Jordan James : « C’était une grande décision de changer de pays »

Comment s’est passé ton arrivée ?

Très bien, je me suis vraiment senti accueilli par le groupe, à l’aise avec mes partenaires, et je suis prêt, dans les starting blocks.

Peux-tu nous parler de toi, de ton style de jeu ?

J’aime bien qu’on m’appelle « Jayjay ». Je suis milieu de terrain, box to box. Je peux marquer des buts mais aussi faire plein d’autres choses. L’objectif ici est vraiment d’aider le club à atteindre ses objectifs, la réussite.

L’intensité de la Ligue 1 est-elle comparable à celle de Championship que tu as connu à Birmingham ?

Le jeu en Championship est exigeant. On joue les samedi-dimanche et mardi alors qu’ici il y a une semaine de pause. C’est un jeu très physique là-bas, ici on court beaucoup, c’est également physique mais le jeu est peut-être plus ouvert, moins compact. Là-bas ça va à 100 000 km/h, ici on a le temps de faire le pressing, garder la balle.

Quelle image avais-tu du Stade rennais, de la France ?

Je savais que c’était un bon club, j’en avais une bonne image. On voit les joueurs peuvent se développer. C’est clairement un tremplin pour les jeunes joueurs et je suis venu là pour voir comment je vais pouvoir utiliser ce tremplin et devenir meilleur.

Est-ce un championnat que tu découvres ou le connaissais-tu ?

C’était une décision qu’on a dû prendre avec ma famille. C’est une grande décision de changer de pays. J’y ai vu une opportunité de m’exprimer dans une culture différente. C’est quelque chose que je ne pouvais pas refuser. Je suis habitué au foot anglais, être ici est un honneur et j’ai hâte de commencer.

Comment penses-tu trouver ta place dans un effectif grandement renouvelé ?

Dans une équipe en pleine refonte avec autant de nouveaux joueurs, bien sûr il va falloir apprendre à se connaitre. Ça risque de prendre un peu de temps, mais je pense qu’on arrivera vite à découvrir les qualités de chacun. De ce que j’ai pu voir, c’est déjà une très bonne équipe, jeune. On va pouvoir en tirer le plus grand bénéfice.

As-tu pu évoquer le Stade rennais avec Joe Rodon, Gallois également, passé ici il y a peu de temps ?

Je n’en ai pas eu le temps mais comme on va se voir dans deux semaines lors de la trêve internationale, on pourrait échanger. En tout cas je sais qu’il a aimé le club et que pour lui aussi ça a été une bonne expérience.

As-tu pu constater des points communs entre le Pays de Galles et la Bretagne, ici à Rennes ?

Je me considère Gallois. La première chose qui m’a frappé c’est la passion manifestée par les supporters, que je retrouve ici et qui m’évoque celle du Pays de Galles. Peut-être parce que Rennes est une petite ville et que le Pays de Galles est un petit pays. En tout cas, il semblerait que les supporters de foot soient ici aussi enthousiastes que ceux de chez moi.