Gambardella / Jacquet : « Il faudra garder son calme »

Avant la demi-finale de coupe Gambardella entre le Stade rennais et Clermont ce lundi, Jérémy Jacquet est passé pour la première fois devant la presse.

Quel est le niveau d’excitation avant ce match important ?

Il est haut, forcément. L’année dernière on n’est pas passé de peu. Cette demi-finale compte beaucoup pour nous. On veut y aller. On va mettre tous les moyens pour.

Après celle de l’année dernière, que faut-il éviter pour celle-ci ?

On a joué dans un grand stade, il faut gérer ses émotions, être très calme. Ce week-end on aura 6-7 joueurs (qui ont vécu la demi de la saison dernière, ndlr), on aura un peu plus d’expérience. On devra amener ça.

Qu’est-ce que ça fait pour vous de jouer dans ces stades de Ligue 1 ?

Un peu de stress, d’excitation. Il faut garder son sang froid. Pas comme l’année dernière où on montait un peu en pression. Il faudra garder son calme.

Vous avez renversé certaines situations depuis le début de la compétition. Qu’est-ce que ce groupe a en plus ?

(Sourires) Ce groupe, honnêtement, je ne sais pas ce qu’il a, mais on a une grosse force mentale. On est revenus beaucoup de fois, de beaucoup de séances de penalty. Ça s’est toujours bien passé. Si ça peut continuer comme ça, on y va.

Ton coach Laurent Viaud disait que beaucoup de sérénité s’en dégageait. Tu confirmes ?

Oui, on est confiant, on sait ce qu’on doit faire. On a analysé Clermont ce matin. Maintenant on va essayer de s’occuper de nous, pour être prêt.

Comment aborder l’exercice des penaltys ?

C’est technique, c’est mental. On les a un peu bossé la veille. Mais il faut beaucoup de calme, de sérénité. Et ça va bien se passer.

As-tu l’impression de vivre un peu une saison charnière à titre personnel ?

C’est sûr que j’ai franchi un cap, je joue plus. Forcément ça me permet de mieux progresser. Je sens que je passe un cap.

Que peux-tu nous dire de Mathis Lambourde ?

C’est un bon coéquipier, il aide l’équipe. Ce qu’on lui demande forcément c’est de marquer. Je l’attends lundi (rires).

Comment se passe ton association avec Jeanuël Belocian ?

Ça se passe bien, à l’extérieur on est souvent ensemble, on se parle beaucoup, on se connait de plus en plus, je joue de plus en plus souvent avec lui. Ça se passe très bien.

Est-ce compliqué de ne pas penser à la finale ?

Compliqué oui car on y pense beaucoup au Stade de France, ce n’est pas n’importe quel stade. Mais on en a parlé avec le staff, on est bien concentrés sur cette demi-finale pour aller au Stade de France. On sait que ça peut jouer (de penser à la finale tout de suite, ndlr), on sait ce qu’on a à faire, où on doit aller.