Julien Stéphan « ne pense pas » que les tirs au but soit une loterie

Interrogé sur son approche et sa préparation des séances de tirs au but, Julien Stéphan a expliqué qu'il travaillait cet exercice avec son groupe, sans non plus penser pouvoir recréer les mêmes conditions qu'en match.

Avec la suppression de la prolongation en Coupe de France, la possibilité de voir un match se terminer par une séance de tirs au but est logiquement plus grande. Julien Stéphan en avait connu une mythique, historique, lors de la finale contre le PSG en 2019. Il espère certainement ne pas devoir arriver jusque là dimanche à Guingamp. Le coach rennais a tout de même été interrogé à ce sujet en conférence de presse, notamment sur son approche et sur le terme de loterie souvent employé par les entraîneurs après un échec.

« Pour en revenir à la loterie, je sais que ce mot a été employé, je crois que Bruno (Genesio) vous avait dit que ce n’était pas le mot auquel il pensait, a-t-il immédiatement évacué. Je ne pense pas que ce soit une loterie, je ne pense pas non plus qu’on puisse créer les conditions exactes à l’entraînement de ce qui va se passer en match. Oui, on a fait hier une série, on en fera encore une demain, on a mis des joueurs en situation de frapper. Mas on ne peut pas les mettre en situation sur le plan mental comme le week-end, c’est impossible, avec la fatigue du match, la pression du public, ça on ne peut pas le recréer. On peut réfléchir à différentes stratégies : qui va frapper en premier, en dernier, est-ce qu’on fait tirer ceux qui sont moins frais au début ou à la fin, etc. Ça rentre dans notre réflexion, mais recréer les mêmes conditions, je ne pense pas que ce soit possible. »