit des joueurs qui puissent revenir aider le club dans un contexte plus solide tel qu’il a été construit dans ce mercato de janvier.
La somme investie pour faire revenir Jérémy Jacquet interroge…
AP : Sur les chiffres, si je faisais la somme de tous ceux que j’avais lu et que je les mettais sur un tableau, on pourrait y passer deux jours et bien rigoler. Mais c’est comme ça, ça fait partie d’une certaine forme de déstabilisation. Ce n’est pas grave. Sur Jérémy, ce qui est certain c’est que quand on est un club formateur comme nous et qu’on inscrit nos jeunes talents dans un parcours, la première des choses à faire quand vous prêtez un joueur, et on l’avait d’ailleurs avec le jeune Samaké parti à Châteauroux, c’est de mettre une clause pour une période donnée, de retour en janvier. Ce qui n’était pas le cas pour Jérémy. Ce n’est pas mettre de la pression, mais tout le monde sait qu’une partie de l’Europe regarde déjà Jérémy car il est un fort talent en devenir. Le club a souffert dans sa perte progressive d’identité, c’est d’avoir des jeunes talents qui portent très peu le maillot du club, et qui s’en vont les meilleurs club d’Europe ou ailleurs. L’idée, avec Jérémy, c’est de le faire revenir pour qu’il porte le maillot et puisse s’installer chez nous dans une période donnée. Alors bien sûr, il est jeune, on a conscience. Mais regardez ses matchs en Ligue 2, c’est pour ça que Clermont était complètement contre l’idée de nous le laisser. Jérémy a passé des paliers à très grande vitesse. C’était le bon moment pour qu’il revienne. On s’est retrouvés devant cette situation juridique complexe, qu’on a réglé avec Clermont et le joueur et ses conseillers. Après, ce sont des choses d’ordre privé avec les personnes. On ne va pas s’étaler sur les aspects numériques. On est ravis qu’il revienne parce que c’est le bon moment.
Financièrement, le Stade rennais n’a donc pas pris de risques ?
AP : Non. Les investissements du Stade rennais sont maitrisés. Au-delà de l’autonomie, du savoir sur ce que l’ont fait, on est quand même dans une propriété qui est experte, il me semble, en la matière. On n’a pas dérogé à la feuille de route établie avec la propriété au début du mois, globalement. Après il y a à l’intérieur de ça, c’est sûr qu’au fur et à mesure des résultats de plus en plus complexes, d’un changement de staff à intervenir, en terme de nombre de mouvements, il y en a certainement eu plus que prévu au départ. Mais globalement, sur les aspects purement numériques, il n’y a pas de dérive ou de prise de risques du club.
Vous disposez aussi de beaucoup de joueurs. Est-ce que ça a été un sujet d’interrogations ?
AP : Ce qui est certain, c’est que je suis arrivé dans une stratégie qui est claire avec la propriété. On a une vision sur ce qu’on veut faire à terme, notamment en terme de nombre de joueurs, et à l’intérieur, des places qui peuvent être alloués à un certain nombre de jeunes talents pouvant faire partie de l’aventure et se développer. Le cadre est là. Après, est-ce qu’on a anticipé le mercato de juin prochain ? Oui, il y a une partie de ça. Maintenant le groupe est ce qu’il est. Il me semble que oui les postes sont doublées, mais qu’on retrouve souvent un joueur attendu au poste, et un jeune talent juste derrière.
FM : Je confirme. Par rapport à avant le mercato, il y a un joueur en plus dans l’effectif. On n’a pas bouleversé numériquement l’effectif. On a voulu saisir des opportunités sur de jeunes talents. Ce n’est pas une question qui peut gêner le coach dans ses choix, qui d’ailleurs a démontré un certain courage dimanche en faisant démarrer Djaoui Cissé dans un match très compliqué avec des résultats excellents.
N’y a t-il pas eu une inflation des salaires ?
AP : Non. Sincèrement, je pense que je n’ai pas que des amis dans le milieu depuis un an, qui sortent des chiffres un peu à droite à gauche. Sur ce sujet, il n’y a pas de changements significatifs au niveau de masse salariale du club entre le 4 février, et le 31 décembre.
Olaigbe, Sishuba, ce sont ces opportunités qu’il fallait faire maintenant au risque de ne pas les faire cet été, quitte à ce qu’ils ne soient pas prêts à jouer tout de suite ?
FM : Ça, c’est le terrain qui le dira. Ce sont deux joueurs jouant excentrés gauche, principalement. Certainement, c’étaient des opportunités. Mais ce sont même des joueurs pouvant être choisis pour jouer dimanche si le coach trouve que c’est le cas. À ce poste, nous avons sorti Gouiri, Jota et Gronbaek. Nous n’avions aucun joueur excentré gauche, c’était un poste où on devait intervenir. On a doublé le poste avec deux joueurs jeunes. Un qui a un peu d’expérience et un parcours un peu plus affirmé pour Olaigbe. Et l’autre plus jeune avec un énorme talent sur lequel on pense vraiment avoir de belles satisfactions.
Quel est l’objectif désormais, pour les 4 mois qu’il reste cette saison ?
AP : L’objectif, c’est déjà la première des choses, retrouver de la personnalité. On a discuté de ces sujets avec les représentants des supporters, je pense qu’il faut retrouver de la personnalité et de l’identité. On a retrouvé ça dimanche dernier quand même, sur certains aspects. Je pense que le Stade rennais s’est un peu parfois perdu en conjecture, en disant « on doit être européens ». Moi ce qui m’intéresse c’est le match de dimanche, et après le match d’après. Pas de fixer d’autre objectif que de retrouver progressivement de la personnalité et de la stabilité dans le projet. Quand les dirigeants rendent ça public, ça peut déstabiliser aussi un club. Il y a beaucoup de clubs qui ont lancé des projets avec des dates assez lointaines. Ce qui est certain, c’est que cette vision c’est un certain nombre de joueurs à l’intérieur desquels il y a des jeunes formés ou post-formés. Il faut tendre vers ça progressivement. Ce sont des choses relativement simples à dessiner et à constituer. Après, les rendre public, c’est autre chose. Et c’est quelque chose qui est partagé avec la propriété. Donc avant de les rendre public, déjà, je m’autoriserais à leur demander s’ils veulent le faire. `
Que s’est-il passé avec Naouirou Ahamada ces six derniers mois ?
FM : Rien du tout. Il y a des choix, et quelques fois le football est mystérieux. Il est vrai que Naouirou a été vraiment à la hauteur quand il est rentré, et pas seulement dans la demi-heure de dimanche mais aussi dans les petits morceaux de matchs qu’il a joué. Quelques fois dans des saisons particulièrement compliquées, il peut y avoir des cas particuliers comme ça. Naouirou qui est aujourd’hui en prêt chez nous, acheté en Bundesliga, est allé en Premier League, a joué dans les deux championnats, jusqu’à présent il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu. Mais c’est un joueur absolument de niveau. Ça c’est la preuve que des fois même les joueurs qui sont très bons et ont plusieurs opportunités, arrivent à s’épanouir dans un contexte ou dans un certain moment. Je vous remercie de l’avoir cité car Ahamada est un joueur très sérieux, fort, et qui jusqu’à présent n’a rien lâché du tout, et qui mérite d’avoir satisfaction. Et je dois dire qu’on est tous contents qu’il ait été capable de faire sa part dans le match de dimanche. On est d’autant plus content que Djaoui Cissé ait joué un très bon match parce que c’est la preuve que ce centre de formation est encore performant et que les joueurs sortent. Kader Meité, et d’autres qui arrivent. Ce club conservera et relancera, et les retours de Brassier et Jacquet sont un signal qu’on a voulu donner, même par rapport à ça. C’est sur ce genre de joueurs, accompagnés des piliers qu’on est allés rechercher, qu’on veut construire une équipe qui puisse rendre fier Rennes et la Bretagne. C’est l’objectif de la propriété, et c’est sur ça qu’on va travailler.
Quel est votre ressenti sur les premiers jours d’Habib Beye ?
AP : Sa fraicheur déjà, sa personnalité, son énergie. Habib, et ses deux adjoints, qui apportent une énergie forte, très présente. D’ailleurs, de manière très sympathique, le dernier jour du mercato, ils sont montés avec nous accueillir les joueurs, manger, pour montrer leur solidarité et accueillir les joueurs de la meilleure des façons. C’est l’énergie et un esprit d’équipe différent.
FM : Spectaculaire. Il est fort. Et j’ajoute aux qualités que le président vient de citer, le courage. Il l’a déjà transmis, et je pense vraiment que les choses vont bien de passer. Et je le vois vraiment destiné à un futur lumineux.
Ça a couté cher de dire au revoir à Jorge Sampaoli et ses adjoints ?
AP : Non. C’est toujours douloureux de se séparer des personnes. Pour le coup, c’était une décision où j’étais arrivé depuis peu de semaines, donc c’est quelqu’un que j’avais appris à découvrir, apprécier. Lui, ses adjoints. Mais je me suis exprimé la semaine dernière. Le fait est que ça ne fonctionnait pas. Humainement ça vous coute. Financièrement, je sais que vous êtes curieux, mais ça s’est passé de manière très élégante. Humainement c’est toujours triste et douloureux, indépendant de la durée de l’aventure, de se séparer de personnes à qui on a fait confiance, et avec qui on pensait écrire un gros bout de chemin ensemble.
Sofrua
5 février à 12h47« Et mon cul, c’est du poulet ! » c’est à la suite de cette malheureuse petite phrase que Santamaria fut invité à rejoindre la loft pour y manger son pain noir avant de gouter au pain bagnat "
« Les rennes de beauté sont finlandais ! » ironisa Glen Kamara le lendemain . Il fut placé manu militari dans le loft et invité à voir si l’herbe est plus verte ailleurs
« Y z ’auront pas le Groenland ! » protesta Gronbaek accusé dans l’heure de nationaliste exacerbé et envoyé dans le loft avant d’aller faire connaissance avec 2 ex rennais
Gallon que ses camarades de jeu appellent désormais numéro 4bis se demande quand il sera autorisé à sortir du loft
Xavier
5 février à 13h12Créer une ossature qui doit être stable : OK mais revenir à la formation et les faire jouer en équipe A !!!
Installer une cellule de recrutement avec des « VRAIS » experts et non le copinage ou les fils à papa.
Recruter également de « VRAIS » bons joueurs bretons.
Quand je vois O.Dembélé et D.Doué avec le PSG ...en ce moment ce sont quand même les stars : donc un brin de fierté quand je pense qu’il viennent de notre club de coeur.
Marcel Loncle
5 février à 13h32Le club a réponse à tout au travers d’une communication brillante et particulièrement maîtrisée. Si le diplôme grande école de l’ESSEC (Létang n’ayant qu’un Master de la même école) peut expliquer la brillante intervention de Pouille, on est plus surpris par celle de Massarra qui s’exprime comme un politicien chevronné. Si je comprends bien, Rennes ne perd pas un sou, le recrutement frénétique est en fait celui de l’été prochain et prépare le long terme du club. Bien joué les gars ! Tout va bien dans le meilleur des monde et dans cinq ans cette équipe géniale sera invitée à l’inauguration du Stade de Gaza transformé en Côte d’Azur. Vive la vie !
Ps on aimera savoir qui a posé ces excellentes questions
PAT59
5 février à 13h56Depuis l’arrivée de la famille Pinault la balance des transferts est positive de 97 millions.Et comme disait Coluche " quand on n’en sait pas plus on ferme sa g..."Ceci est valable pour certains sur ce site.
CondateFan
5 février à 13h57Sur les chiffres, on pourrait y passer deux jours et bien rigoler, tient à preciser Nono le petit trop beau.
Nan mais il se foutrait pas un peu de la gueule des gens celui-là ? Pas besoin de passer 48 heures pour se rendre compte que le rachat d’un joueur appartenant et formé au Stade Rennais pour une somme équivalente à celle de sa valeur du moment c’est juste du grand n’importe quoi. Et pareil pour Meister et les sept miyons dépensés pour un joueur estimé à seulement 700k. Pas sûr qu’il y ait de quoi rigoler mon petit Nono. À part peut-être les autres clubs avec lesquelles vous faites des affaires, eux, c’est sûr, ils doivent bien se marrer de plumer l’hermine rennaise. Ou alors on a affaire à des petits arrangements entre amis. 20 miyons pour un trentenaire en pré retraite dans un bac à sable depuis deux ans, vous trouvez ça drôle ? 14 miyons pour un canadien dont tout le monde moque son manque de motivation, nan mais qu’est ce qu’on se marre. Plus de 8 miyons sur un type qui voulait rester à Montpellier et qui n’a jamais eu envie de venir à Rennes, tu parles d’une poilade.
Des indemnités versées à un coach et son staff qui n’auront été là qu’ à peine deux mois, pour finalement prendre l’entraîneur qui devait signer trois mois auparavant, ya pas à dire, pour toi Nono, c’est jour de Beye à tous les coups. Et tout ceci dans l’hilarité générale, évidemment.
Merci de nous faire rigoler mon Nono, sacrée Free Pouille, va.
Stadiste
5 février à 14h28En résumé, Rennes n’achète pas des joueurs pour jouer... Mais pour faire des affaires.
Vive la foot !
Bigorneau
5 février à 14h56Condatefan aussi nous fait bien rigoler, lui qui a dénigré longtemps celui qu’il appelait « le grand mou », un entraineur qui est aujourd’hui en huitième de LDC.
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